Par Karim Baklouti Barketallah
Que voulait il faire? Je ne l'ai point compris. Ce chef du gouvernement d'un pays en crise, dont les partis qui lui ont donné confiance à l'assemblée la lui retirent depuis plus d'un mois et demi. Il tient à aller à l'assemblée, fait un discours bafouilleur, vide de sens, sans s'attaquer à une aucune source du mal, se contentant d'un satisfecit d'un bilan qu'il est seul à voir positif et s'évertuant de parler d'un pseudo-verre plein ou vide.
Il se rend à une assemblée qui lui est totalement hostile, qui se fait humilier, et fait, à travers lui, humilier un peuple déjà meurtri et abattu par les crises successives, termine par obtenir 3 minables voix en sa faveur et celui des membres de son gouvernement au vote final... Il a joué à quoi?
Quand le President de la République avait fait son interview avec Elyès Gharbi, annonçant son point de vue quant à l'échec de ce gouvernement, ne fallait-il pas dés ce soir-là annoncer sa démission ou bien se décider à prendre une initiative quelconque?
Sidéré, personnellement je suis le bec cloué devant cet homme qui se fait tant châtier et mettre à terre au sein d'une corrida à laquelle il a décidé d'aller lui-même, connaissant par avance son verdict ! Constitution, respect des institutions? Oui, mais démissionner aussi fait partie de la batterie de mesures que prévoit la Constitution. Aller à l'assemblée pourquoi faire? Pour dénoncer qui et quoi? Pauvre mec.
Il rentre dans la même case historique que celui qui a été un simple valet de Ben Ali et qui au lendemain de la chute de son maître a fait chuter le pays en se précipitant à prendre des mesures graves et dangereuses pour la nation mais qui lui ont sauvé la peau. Je parle de bien évidemment de l'autre c... Molle Mohamed Ghanouchi.
Je suis sans voix devant le spectacle désolant du 30 juillet à l'ARP et du tableau d'affichage final. Cet homme qui n'a pas combattu la corruption, qui n'a pas su faire appliquer l'autorité de l'Etat, a fini par mettre à mal encore, des institutions fragilisées. Qu'il parte et qu'il se fasse vite oublier ! Ce qui nous attend est bien lourd et difficile. Nous devons être vigilants et intransigeants face aux abus. Le pays vit l'une de ses épopées les plus difficiles. Un sursaut de la classe politique et de la société civile est, plus que jamais, requis !
Commentaires (24)
CommenterLa campagne du fils
Discours vide, derniére occasion ratée
qu'est ce qu'on gagne en insultant les gens
@ tounsia2 et Citoyen_H
Merci de votre lucidité !
Je crois que ce qui se passe actuellement nous renvoie cruellement et crûment à notre configuration de base et notre condition en tant que peuple : notre fourberie, notre opportunisme, notre inconstance, notre aisance à retourner la veste, notre propension à nous mettre toujours du côté du plus fort, notre absence de vision...
Et les islamistes ne s'y sont pas trompés. Ils jouent pleinement sur ces attributs...
Que nous reste-t-il lorsque les plus hauts symboles de l'État et ceux en qui nous avons cru et placé notre confiance ont vendu leurs âmes au diable, pour avoir la paix et pour des desseins personnels ? Aujourd'hui, ils nous reste les miettes illusoires de la République, de la tunisianité et de la modernité que ces gouvernants continuent à vouloir nous vendre (avec de moins en moins de convictions !) pour justifier leur maintien au pouvoir.
Et quand des voix comme les nôtres s'élèvent pour protester et dire que nous ne sommes pas dupes, ce sont des gens supposés associés à notre camp qui s'élèvent et s'activent pour étouffer nos voix dans l'oeuf. Alors, le Khriji et compagnie n'ont même plus besoin de se donner beaucoup de mal pour atteindre leurs desseins...
Bonne nuit chers amis !
perte de temps
fils de<
@John Wayne
Comme on dit: la critique est aisée, l'art est difficile...
Vous pensez être plus intelligent ou plus clairvoyant que nous tous, mais au fait, je pense vous êtes un simple commentateur de l'actualité comme par exemple france24, bfmtv ou i24, etc.
