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Gouvernement tunisien – Douze enterrements et zéro démission
26/11/2015 | 19:59
9 min
Gouvernement tunisien – Douze enterrements et zéro démission

Désormais, c’est devenu une habitude. Au lendemain de chaque attentat, les hommes politiques multiplient les interventions médiatiques pour dénoncer la barbarie et appeler à la lutte contre le terrorisme. Trois à quatre jours après, on revient aux problèmes ordinaires du quotidien.

Pourtant, force est de constater que le gouvernement actuel enregistre le triste record historique de voir trois attentats d’ampleur, sans qu’il n’y ait la moindre autocritique ou appel à la démission. La responsabilité de Habib Essid est pourtant bien engagée dans ce qui nous arrive…

 

« Jebali dégage ! Laârayedh dégage ! Marzouki dégage ! ». On ne compte plus le nombre de fois où l’on a vu de tels slogans entre 2012 et 2014 du temps de la Troïka. Au lendemain de chaque attentat terroriste, c’était la même revendication qu’on lisait à la Une des médias et qu’on entendait dans la bouche des opposants : ce gouvernement est incompétent et se doit de partir.

Moncef Marzouki, président de la République, était, pour sa part, tourné en dérision à chacun de ses actes ou de ses absences d’actes. « Quoique je fasse, je serai dénigré et ils trouveront quelque chose à redire », se plaignait-il à l’époque.

L’arrivée de Mehdi Jomâa à la Kasbah n’a pas éliminé pour autant les actes terroristes et encore moins l’élection de Nidaa et de Béji Caïd Essebsi à la tête de l’Etat. C’est même pire, puisque la Tunisie enregistre trois attentats d’envergure en zone urbaine en l’espace de huit mois. Paradoxalement, on enregistre très peu d’appels à la démission, voire pas du tout.

 

Du côté de certains dirigeants de la Troïka, on voit en cette absence d’animosité des médias et de la société civile envers les dirigeants actuels du pays, une sorte de complicité avec d’hypothétiques lobbys et mafias économico-politico-sionistes. La vérité est naturellement moins caricaturale et plus complexe.

Contrairement aux dirigeants actuels, les dirigeants de la Troïka portaient deux lourds fardeaux : le premier est que beaucoup d’entre eux ont été condamnés pour des actes terroristes, sous l’ancien régime et n’ont pas caché leur sympathie avec les terroristes après la révolution. Ils défendent, surtout, la même idéologie : instaurer un califat où la Chariâa devient la Constitution. C’est bien l’ancien chef du gouvernement, Hamadi Jebali , qui parlait de ce califat, c’est bien Abdelkrim Harouni qui défendait la libération des terroristes de l’attentat de Soliman et c’est bien Ali Laârayedh qui a autorisé la manifestation devant l’ambassade américaine au point où elle a été envahie. C’est le même Laârayedh qui a laissé filer le terroriste le plus recherché du pays, Abou Iyadh, et c’est bien sous son gouvernement que l’on a enregistré les voyages organisés de milliers de jeunes vers la Syrie.

Le deuxième fardeau porté par la Troïka est que les nominations s’étaient faites grâce à un militantisme politique et en aucun cas pour des compétences particulières dans un domaine précis. Ils sont même parfois incompétents dans leur propre secteur d’activité à l’instar de Salim Ben Hamidène, qui a été incapable de s’inscrire à l’Ordre des avocats à Tunis, ou de Rafik Abdessalem qui ignorait jusqu’à la longueur des cotes de son pays.

 

Si les dirigeants actuels du pays ne portent pas du tout ce lourd passif, leur bilan n’est pas pour autant plus reluisant que celui de leurs prédécesseurs. L’efficacité est totalement absente et leur communication s’avère être aussi dramatique, sinon pire, que celle de la Troïka.

