alexametrics
jeudi 28 mars 2024
Heure de Tunis : 22:05
BN TV
Habib Essid invite le Front populaire à la table des négociations (audio)
26/01/2015 | 15:33
1 min
Habib Essid invite le Front populaire à la table des négociations (audio)

Ahmed Seddik, député du Front populaire au sein de l’Assemblée des représentants du peuple, a annoncé lundi 26 janvier 2015, que le chef du gouvernement désigné, Habib Essid, a contacté les dirigeants du FP en vue de relancer les négociations, concernant le programme du gouvernement.

Intervenant sur Jawhara Fm, le leader de gauche souligne que le programme présenté par Habib Essid, n’en est pas un. Quant à la composition du gouvernement, M. Seddik affirme que celle-ci n’est en aucun cas satisfaisante et ne répond pas aux exigences exposées par le FP.

Ahmed Seddik déclare que le Front populaire rencontrera, toutefois, Habib Essid, signifiant que la coalition de gauche est prête à réagir positivement avec le chef du gouvernement, et ce pour sortir le pays de la situation de blocage.

I.L.
26/01/2015 | 15:33
1 min
Suivez-nous
Commentaires (13) Commenter
Ah, enfin !
Mansour Lahyani
| 27-01-2015 16:59
H. Essid semble revenu à une meilleure perception du paysage politique : il sait désormais qu'il ne peut faire à moins de la confiance du Front pop et d'Afek, alors qu'il pourrait fort bien se passer de celle de cette UPL qui se déclare - déjà ! - "attachée à ses (sic) portefeuilles ministériels" !
Ah, enfin !
Mansour Lahyani
| 27-01-2015 16:53
H. Essid semble revenu à une meilleure perception du paysage politique : il sait désormais qu'il ne peut faire à moins de la confiance du Front pop et d'Afek, alors qu'il pourrait fort bien se passer de celle de cette UPL qui se déclare - déjà ! - "attachée à ses (sic) portefeuilles ministériels" !
LE FRONT POPULAIRE FACE A SON PROPRE DILEMNE' !
BABOU
| 27-01-2015 09:40
Est-il imaginable, est-il possible'que le front populaire participe à une gouvernance absolue, dans les faits, dirigée par une main de fer par Nidaa Tounès au nom de la solidarité gouvernementale et ce, au détriment de ses propres intérêts, ceux de la gauche ?
Telle est la question centrale qu'on peut se poser.
A quoi sert la participation au gouvernement d'Essebsi et de Nidaa Tounès, si ce n'est à faire des « probables » ministres du front populaire de vrais otages. Ces ministres et autres haut commis n'auront surement aucune influence sur les lignes fondamentales de la politique gouvernementale.
Le "succès" de cette alliance contre nature, son installation au pouvoir va très vite se révéler comme une formidable machine de guerre contre les défavorisés, les laisser pour compte, les travailleurs, les milieux populaires,...les dirigeants du front populaire « savamment » ligotés.
Par conséquent, Monsieur Hamma Hammami (son parti et ses alliés) aura-t-il l'audace et le courage de trahir, en toute connaissance de cause, ses principes et ses valeurs de gauche en s'associant avec Monsieur Essebsi (et ses anciens bourreaux) pour gouverner en toute confiance réciproque ?
Et, sur quelle base, sur quel projet ?
Dans son 'uvre, Que Faire ?, l'illustre Lénine écrivait :
" ...les démagos sont les pires ennemis de la classe ouvrière ".
En d'autres termes, peut-on renier la noble cause pour laquelle on a combattu toute une vie contre une offre empoisonnée qui risque de diluer tout un passé riche de militantisme reconnu, admiré et respecté par une grande frange de la société ?
Certes, les temps ont changés, la dictature est pour le moment neutralisée (mais jusqu'à quand ?), certains destouriens se sont convertis en démocrates engagés (!), mais prendre le risque de se mêler à un processus dont l'issue est imprévisible c'est signer la mort certaine d'une gauche dont le projet sociétal est diamétralement opposé à un parti connu par son libéralisme à outrance et dont les racines sont bien ancrées au sein d'un appareil d'état solidement géré par les anciens fidèles de l'ancien ordre interne.
Peut-on concilier ses propres valeurs politiques avec des intérêts personnels qui risquent de produire des effets contre-productifs et ravageurs pour cette gauche qui s'avère mal en point ?
Et, en cas de désaccord au sein de cette même gauche disparate, comment réagira-elle, cette base fidèle inconditionnelle depuis les années 70 à un idéal sociétal qui tarde à accoucher?
Monsieur Hammami est-il vraiment tenté de se rallier à un ogre, qui finira par le dévorer de gré ou de force, au risque de faire imploser son parti et faire éclater le front populaire ?
