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Hafedh Zouari : Nous soutenons ce gouvernement malgré certains reproches
12/11/2018 | 21:58
1 min
Hafedh Zouari : Nous soutenons ce gouvernement malgré certains reproches

 Le député de la Coalition nationale, Hafedh Zouari a indiqué, dans son intervention, ce lundi 12 novembre 2018, lors de la plénière de vote de confiance pour le remaniement ministériel, qu’il a toujours soutenu le chef du gouvernement, reprochant, tout de même, le fait qu’il n’ait que deux ministres originaires du gouvernorat de Sousse.


Il a, également, appelé le chef du gouvernement à prévoir un conseil régional pour le gouvernorat afin d’impulser les projets de développement et d’étudier la situation socio-économique profonde de la région et ne pas se limiter aux régions côtières et au secteur touristique.

Hafedh Zouari conclut : « Malgré nos quelques reproches, nous soutenons la stabilité gouvernementale pour l’intérêt du pays et nous allons voter pour ce remaniement ». 


S.H


12/11/2018 | 21:58
1 min
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Commentaires (5)

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Ombrax
| 13-11-2018 12:42
Tous les commentaires m'ont plu pour la maturité et la responsablité des tunisiens. J'ai honte à la place de ce député. Il aurait dû se souvenir de ce qu'a fait Bourguiba et Ben Ali. Ces derniers n'ont composé essentiellement qu'avec les sahéliens. Place donc aux autres régions sans pour autant négliger l'apport du sahel et des sahéliens à la construction du pays. Unissons nous.

mjr
| 13-11-2018 00:36
Un des plus grands fléaux du pays, en plus du tribalisme ,est le régionalisme qui s'est installé après l'indépendance .
Sans tomber dans les excès force est de constater nous avons une Tunisie à deux vitesses .
Le régionalisme a fait que 80% du PIB est généré par la bande côtière et à titre indicatif 2 CHU sont à 15 km l'un de l'autre et deux aéroports sont à 50 km l'un de l'autre .
Il est malheureux de constater que Kairouan à 50 km de Sousse et Monastir n'a bénéficié d'aucun investissement touristique ou culturel pour mettre en valeur son patrimoine et créer des emplois, malgré les potentialités existantes à l'indépendance (ligne de chemin de fer, monuments historiques'?');ce gouvernorat est maintenant classé parmi les trois ou quatre derniers au point de vue du développement.
Les exemples abondent dans ce sens.
L'état doit rester la principale force d'intégration nationale et il est absolument nécessaire de mettre en place un mécanisme et une instance indépendante pour orienter les investissements dans le pays en fonction des priorités, de l'efficacité économique et compte tenu des potentialités de chaque région .
Le pays ne devra pas rechercher la croissance et uniquement la croissance, comme les précédentes décennies, mais le développement avec des projets permettant des changements profonds dans la société et qui bénéficieront à toutes les couches sociales.Cela demande une vision pour le pays que la classe politique n'a pas pu dégager jusqu'à maintenant.

Maghrébin
| 12-11-2018 23:36
Généralement je me présente comme Tunisien, Maghrébin, Africain, Amazigh, Méditerranéen, '?'et surtout cosmopolite. A l'occasion et à cause de cet article, je dis que je suis Sahélien et que je sens un mélange de honte et de consternation vis-à-vis des propos de ce député. Lui cependant, il n'a pas honte il veut se faire réélire la prochaine fois par des messages régionalistes de grande bassesse.
Avec cette classe politique opportuniste et souvent ignare la Tunisie continuera son élan vers la décadence et la chute.
Il prétend faire partie du bloc national, quel national !

kameleon78
| 12-11-2018 22:15
Imaginons en France dans la chambre des députés lors du vote confiance pour le gouvernement, un député reproche que le Premier Ministre n'a pas nommé un ministre originaire de la région d'Alsace par exemple, c'est débile non?

kameleon78
| 12-11-2018 22:11
Des reproches d'ordre régionaliste, meskina tounès.