Le summum de la communication déficiente s’illustre à merveille avec les deux communiqués publiés après l’attentat meurtrier du 24 novembre, celui de la cellule de crise présidée par Habib Essid et celui du Conseil supérieur de la sûreté nationale. On ne sait trop d’ailleurs comment qualifier ces deux communiqués, résumant l’essentiel des décisions prises après l’attentat : écrit-on sciemment en langue de bois (auquel cas on s’interroge pourquoi) ou est-on réellement incompétent et inconscient au point tel, qu’un haut cadre syndical de la sûreté présidentielle, Anis Mogâadi, ait dû sortir de ses gonds et oublier son devoir de réserve pour cracher des vérités toutes crues à ses supérieurs. Il n’y a d’ailleurs pas que lui qui a critiqué ces décisions, tout le monde en parle.

 

Après l’annonce de l’état d’urgence et du couvre-feu (pourquoi d’ailleurs le couvre-feu ?), la 3ème  décision du Conseil supérieur de sûreté nationale est d’annoncer la guerre totale contre le terrorisme. Qu’est-ce que cela veut dire quand on sait qu’on est déjà en guerre déclarée depuis 2012 et que ceci a déjà été répété des dizaines de fois ?

La 4ème mesure consiste à fermer les sites et pages FB en lien avec le terrorisme, alors que de telles pages auraient dû déjà être fermées depuis des années. Sous l’ancien régime, tout était fermé, y compris Youtube et Flickr. 

La 5ème mesure est d’activer la stratégie nationale pour lutter contre le terrorisme, alors que cette stratégie devait déjà être activée depuis mars dernier (au moins) avec les attentats du Bardo. On en a également parlé en juin après les attentats de Sousse.

La 7ème mesure est d’appliquer la loi contre le terrorisme, alors que cette loi a déjà été votée et publiée au JORT et on attend encore les décrets d’application.

La 8ème mesure consistant à contrôler administrativement les suspects de terrorisme aurait déjà dû être appliquée depuis le mois de mars.

La 9ème mesure, consistant à actualiser les fichiers des résidents étrangers en Tunisie, n’a pas de sens, en ce moment précis, quand on sait que tous les terroristes impliqués dans les attentats de cette année sont des Tunisiens autochtones.

La 10ème mesure, consistant à créer 6.000 emplois à l’Intérieur et dans l’Armée, est un contre-sens d’ordre économique quand on sait que l’administration a un surplus de fonctionnaires déjà. Pourquoi donc ne pas réaffecter le surplus de ces fonctionnaires dans ces deux ministères pour s’occuper de tâches administratives et affecter les agents sécuritaires affectés à ces tâches à des missions d’ordre sécuritaire.

La 12ème mesure consiste à mettre en place des mesures (sic !) à l’encontre des djihadistes rentrant de Syrie et de Libye. Or ces mesures auraient déjà dû être prises depuis 2013 ou 2014.

La 13ème mesure consiste à fermer les frontières terrestres avec la Libye, ce qui a de quoi alimenter la tension au sud du pays et encourager les passages clandestins. Les armes avec lesquelles agissent les terroristes sont, de toute façon, déjà en Tunisie si l’on en témoigne par les différentes saisies opérées par les forces de l’ordre ces derniers temps. 

Outre ces mesures du Conseil supérieur de la Sûreté nationale, on note celle de la cellule de crise consistant à interdire le blanchiment d’argent et ceux qui font la promotion du terrorisme.  Or, cela fait des mois que les associations proches des milieux radicaux sont dénoncées et que l’on appelle à contrôler le financement des associations et des partis. Il se trouve que l’on étouffe à chaque fois un scandale qui éclate à ce sujet. Les meilleurs exemples en date sont celui du financement d’un candidat à la présidentielle par des pays étrangers (rapport sciemment tronqué de la Cour des comptes) et celui du financement occulte d’une chaîne de télévision, officiellement interdite et continuant à émettre en pratique.

 

Dans les « mesurettes » prises au sommet de l’Etat, les véritables mesures attendues par la population demeurent absentes. Anis Mogaâdi le dit clairement et sans ambigüité : pourquoi n’appelle-t-on pas les différents hauts cadres sécuritaires limogés au lendemain de la révolution. « Nous avons tous servi l’ancien régime en croyant avoir servi l’Etat. Nous avons tous compris la leçon et nous servons maintenant l’Etat sans distinction de sa couleur politique. Pourquoi n’appelle-t-on pas ces hauts cadres qui ont la compétence nécessaire pour lutter contre le terrorisme ? ».