A ce titre, je ne me prive pas de rappeler une certaine "union de la gauche", en France en 1977, où le stratagème du grand renard, cet animal politique feu F. Mitterrand, a fonctionné à merveille, a fini par éteindre à jamais la flamme de feu G. Marchais et liquidé un parti communiste aujourd'hui à l'agonie.
Mais aussi, pour Monsieur Hammami et le front de gauche, le dilemme est là car cette équation à « X » inconnues est difficilement décodable, déchiffrable si la décision n'est tranchée d'une manière claire et sans équivoque.
Ne pas participer au gouvernement, même dirigé par des « destouriens », c'est prendre une lourde responsabilité, compte tenu des attentes populaires.
Mais, et malheureusement, participer à un gouvernement de droite, de surcroît ultralibéral convaincu, pour mettre en place une politique d'austérité c'est trahir celles et ceux qui ont mis leurs espoirs dans le front populaire.
Par conséquent, et hélas, l'équation n'est pas facile, dans un pays où les attentes légitimes sont nombreuses et de tous ordres notamment, le pouvoir d'achat, l'emploi, la sécurité, l'environnement (cet orphelin éternel délaissé par tous nos politiques), le rééquilibrage et le développement régional,...
Soyons unis et évitons les préjugés et les procès d'intention
Hamma JRIDI
| 27-01-2015 09:17
La position adoptée par le Front Populaire, de continuer le dialogue avec Mr Habib ESSID est salutaire. Elle procède d'une attitude positive et d'une volonté pour mieux faire et d'un esprit patriotique et d'amour pour l'unité nationale, qui laisse de coté les préjugés, les mauvais calculs et les tiraillements égoïstes auxquels semblent se livrer certains de nos respectueux politiciens. Même si la proposition de de Mr H ESSID donne l'aire d'être hâtive et d'avoir manqué de concertation et de dialogue avec des forces politiques et sociales du pays, rien ne sert de claquer la porte et de couper le dialogue, devise et secret de réussite de la révolution de jasmin et de la Tunisie, valeurs consacrées chez nous depuis plusieurs décennies. Il serait souhaitable que tous les partis politiques et les organisations nationales concernés adoptent une position semblable à celle prise par le Front Populaire, pour éviter de retomber dans une situation de tiraillement, voir de crise politique qui ne profite qu'aux ennemis de la révolution de la dignité et de notre chère Tunisie, qui devrait toujours donner l'exemple d'être une nation pacifique, tolérante et unifiée. Mettons la main dans la main, évitons tout préjugé et nous comportons en tant que partenaires et non comme des adversaires pour construire notre Tunisie de demain. Ces conseils s'appliquent aussi à Mr Habib ESSID et à son entourage, qui sont appelés à favoriser le dialogue et la concertation avec toutes les forces en place sans aucune exclusion. Si la Tunisie avait consacré l'esprit de l'exclusion, la situation aurait été désastreuse et semblable à ce qui se passe actuellement dans de nombreux pays arabes ainsi qu'en Somalie.
le FP exige
ftouh
| 27-01-2015 08:53
moi je vois que le front populaire, comme le CPR, est négatif dans ses positions, jamais satisfait, comme quoi il cherche la pureté qu'on ne peut trouver en politique et ne cherche pas au fond la cause nationale.
J'ai voté Nidaa Tounès mais vraiment déçu...
Halim
| 27-01-2015 08:11
Que se soit une défaillance d'Essid ou une tactique, un très mauvais départ pour Nidaa Tounès qui a beaucoup terni son image de parti puissant et plein de compétences...
De Grâce
2lk
| 27-01-2015 00:06
On a tout fait pour vous permettre d'être notre 1er Chef de gouvernement démocratique, épargnez nous ces personnages qui n'ont plus rien a voir avec la nouvelle gouvernance et ayez pitié du ministère du tourisme. La 1ère nomination était insensée, je ne peux dire plus. La seconde dont le nom circule n'est plus de cette époque, elle a fait son temps. Il y a des jeunes qui font plaisir à voir, à entendre et qui surtout sont du domaine, ils vivent amèrement les problèmes du tourisme et peuvent faire démarrer la saison très rapidement.
Nous avons été exemplaire, soyons le jusqu'au bout
De la Cas Départ, à La Case Départ, Sans Voir Le Paysage ?
james-tk
| 26-01-2015 23:43
J'ai essayé de le défendre, mais maintenant, ce n'est plus possible.
Tout ça pour ça; trois semaines entières de négociations palabres pour en arriver à la case départ ?
Il devrait se réitérer
Slah
| 26-01-2015 17:21
Après ce raté il n'aura plus aucune autorité sur les noubeaux membres qui vont rejoindre l'équipe du gouvernement . Il est fragilisé et par conséquent vaut mieux pour Nidaa de le remplacer. C'est dans la logique des choses.
ESSID....EST-IL ENCORE CRÉDIBLE... ?!
BORHAN
| 26-01-2015 17:14
Je l'ai déjà prédis :
Mon poste du 25-01-2015 13:22

