Dans une déclaration accordée à radio Jawhara FM, dans la matinée du vendredi 29 août 2014, le membre de la Fédération générale de l’électricité et le gaz, Sassi Ben Dhief a indiqué que la grève prévue pour les 17 et 18 septembre prochain par les agents de la STEG, a été décidée en signe de protestation contre le projet de loi portant sur la production de l’électricité provenant des énergies renouvelables, en attente de passer au vote de l’Assemblée nationale constituante.

Sassi Ben Dhief a précisé, en outre, que la grève n’a pas été décidée pour des revendications financières, mais pour préserver le pouvoir d’achat du citoyen tunisien. Et d’ajouter que le projet de loi en question vise à porter préjudice au secteur ainsi que permettre à des investisseurs étrangers d’établir des projets dans le secteur de l’électricité et du gaz.

Par ailleurs, concernant la coupure d’électricité, le membre de la Fédération générale de l’électricité et le gaz a expliqué qu’il n’est pas question d’opérer un blackout dans le pays mais il s’agit seulement d’une réduction de charge d’électricité dans certaines zones.



Pour sa part, le PDG de la STEG, Rachid Ben Dally a déclaré sur les ondes de radio Shems FM, qu’il n’est pas question de privatiser la compagnie, ajoutant qu’au regard de la situation économique actuelle, il sera profitable d’ouvrir le secteur aux privés selon des normes préétablies de manière à ce que le pouvoir d’achat du citoyen ne soit pas affecté. Rachid Ben Dally a souligné, de même, que la STEG aura, à cet effet le droit de regard et de contrôle des activités des privés ainsi que le droit d’intervenir.