M. Mogâadi n’est pas le seul à lancer un tel appel, on le voit par centaines sur les réseaux sociaux et les plateaux télévisés et on l’écoute dans les cafés et par les chauffeurs de taxi. Encore une fois, sur ces mêmes réseaux sociaux et dans cette même rue, les deux responsables des limogeages, Farhat Rajhi et Sihem Ben Sedrine, sont nommément cités et insultés les rendant responsables de toute la débâcle sécuritaire que l’on observe aujourd’hui dans le pays. Idem pour différents dirigeants d’Ennahdha, ayant un passé terroriste et qui se retrouvent aujourd’hui au pouvoir.

On ne comprend pas non plus comment le ministère de l’Intérieur n’a toujours pas un directeur général de la Sûreté nationale, ni comment l’appareil du renseignement n’ait pas retrouvé son efficacité d’avant sa dissolution en 2011. 

 

D’après des sources bien informées, Najem Gharsalli, ministre de l’Intérieur, aurait proposé depuis des mois des remaniements au sein de l’appareil sécuritaire et ces dossiers « dorment » encore sur le bureau de Habib Essid. Ce dernier exige des preuves avant de limoger quiconque et veut éviter toute histoire de règlement de comptes. Quant aux personnes recrutées sous Ali Laârayedh, elles auraient toutes quitté l’Intérieur.

Sauf que voilà, quelles que soient les raisons et les justifications, le résultat est là : le terrorisme est non seulement présent dans les villes, mais il est à 100 mètres du ministère de l’Intérieur et sur l’une des artères principales et des plus fréquentées de la capitale ! Il faut bien que le président de la République en tire les conséquences et désigne un responsable. Même s’il n’est pas coupable, il n’en demeure pas moins qu’il est quand même responsable de la débâcle à cause de sa politique fâcheuse et son retard (voire l’absence) dans la prise de décisions et l’application de ces décisions.

Les 1,5 million d’électeurs de Béji Caïd Essebsi ont voté un programme très clair où la sécurité figure dans la priorité des priorités. Un an après, cette sécurité est absente sans qu’aucun responsable ne soit désigné et sanctionné.

« Habib Essid dégage ! », c’est le titre qu’aucun média n’ose écrire, y compris Business News, au nom de la concorde et de l’unité nationale, mais également au nom de la règle (très juste) qu’un général ne doit pas quitter le champ de guerre.  Jusqu’à quand ? A un moment ou un autre, il faut bien admettre et avouer que le général a des compétences limitées et s’avère être incapable de mener cette guerre. Une armée ne se conduit pas avec la baraka de Sidi Mehrez et une guerre contre le terrorisme ne se mène pas avec des « mesurettes » en langue de bois.

Nizar Bahloul

 

Crédit photo : AFP

26/11/2015 | 19:59
9 min
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Commentaires (39)

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Slaheddiine
| 27-11-2015 20:13
@ l'admirable Kairouan


Si vous me permettiez de traduire votre contribution aux communs des mortels, je retire de votre intervention que toute évolution passe par la rupture avec les pratiques surannées d'un passé révolu, aussi, il ne sert à rien de vouloir à tout prix accrocher au train de l'histoire les pratiques de tribus du VII° siècle sur une population tunisienne du XXI° siècle, non que nous le refusions par principe, mais nous le refusons par les nécessités de l'évolution historique qui nous condamne à l'obligation de nous mettre à l'heure du monde contemporain, comme ont su le faire les peuples d'Amérique, d'Asie et d'Europe. Nier cette évidence de l'évolution du humain et des sociétés humaines c'est nier la rotation de la terre autour du soleil.

Le second point qui éveille mon attention est paradoxalement la nécessité de la mémoire historique sans laquelle l'amnésie pourrait frapper encore plus fort que les plus terribles épidémies qui ont éradiqué par dizaines de millions l'espèce humaine qui l'ont niée. Oui nous avons une histoire commune dans la Tunisie contemporaine, cette histoire ne s'est pas arrêtée à l'occupation du territoire par des populations extérieures, cette longue histoire se poursuit par des étapes évolutives qui nous ont permis de nous libérer de nos occupants mais nous nous sommes pas encore libérés de nos propres dogmes qui pareilles aux lourdes chaînes que portaient aux pieds les esclaves de Tunisie, ces chaînes continuent à nous peser lourdement sur le cerveau du plus grand nombre, pour poursuivre l'emprisonnement mental qui ferme la porte au monde contemporain avec les règles de lecture contemporaines que ce qui se passe dans le monde en matière d'éducation et d'édifications sociales nous concerne en tout premier plan.