LE VOTE DE CONFIANCE...UN TEST PÉRILLEUX POUR MONSIEUR ESSID...

Monsieur Essid, premier chef de gouvernement de notre deuxième république se prépare à engager la responsabilité de son cabinet ministériel, fraîchement « déniché », devant l'Assemblée des représentants du peuple (ARP) pour un vote de confiance indispensable.
Il est certain qu'à travers ce processus, le nouveau « patron » de la Casbah est tenu de présenter son programme ( !) ou prononcer une déclaration de politique générale pour espérer obtenir l'appui et le soutien de la plus large majorité possible des élus'
Cet exercice à risque est le premier examen délicat pour monsieur Essid dans la mesure où le chemin le menant au Bardo est semé d'embûches.
D'une part, il y a toute une panoplie de défis et d'obstacles qui se dresse déjà devant une équipe gouvernementale inédite à différents égards.
D'autre part, quelle sera l'accueil et la conduite réservés à ce nouveau gouvernement par les différentes composantes de l'ARP dans la mesure où la majorité nécessaire ne lui est pas acquise d'avance ?!
Le parti Nidaa Tounes, certes vainqueur des dernières législatives, ne détient pas une majorité confortable lui permettant de faire cavalier seul.
Mais, démocratie oblige, c'est la seule voie légale lui permettant d'espérer obtenir la légitimité politique nécessaire afin d'asseoir « constitutionnellement » son pouvoir et enfin entamer le « très délicat » périple de redressement d'une situation générale presque « chaotique ».
A la lecture de la composition de ce nouveau imposant cabinet (26 ministres, 15 secrétaires d'état et plus !), on remarque qu'il ne s'agit nullement d'un gouvernement d'unité nationale puisque la plupart des partis politiques n'y participent pas.
Ce point précis, constituera-t-il un handicap infranchissable pour monsieur Essid car à quelques heures avant son passage oral devant l'ARP, personne ne peut prévoir la position des « exclus ».
Ces frondeurs en puissance auront-ils cette capacité de nuisance qui risque de stopper net une dynamique politique déjà objet de critiques exacerbes de tout bord.
Certes, la clé de « Babylone » est forcément entre les mains d'Ennahdha, fort de ses 69 députés, mais ce parti a pris la « fâcheuse » habitude de garder le mystère jusqu'au bout, histoire de brouiller les pistes.
Cela nous amène forcément à évoquer le cas d'échec de cette opération du vote de confiance. Que se passera-t-il constitutionnellement ?
A mon sens, nombreuses solutions s'imposent à monsieur Essebsi et à son équipe:
- Soit opérer des retouches et des changements dans les postes ministériels,
- Soit renouveler totalement l'équipe gouvernementale,
- Soit nommer carrément un nouveau chef du gouvernement,
Mais si cette crise persiste, un cas extrême, et passés les délais prévus par la constitution, le président de la république sera forcé de dissoudre l'ARP et appeler à de nouvelles élections législatives anticipées.
Personnellement, je me résigne à croire que cette hypothèse est plutôt exclue car tous nos dirigeants politiques, en dépit de leurs différends, sont conscients que l'intérêt suprême doit primer sur le reste.
D'autre part, tout le monde est conscient que notre pays n'est plus en mesure de supporter de nouveaux blocages qui risquent de nous mener à une impasse insoluble et durable.
Enfin, je suis quand même optimiste quant à l'issue de ce vote de confiance car il est fort probable que nos deux patriarches, messieurs Ghannouchi et Essebsi, armés de sagesse et de bon sens, ont déjà trouvé un terrain d'entente en appelant nos élus à l'ARP à assumer intelligemment leur devoir patriotique.
Malheureusement, en matière politique, rien n'est acquis d'avance surtout pour un premier gouvernement du genre issu d'un système à la proportionnelle dont les initiateurs espèrent se partager le pouvoir en toute « simplicité».