Mais bon parler en restant caché, ça n'a aucun sens ...
Sauf si vous roulez pour Israel ou les USA camouflé en vendu ou en traitre ..
En tant qu'Algérien, je me doute de votre patriotisme....Mais bon qui sait... ? :)
Bien dit M. Baklouti
@citoyen_H
Le problème du pays consiste à dégager ce gourou et sa secte par tout les moyens dans le seul et unique but pour sauver le pays ,l'Algérie a perdu 200 000 algériens pour éradiquer l'islamisme du pays durant les années 90.
ISLAM, SIONISME, ET COLONIALISME: LECON 27
Vous êtes un peuple de gueux car lorsqu'un peuple accepte que des sionistes véreux comme Feldmann dictent l'écriture de leur constitution et que des détritus humains comme John McCain et George Soros se présentent au Palais de Carthage et y sont reçus en grandes pompes par un Président sénile, alors les limites de la dignité humaine ont été largement dépassées.
Un Président d'ailleurs qui a vendu Kadhafi a l'OTAN pour des raisons d'avancement de carrière d'un fils dégénéré et né sans aucun talent à part celui d'être lais et bête.
Faites le bilan peuple de gueux. Que restera-t-il de votre Tunisie démocratique dans une dizaine d'années ?
Que laissera derrière lui BCE, l'homme qui a vendu la Tunisie aux islamistes et à l'OTAN et qui a fondé une véritable école de soumission à l'occident sioniste contre laquelle il faudra lutter en mentalités pendant des décennies ?
Pas grand-chose.
Trahir son pays nous octroie une éphémère notoriété mais les départs se font toujours en silence et vers l'oubli.
L'on parle beaucoup aujourd'hui de Nasser et très peu de Sadate, l'homme qui comme BCE a rapatrié les islamistes Egyptiens pour se maintenir au pouvoir et pour lutter contre la gauche Nassérienne qui le menaçait.
Que reste-t-il des actions de l'Irakien Chalabi, l'homme qui a vendu sa patrie aux sionistes en échange de réceptions à la maison blanche ?
Pas grand-chose.
Aujourd'hui, l'on parle en Tunisie plus de Bourguiba et de Ben Ali que l'on ne parle de Mohamed Bouaazizi ou de Moncef Marzouki.
Les mensonges et les trahisons ont cette faculté prodigieuse de ne jamais résister au tamis de l'histoire.
Et à propos de faits historiques indélébiles, je parlerai aujourd'hui de Bourguiba et de sa lutte contre les Habous car cet homme avait compris dès le début que l'Islam représenterait a l'avenir une des plus grandes menaces contre une décolonisation obtenue dans le sang pour un peuple dégoutant et bas qui n'en valait pas la peine.
Comme vous le savez peut-être, les Habous étaient gérés par un ensemble de règles juridiques qui comme l'Islam lui-même, défiaient la logique et l'aspect rationnel de la nature humaine.
Par exemple, les Habous ne pouvaient pas être loués pour plus d'une année et étaient inaliénables ce qui en fait dissimulait leur vraie nature : celle d'écarter de la succession de ces dits Habous toute descendance féminine.
Mais pour le commun des gueux qui constituaient le peuple Tunisien a cette époque, les Habous étaient destinés à renflouer en argent des institutions religieuses telles que des mosquées ou les gueux du protectorat abondaient échangeant poux de tête et haleines fétides.
Et tout ce cirque juridique se faisait sous la bénédiction du Protectorat Français et de son Gouverneur général car il fallait bien respecter les convictions religieuses d'un peuple ignare et pauvre.
Le décret du 2 mars 1956 transfèrera la totalité des Habous au domaine privé de l'état et supprimera leur administration.
La loi du 18 Juillet 1957 quant à elle, interdira la création de tous nouveaux Habous.
Nous étions à l'aube d'une ère nouvelle de dignité, d'indépendance, et de modernisme.
Celle que nous vivrons lorsque les chars des Nationalistes dévaleront les boulevards vers le Palais de Carthage dans une atmosphère digne de celle du général De Gaulle lorsqu'il libera Paris des forces d'occupation Allemande.
JOHN WAYNE