Or, tout s'est passé dans des conditions de complète illégalité, sans aucun respect de règles juridiques internationales concernant sa demande de réfugié politique en Tunisie, tout comme l'intervention de l'OTAN entraînée par Sarkozy était clairement une mascarade pour effectuer un hold-up criminel sur les richesses de la Jamahiriya, avec la participation directe de la CIA et un partage a-posteriori du butin pétrolier avec les USA.
Donc il y a trois volet: couverture militaire par l'OTAN, couverture stratégique par la CIA, couverture médiatique et idéologique par le Qatar et les Frères musulmans, dont naturellement le grand boss d'Ennahdha.
Ce schéma est simplifié mais déjà clair. Quant à la Tunisie, la livraison de l'ex-Premier ministre a été un achat contre dévise et pétrole, clair, et même si Moncef Marzouki jure qu'il ne savait rien, il fait la taqqya pour son patron Djebali.
Les stratèges du chaos du monde arabe (lobbys US) et leurs premiers collabos et embauchés dans la CIA visaient à la DESTRUCTION SYSTÉMATIQUE des colonnes portantes de la Jamahiriya, comme démontre l'assassinat de l'ex-ministre du Petrole libyen, Choukri Ghanem, à Vienne, en 2012. Les médias parlent naturellement de "mort mystérieuse", mais il va de là que des agents des services secrets ennemis de la Jamahiriya se sont chargé de l'éliminer, car il contrait les objectifs de la mainmise "américano-islamiste" sur le pétrole et les ressources libyennes.
Pourtant, pour l'ex-Premier libyen, malgré la condamnation à mort, son destin n'est encore fixé. Le brave Haftar et indirectement le Président Sissi peuvent protéger sa vie, en échange de la tête de Morsi. Le poids politique de ce dernier vaut largement la survie de l'autre dans les prisons de Tripoli.
Le grand jeu libyen n'est pas terminé, tout comme le kadhafisme n'est pas fini avec la mort de son fondateur Mouammar.
La Libye retournera "verte" en quelques années, on l'espère!