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Ghannouchi : Le président de la République devra obligatoirement présenter un certificat médical (vidéo)
16/09/2014 | 1
min
Ghannouchi : Le président de la République devra obligatoirement présenter un certificat médical (vidéo)
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Lors d’une interview accordée à la journaliste Meriem Belkadhi, et diffusée sur la chaîne Nessma Tv dans la soirée du mardi 16 septembre 2014, le leader d’Ennahdha, Rached Ghannouchi, est revenu sur les critères que devra réunir le futur président de la République. « Le président tunisien devra être sain physiquement mais aussi mentalement […] Un certificat attestant de ses capacités mentales et physiques devra lui être demandé, notamment compte tenu de la situation amère par laquelle la Tunisie est passée, et ce depuis 1969, et afin d’éviter que cela ne se reproduise », a-t-il dit.
Si le leader du parti islamiste argumente en citant l’exemple de Bourguiba, l'analogie est aisée avec le cas de Moncef Marzouki qu’il semble viser par ces propos. En effet, accusé par de nombreuses personnalités de troubles psychiatriques, Moncef Marzouki, actuel président de la République, est appelé depuis des mois à prouver son état de santé mentale.  Chose qu’il a promis de faire, sans y donner suite.

S’exprimant encore sur le sujet de la présidentielle, Rached Ghannouchi a affirmé que son parti  a tranché, lors de la réunion de son conseil de la Choura, sur son candidat, et ce, en optant pour un président consensuel. Ceci dit, le nom du candidat en question n’a pas encore été tranché, précise-t-il, tout en soulignant qu’Ennahdha n’exclut personne pour le moment, tant que certains critères sont respectés. Au sujet de la candidature de Béji Caïd Essebsi, Rached Ghannouchi soutient que son parti est contre l’exclusion  tout en appelant le candidat de Nidaa Tounes à « privilégier l’union, éviter les discours diviseurs et ne pas se laisser guider par les voix de l'extrême gauche et les extrémistes, à l'intérieur ou à l'extérieur de Nidaa Tounes ».

« Nous privilégions l’intérêt national et nous sommes convaincus que le pays ne supportera pas qu’un parti s’accapare le pouvoir », dit-il en expliquant la volonté d'Ennahdha de ne pas présenter son propre candidat à la présidentielle. Et d’ajouter : « Si Ennahdha remporte les législatives et la présidentielle, que restera-t-il aux autres ? » dit-il tout en assurant sa conviction que son parti remportera les prochaines législatives.

Par ailleurs Rached Ghannouchi est revenu sur l’éventuelle candidature de Mehdi Jomâa à la présidence en n’excluant pas que l’actuel chef du gouvernement soit le candidat consensuel auquel appelle Ennahdha. M. Ghannouchi a refusé de se prononcer clairement quant au soutien d'Ennahdha de cette candidature, en affirmant que, à l’heure actuelle, Mehdi Jomâa n’a pas encore précisé s’il avait l’intention de se présenter et en rappelant que la nomination de ce dernier a émané du Dialogue national.

S.T.
16/09/2014 | 1
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