Mais ayez au moins l'honnêteté de ne plus demander d'aides et de crédits à cet occident que vous haïssez.
Faites la prière pour les devises, après tout ça marche pour la pluie!
Le philosophe et économiste américain, auteur du célèbre essai, « La fin du monde et le dernier homme », Francis Fukuyama, était l’invité ce matin du mardi 16 janvier 2018, de Wessim Ben Larbi, sur Express FM.
Le philosophe, également chercheur en sciences politiques a estimé que la Tunisie qui a réussi une transition démocratique « partielle », a encore des défis à relever. Pour Francis Fukuyama, la démocratie repose sur trois piliers ; Un Etat qui représente et sert le peuple dans toute sa diversité, la suprématie de la loi et son application équitable, et l’exercice démocratique.
« Tenir des élections est la partie la plus facile et la plus simple du processus, ce dont la Tunisie a besoin urgemment en ce moment c’est de renfoncer sa croissance. Le problème du pays est qu’il agit comme un pays développé en termes de protection sociale et de force syndicale notamment, or, la Tunisie n’a pas atteint le stade d’ « industrialisation » qui lui permettrait de soutenir ce modèle dans la durée » a estimé le chercheur.
« La Tunisie a besoin d’un secteur privé fort et d’encourager l’entreprenariat, cela suppose de réduire le niveau de régulations et de créer un environnement favorable dans lequel le gouvernement doit apprendre à se retirer » a souligné Francis Fukuyama.
Si une économie libérale était la solution pour une croissance économique en Tunisie, le chercheur a appelé à se tourner vers des modèles comme la Chine ou l’Inde qui ont « réalisé une croissance grâce à leur ouverture sur la mondialisation » estimant que là était le seul moyen de réaliser la croissance espérée et que ces modèles sont ceux à suivre.
Il a ajouté que le secteur privé est celui qui réalisera nécessairement la croissance permettant à l’Etat de remplir ses caisses et que donc le secteur privé n’est pas une menace à la démocratie ou à l’Etat mais en est au contraire une des bases. « Le gouvernement doit analyser en profondeur les obstacles à la croissance et les traiter. Le réformes sont nécessaires et un dialogue est essentiel pour expliquer les raisons de ces réformes et mieux les adapter » a poursuivi M. Fukuyama.
M.B.Z
Le philosophe et économiste américain, auteur du célèbre essai, « La fin du monde et le dernier homme », Francis Fukuyama, était l’invité ce matin du mardi 16 janvier 2018, de Wessim Ben Larbi, sur Express FM.
Le philosophe, également chercheur en sciences politiques a estimé que la Tunisie qui a réussi une transition démocratique « partielle », a encore des défis à relever. Pour Francis Fukuyama, la démocratie repose sur trois piliers ; Un Etat qui représente et sert le peuple dans toute sa diversité, la suprématie de la loi et son application équitable, et l’exercice démocratique.
« Tenir des élections est la partie la plus facile et la plus simple du processus, ce dont la Tunisie a besoin urgemment en ce moment c’est de renfoncer sa croissance. Le problème du pays est qu’il agit comme un pays développé en termes de protection sociale et de force syndicale notamment, or, la Tunisie n’a pas atteint le stade d’ « industrialisation » qui lui permettrait de soutenir ce modèle dans la durée » a estimé le chercheur.
« La Tunisie a besoin d’un secteur privé fort et d’encourager l’entreprenariat, cela suppose de réduire le niveau de régulations et de créer un environnement favorable dans lequel le gouvernement doit apprendre à se retirer » a souligné Francis Fukuyama.
Si une économie libérale était la solution pour une croissance économique en Tunisie, le chercheur a appelé à se tourner vers des modèles comme la Chine ou l’Inde qui ont « réalisé une croissance grâce à leur ouverture sur la mondialisation » estimant que là était le seul moyen de réaliser la croissance espérée et que ces modèles sont ceux à suivre.
Il a ajouté que le secteur privé est celui qui réalisera nécessairement la croissance permettant à l’Etat de remplir ses caisses et que donc le secteur privé n’est pas une menace à la démocratie ou à l’Etat mais en est au contraire une des bases. « Le gouvernement doit analyser en profondeur les obstacles à la croissance et les traiter. Le réformes sont nécessaires et un dialogue est essentiel pour expliquer les raisons de ces réformes et mieux les adapter » a poursuivi M. Fukuyama.
M.B.Z