Encombrement et attente sous une chaleur étouffante ont été au menu des habitants du gouvernorat de Ben Arous, pris au dépourvu par une grève régionale de deux jours des agents de la Société des transports de Tunis (Transtu) qui a paralysé les bus, notamment ceux transportant les ouvriers. La population s’est trouvé obligée de prendre un transport privé (taxi ou taxi collectif), plus cher et plus rare, alors que son pouvoir d’achat est frappé de plein fouet par les divers hausses et augmentations.
C’est ce qu’a confirmé ce jeudi matin 19 juillet 2018 le gouverneur de Ben Arous Abdellatif Missaoui dans une déclaration à Mosaïque FM.
Le préavis de grève de l’Union régionale de travail de Ben Arous date d’avril dernier. La grève a été reportée plusieurs fois. Plusieurs réunions de négociation ont eu lieu depuis cette annonce, dont la dernière en date, hier, a débouché sur une impasse. D’où la grève de ce matin.
Une réunion est prévue cet après-midi, pour tenter de calmer le syndicat pour une reprise des dessertes bus dans la région ce soir ou au moins demain matin.
Les agents de la Transtu réclament une révision des tarifs des heures supplémentaires. Ils demandent aussi de faire bénéficier les contractuels qui travaillaient avant 2011 et ont été intégrés à la société après la révolution de compensation financière pour les dédommager.
Or, le chargé de communication de la Transtu Mohamed Chemli a expliqué, dans une déclaration à la TAP, que ces revendications sont sectorielles : elles ne peuvent être débattues au niveau régional mais seulement dans le cadre des prochaines négociations sociales.
I.N
Commentaires (5)
CommenterLe charabia
'?a s'en va et ça revient....
un drole de peuple tunisien!!!
encore et encore!!
Un coup monté par les "taxistes".
Ces chauffeurs ont été certainement dupé par cette fallacieuse promesse, afin qu'ils accomplissent cette grève.
Les escrocs taxistes sont capables de out, aucun gouvernement n'a pu s'opposer à leur enrichissement illégal et irrégulier.
La Tunisie ne marche pas et n'évolue pas à cause des catastrophes socio-économiques de la massacrée Tunis.