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Hausse alarmante des agressions contre les journalistes en juillet 2013, selon le Centre de Tunis pour la liberté de la presse
13/08/2013 | 1
min
Hausse alarmante des agressions contre les journalistes en juillet 2013, selon le Centre de Tunis pour la liberté de la presse
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Le Centre de Tunis pour la liberté de la presse a recensé, pendant le mois de juillet 2013, le plus haut nombre d’agressions enregistré durant les dix derniers mois.

Ainsi, dans son rapport mensuel, le centre répertorie 40 agressions qui ont visé 64 personnes (14 femmes et 50 hommes), de divers médias : 8 télés, 7 radios, 9 journaux, 6 journaux électroniques, un magazine. Les agressions ont aussi touché de journalistes indépendants (free lance).
Le centre recense, entre autres, 12 agressions physiques, 10 cas d’interdiction de travail, 5 agressions verbales, 5 harcèlements, 2 menaces de morts (Jamel Arfaoui du quotidien Assahafa et Faouzi Arbi Snoussi du journal Dhed Essolta (Contre le pouvoir)), une arrestation, une condamnation et une menace de porter plainte.

Selon le Centre de Tunis pour la liberté de la presse, les forces de l’ordre sont les premiers agresseurs des journalistes, avec 18 agressions dénombrées, suivies par les partisans du gouvernement 9 cas et ceux de l’opposition 6 cas. La majorité des agressions ont eu lieu à Tunis (24 agressions), suivie par Gafsa et Kairouan (4 agressions chacune), puis le Kef et Monastir (2 agressions chacune) et Tataouine, Jendouba, Sidi Bouzid et Hammamet (1 agression chacune).
Autre point à relever, on note que les 24 premiers jours de juillet, 15 agressions ont été enregistrées alors qu’on signale 25 agressions durant les 6 derniers jours, soit 4 agressions par jour.

Le centre note, aussi, que la période qui a suivi le décès de Brahmi a prouvé l’inaptitude des forces de l’ordre, du gouvernement, des partis au pouvoir et opposants, à accepter le travail journalistique.
Autre fait grave constaté par le centre est le fait que certains journalistes de la Télévision nationale ont refusé de déclarer des agressions qu’ils ont subies, ce qui peut compromettre leurs prochaines couvertures.

I.N
13/08/2013 | 1
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