Enfin, les croyances surannées qu'un sixième califat serait le messie attendu par le peuple de Tunis est la dernière des absurdités traduite en programme politique des hommes de guerre d'Ennahdha.

Quand nous cesserons de nous courber devant les proxénètes de la religion, quand nous aurons un respect pour les institutions républicaines, quand de la discipline nous ferons une arme révolutionnaire constructive de fraternité, de liberté et d'égalité entre tous les citoyens de la République de Tunisie, alors, ce jours-là, nous aurons rejoint nos frères révolutionnaires de France qui, un jour de l'an 1789, ont, au péril de leur vie, transmis ce gêne humain que fait de nous des être estimables et respectables entre tous, des êtres libres par l'action et par la pensée.

Voilà chère Kairoun ce que m'a inspiré votre remarquable contributioon.

Ayari Nabil
| 27-11-2015 20:12
Ces singe du sinistres Gouvernement, non ni charismes ni Honneurs pour démissionner que voulez vous la Faim justifie les moyens dans les pays sous sous développé

A4
| 27-11-2015 18:27
LION DE GARDE

Vous pouvez prendre, si vous le voulez bien
Un lion de garde pour maison et jardin
Mais ne vous étonnez pas si la demeure
Se trouve violable à toutes les heures
Que l'on vous pique d'un coup bijoux et paillettes
Car hélas, votre lion est une mauviette

Vous pouvez bien penser qu'avec sa stature
Il vous débarrasse des méchants et des durs
Mais soyez certains que vers la fin du mois
Il ne vous restera ni vivres ni toit
Car malgré son allure et ses yeux de pierre
Votre lion de garde n'a pas de crinière

Vous pouvez espérer beaucoup de courage
De ce grand colosse issu de bâtardage
En comptant sur lui et son expérience
Sa technique, son art et même sa science
Mais le jour "J" il ne sera que passif
Vu que l'animal n'a ni canines ni griffes

Vous pouvez l'admirer, l'entendant rugir
En espérant voir toutes vos pommes murir
Quoique son cri et son haussement d'épaule
Rappellent plutôt le cri d'un chaton qui miaule
Et quand de la cueillette vous rentrez bredouille
Vous verrez que la bête n'a même pas de .......

le neutre
| 27-11-2015 17:55
bravo pour le brossage de la situation du pays de 2011 a nos jours.

Lolo69
| 27-11-2015 14:20
Si ces barbares ont décidés de mettre le pays a feu et a sang
Ils le feront sous n importe qu elle gouvernement
Appelons plutôt a l union national
Petit dicton occidental : l union fait la force
Restons solidaire et défendons nous devant CETTE meute de barbares
Vive la DÉMOCRATIE vive la TUNISIE
Ma pensée va droit aux victimes paix a leurs âmes et que dieu viennent en aide a LEURS familles

Kairouan
| 27-11-2015 14:00

@Slaheddiine,

L'evolution est le resultat d'une DISCONTINUITE, mon cher Slaheddiine. Or, un tel pouvoir transformationnel, du a une certaine RUPTURE avec le passe, n'arrive jamais a ceux qui, amnesiques ou pas, veulent perpetuer, en les repliquant, les memes paradigmes, les memes schemes, les memes opinions. Et comme le disait Bachelard: "l'opinion ne pense pas, elle traduit des besoins en connaissances" [1]. En croyant savoir, cette "opinion" contribute par la meme a la consolidation (en les voilant) des obstacles qui bloquent la progression (intellectuelle et scientifique) vers la verite.

