1- Il est clair que ceux qui ont poussé le gouvernement Essid à la sortie voulaient se débarrasser de M. Essid et non pas autre chose. La preuve est que le gouvernement de M. Essid a été presque reconduit par M. Chahed.
2- M. Aidi est une victime collatérale. Comme, ils ont réussi à se débarrasser de M. Essid, alors ils se sont dit pourquoi pas M. Aidi aussi.
3- M. Essid a fait un coup de maitre en passant par l'ARP. En fait, il a piégé en beauté les partis politiques et les élus. En retirant la confiance au gouvernement Essid et en la redonnant à presque la même équipe mais avec un chef différent les élus seront dans une situation trés embarrassante et celà attire l'attention des observateurs internationaux que quelque chose ne tourne pas rond.
3- Malheureusement, il est claire que ni NIDA ni Ennahdha n'ont réussi à faire la bonne gouvernance en Tunisie. M. Essid sait certainement beaucoup de choses sur les trafics d'influence entre Ennahdha et Nida. (Comment expliquer que Mme Selma Elloumi reste au gouvernement alors que cette dernière n'a eu aucune contribution pour le tourisme). M. Mehdi Houas était le meilleur ministre du tourisme, trés actif, elle aurait du apprendre de lui.
4- Nous devons soutenir la transition pacifique de pouvoir dans un régime démocratique, et il est clair qu'il faut sanctionner Ennahdha et Nidaa pour leur mauvaise gestion lors de la prochaine élection. Il est temps de donner une chance au front populaire maintenant. Jusqu'à maintenant M. Hamma Hammemi a vu juste dans tout ce qu'il a dit. C'est un personnage qui a des principes et qui connait comment fonctionne la politique. Donc il saura comment se comporter en tant que président ou premier ministre.
5- Malheureusement (c'est triste de le dire), il est temps que les bailleurs de fonds internationaux commencent à fermer les robinets sur l'état Tunisien jusqu'à ce qu'on arrive à voir plus clair dans ce qui se passe en Tunisie. Par contre ces bailleurs de fonds doivent continuer à soutenir la Tunisie en tant que peuple à travers des organisations non gouvernementales sous la gestion directe des bailleurs de fonds et non pas l'administration tunisienne pour continuer à soutenir la police et l'armée tunisienne dans leur travail laborieux et dans lequel ils ont réussi à rétablir une certaines sécurité dans le pays. (Bravo pour l'armée et la police et que dieu bénisse les martyrs de policiers et militaires morts dans l'exercice de leur fonction pour protéger la Tunisie)
6- Il y a de nouveaux jeunes politiciens en Tunisie à qui il faut donner une chance comme M. Marzouk (MPT), M. Samir Dilou (Ennahdha), M. Mehdi Jomaa. Bien que M. Samir Dilou s'est retrouvé dans des situations criticable, il est possible qu'il s'est retrouvé dans de telles situations sans le vouloir. Ces 3 personnalités jeunes peuvent peut être donner un nouvel élan à la Tunisie.
7- Bonne chance tout de même à M. Chahed en espérant qu'il améliorera la situation du pays. On ne veut que du bien pour la Tunisie et nos critiques ne sont que pour améliorer la situation et non pas pour porter atteinte aux personnes.