Le ministre de l’Intérieur par intérim, Ghazi Jeribi est revenu sur l’article paru sur « Mondafrique » rédigé par Nicolas Beau concernant « un éventuel putsch planifié entre Lotfi Brahem et les Emiratis », affirmant que toute information relayée par les médias est analysée minutieusement, sans recourir précipitamment à la justice.
« Nous traitons les informations sérieusement, sans précipitation. Le recours à la justice n’est pas systématique. Nous procédons d’abord à une analyse objective, et s’il y a suffisamment de preuves solides, on ouvre une enquête », indique Ghazi Jeribi, ce mardi 12 juin 2018, dans une déclaration rapportée par Mosaïque Fm.
D’autre part, il a démenti les informations faisant état de la mise en place d’une unité sécuritaire spéciale chargée de retrouver l’ancien ministre de l’Intérieur, Najem Gharsalli : « Tous les citoyens tunisiens sont traités sur le même pied d’égalité. Tous les dossiers sont traités de la même manière et selon les techniques d’usage au sein du ministère », assure-t-il.
S.H
Commentaires (12)
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ENTRE FICTION ET REALITE
Ceci dit , Que reproche - t on au juste à Lotfi brahem ? d'avoir des velléités pustchistes ? d'être l'émule de ben ali entrain de fomenter un second 7 novembre ? Deux événements , l'un avéré , l'autre non établi alimentent les folles rumeurs quant aux intentions déloyales de l'ancien ministre de l'intérieur : le troublant séjour en arabie saoudite ou il fut reçu (et raccompagné) avec tous les égards dus à un chef d'état et dont rien n'a filtré encore moins que ses hôtes l'auraient incité à " agir " ; la mystérieuse rencontre de Djerba avec le patron des services secrets émirati objet du branle-bas actuel dont le sieur Beau s'est fait l'écho et dont rien ne permet de dire qu'elle a réuni un duo conspirationniste . De minces indices ne pouvant servir de preuves irréfutables ou de présomptions fortes à une inculpation . Des faits certes discutables politiquement mais qui ne résisteraient pas devant une cour de justice soucieuse d'équité pour mener à une condamnation . D'autant plus que ni la teneur des entretiens de ryadh ni l'objet de l'aparté de Djerba n'ont été révélés par le biais d'une source sûre et fiable , auquel s'ajoute l'attitude passive du gouvernement qui entretient le flou ne formulant aucune réaction de nature à lever le voile sur une affaire qui prend des proportions inquiétantes et la posture de l'intéressé lui - même qui n'a opposé aucun démenti aux suspicions qui le frappent préférant se murer dans le silence . A moins que la longue visite en arabie saoudite n'ait été décidé par le gouvernement dans le cadre des relations d'état à état et que la rencontre de Djerba ne s'avère être un fake new de mauvais goût . Auquel cas la responsabilité de ceux qui ont jeté l'opprobre sur l'ex commandant en chef de la garde nationale doit être
engagée .
la grande faillite!
Bientôt la Justice militaire tranchera dans cette affaire.
Je m'arrête là, parce que je ne suis ni contre Lotfi Brahem ni avec lui. Il y va de la sécurité de notre Patrie la Tunisie. Parler dans le vide sans attendre les résultats juridiques des deux Justices civile et militaire de notre deuxième République tunisienne de régime parlementaire, serait une folie malhonnête et sans le moindre sérieux envers tout le monde.
Bientôt la Justice militaire tranchera dans cette affaire.
Nous sommes toujours dupes!
Un scénario a la Merdogan
gharssalli citoyen ordinaire!
Un peu d'imagination, Monsieur le Ministre !
Mais "retrouver l'ancien ministre de l'Intérieur, Gharsalli", c'est si difficile que ça, dans un pays si méthodiquement quadrillé ? Allons, Monsieur le Ministre, allons : un peu d'imagination, et vos services tomberont vite fait sur cet infâme personnage!
L'hydre benaliste à l'affût
S'il eut été aussi un sécuritaire aussi retors que benali, il aurait réussi dans les circonstances actuelles
Un problème fondamental se pose en Tunisie, non résolu pour cause notamment de lutte anti-terroriste :
l'éradication de l'état-policier parasite au profit d'un Etat de Droit
Nombre de cadres sécuritaires sont nostalgiques de l'ère benali, où le système sécuritaire était une véritable caste, ce qui a conduit ce pauvre pays à l'effondrement
Nombre de cadres sécuritaires n'ont que mépris et aversion pour la démocratie, parce que ce système remet en cause leurs privilèges
Une partie de ces cadres n'oeuvre pas pour l'intérêt de la Tunisie et de sa Souveraineté, mais oeuvre pour leurs propres intérêts, à l'instar de la caste militaire algérienne.
ils sont littéralement à vendre, et constituent de véritables dangers pour l'intégrité nationale de ce pays;
Cette partie non négligeable de l'appareil sécuritaire tunisien est incommodée par la remise en cause de la connivence entre certains réseaux de l'ombre, notamment sahéliens, et leurs "protecteurs" .
Lotfi Brahem a réussi en peu de temps - et c'est inquiétant- à cloisonner hermétiquement le Ministère de l'Intérieur , à son profit
Avec la complicité active de cadres sécuritaires de haut niveau
Le gouvernement n'a pas contrôlé la situation , notamment au niveau du renseignement; c'est une preuve accablante de faiblesse et d'incompétence; ce sont certains services secrets étrangers qui ont alerté le gouvernement
Ou bien la frange benaliste de la structure sécuritaire sera éradiquée, ou bien la démocratie tunisienne mourra;