qui autorise
qui porte la responsabilité en cas d'échec
Une séance d’audition a été organisée, cet après-midi du lundi 27 juin 2016, à la Commission de la Réforme administrative, de la bonne gouvernance, de la lutte contre la corruption et du contrôle de la gestion des deniers publics à l’Assemblée des représentants du Peuple (ARP), au cours de laquelle le PDG de Tunisie Telecom a eu à répondre aux questions des députés. L’audition a eu pour thème l’acquisition de l’opérateur téléphonique maltais, Go Malta, par l’opérateur national tunisien, Tunisie Telecom.
Après un exposé au cours duquel le PDG de Tunisie Telecom, Nizar Bouguila, s'est expliqué sur l’utilité et les circonstances de cet achat, plusieurs interventions ont eu lieu pour souligner plusieurs anomalies qui auraient dû décourager la conclusion d’une telle affaire.
Pour les détracteurs de la tractation, ils notent que Malte est un tout petit pays européen, que l’opérateur est de petite taille, qu’il est déficitaire et endetté sans oublier le conflit d’intérêt prévalant à plus d’un titre. En effet, toujours selon les personnes hostiles à cet achat, le conflit d’intérêt réside dans le fait que le partenaire émirati à TT est, en même temps, actionnaire à hauteur de 65% dans Go Malta, que la Banque suisse avec laquelle a traité la partie tunisienne et la même que celle qui traite avec la société maltaise sans oublier que le bureau d’études consultant a une appartenance politique proche du ministre des Télécommunications.
Prenant la parole, Nizar Bouguila a tenu à mettre en exergue que Malte est un pays européen solide, que Go Malta est une société bénéficiaire et que ne pouvant investir dans un grand pays européen, cette acquisition permet à TT d’entrer sur le marché européen et d’améliorer les prestations au profit des Tunisiens à l’étranger.
Deux représentants de Tunisie Telecom ont pris la parole pour souligner que le traitement avec le Crédit suisse a eu lieu suite à des négociations avec d’autres parties financières, mais cette banque a offert le crédit le plus avantageux avec un taux d’intérêt très raisonnable sachant que cet établissement banquier connaît très bien le principe du conflit d’intérêt à éviter et il l’interdit dans toutes ses tractations.
Ils ont précisé, ensuite, que TT traite avec les bureaux d’études les plus réputés mondialement alors que les décisions à propos de cette tractation ont été prises dans le cadre du Conseil d’administration, composé de 8 membres sans, toutefois, la présence du membre émirati.
Une séance d’audition a été organisée, cet après-midi du lundi 27 juin 2016, à la Commission de la Réforme administrative, de la bonne gouvernance, de la lutte contre la corruption et du contrôle de la gestion des deniers publics à l’Assemblée des représentants du Peuple (ARP), au cours de laquelle le PDG de Tunisie Telecom a eu à répondre aux questions des députés. L’audition a eu pour thème l’acquisition de l’opérateur téléphonique maltais, Go Malta, par l’opérateur national tunisien, Tunisie Telecom.
Après un exposé au cours duquel le PDG de Tunisie Telecom, Nizar Bouguila, s'est expliqué sur l’utilité et les circonstances de cet achat, plusieurs interventions ont eu lieu pour souligner plusieurs anomalies qui auraient dû décourager la conclusion d’une telle affaire.
Pour les détracteurs de la tractation, ils notent que Malte est un tout petit pays européen, que l’opérateur est de petite taille, qu’il est déficitaire et endetté sans oublier le conflit d’intérêt prévalant à plus d’un titre. En effet, toujours selon les personnes hostiles à cet achat, le conflit d’intérêt réside dans le fait que le partenaire émirati à TT est, en même temps, actionnaire à hauteur de 65% dans Go Malta, que la Banque suisse avec laquelle a traité la partie tunisienne et la même que celle qui traite avec la société maltaise sans oublier que le bureau d’études consultant a une appartenance politique proche du ministre des Télécommunications.
Prenant la parole, Nizar Bouguila a tenu à mettre en exergue que Malte est un pays européen solide, que Go Malta est une société bénéficiaire et que ne pouvant investir dans un grand pays européen, cette acquisition permet à TT d’entrer sur le marché européen et d’améliorer les prestations au profit des Tunisiens à l’étranger.
Deux représentants de Tunisie Telecom ont pris la parole pour souligner que le traitement avec le Crédit suisse a eu lieu suite à des négociations avec d’autres parties financières, mais cette banque a offert le crédit le plus avantageux avec un taux d’intérêt très raisonnable sachant que cet établissement banquier connaît très bien le principe du conflit d’intérêt à éviter et il l’interdit dans toutes ses tractations.
Ils ont précisé, ensuite, que TT traite avec les bureaux d’études les plus réputés mondialement alors que les décisions à propos de cette tractation ont été prises dans le cadre du Conseil d’administration, composé de 8 membres sans, toutefois, la présence du membre émirati.