Dans ce sens, il me semble que l'experience incarcerale de Fiodor Dostoievski, qu'il consigne dans ce roman "Souvenirs de la maison des morts", lui fut une veritable transformation. Mais Il fallait d'abord qu'il vive et inscrive dans sa chair et son os, cette experience, cette immersion et ce nouveau regard sur les choses, avant d'esperer une quelconque evolution, progression, ou comprehension nouvelle de ce qui constituait pour lui "la realite".

Malheureusement, mon cher Slaheddiine, ce n'est pas "monsieur tout le monde" (Tunisien ou pas) qui puisse etre le receptacle d'un tel affront - auraient certains tendance a appeler ainsi la notion de rupture ou de revolution - aux "habitudes de l'esprit et aux economies de la memoire"[2]. Je dirais, par ailleurs, que ces dernieres ne sont meme pas pour le Tunisien un choix (de methode) qui soit toujours conscient - mais c'est ce que pourtant on appelle chez nous une opinion.

Alors, oui la belle autoroute infernale est non seulement bien pavee, mais elle est tapisse de rouge pour Ennahdha. En parfait Allien de science fiction, cette mouvance trouve toujours en les 'Appels Tunisiens' - deployant plutot leurs cordes vocales, comme par reflexe de Pavlov, a denigerer le Front a REPETITION - cette mouvance, disais-je, trouvera assez de carapaces, de carcasses ou de cadavres d'opinion (c'est au choix dans notre Culture non scientifique) pour assurer sa CONTINUITE . Son incubation, sa reincarnation, ou sa renaissance ('Nahdha') - sont garanties en Tunisie, tant qu'on y craint l'innovation et adore la repetition'

Merci Slaheddiine pour votre inspiration.


[1] (La Formation de l'esprit scientifique.
[2] "Les methodes sont les habitudes de l'esprit et les economies de la memoire", Antoine de rivarol.

Watani
| 27-11-2015 12:58
Dégage n'est plus le slogan actuel par contre assainir est à mon avis le juste mot pour un avenir meilleur pour notre pays. Appliquer la loi pour tout delit et surtout que les informations qui hatisent le feu doivent être punies .la liberté de la presse n'est pas un argument pour remplir des pages et faire ( d'une haba koba )messieurs les juges ne faites pas traîner les affaires de tout delit et soyez crédibles dans vos jugements svp .la Tunisie est pour tous et mériter messieurs les députés la confiance de vos électeurs .pour démissionner demander L'AVIS et L'ACCORD de vos ÉLECTEURS .vous n'êtes pas les maîtres à bord .alors pas de gabaji OK on espère ça .

pit
| 27-11-2015 12:21
À l'instar des films tournés à cinecittà, chez nous tout est façade et décors sans rien derrière, le tout copieusement arrosé de discours inutiles et de phrases pompeuses destinés à nous bercer d'espoir...seuls les morts, eux, sont bien réels. Les criminels arrêtés sont relâchés dans la journée et les mesures annoncées sont sans cesse reportées voire abandonnées. À quand un gouvernement digne de ce nom? Combien de victimes encore pour finalement faire face à nos responsabilités? Nous savons pertinemment qui est l'ennemi de la Tunisie et pourtant le laissons agir à sa guise comme si de rien n'était...il n'y aura jamais plus de sécurité en Tunisie tant que persistera cette politique de l'autruche! Tahia Tounes

Tounsi
| 27-11-2015 12:13
130 morts à Paris et plus de 200 blessés ..mais zero démission en France et en Belgique !!
En fait notre mal nous le connaissons parfaitement mais le remède se trouve surtout outre-Atlantique là ou ceux qui ont donné naissance au gène terroriste jouissent d'un soutien sans faille !!! Qui parle de police parallèle et d'infiltration Nahdhaoui dans les rouages profonds de l'état ???? Qui ose évoquer les dizaines voire les centaines de "libérés post 14 janvier" qui ont rejoint le maquis et se sont faits exploser ??? Et qui ose évoquer comment les criminels ayant fomenté et facilité l'attaque de l'ambassade US ont-ils pu obtenir l'absolution !!!!
Quel monde de fous !!!!!!

cimba
| 27-11-2015 11:40
Ah bon, je croyais que la France était notre guide! 130enterrements et 350 hospitalisation et 0 démission
Pas de démission dans cette phase sinon le terrorisme gagnera des points.