A l’occasion de la fête du travail, le secrétaire général de l’UGTT, Houcine Abassi, a prononcé ce vendredi, 1er mai 2015, un discours depuis le balcon du siège historique de l’UGTT, à la place Mohamed Ali.

Au début de son discours, M. Abassi a appelé les manifestants à une minute de silence en mémoire des martyrs de la Tunisie, avant de se féliciter du bilan des trois dernières années au cours desquelles l’organisation a joué, dit-il, un rôle fondamental, via le Dialogue national, dans l’achèvement du parcours démocratique et l’apaisement du climat politique, tendu à l’époque.

Houcine Abassi a, par ailleurs, considéré que l’UGTT était victime de dénigrement et de mensonges visant à retourner l’opinion publique contre elle et créer de l’instabilité pour servir des fins personnelles ainsi que les intérêts de certaines catégories. M. Abassi a dénoncé, dans le même contexte, l’amalgame malsain entre le terrorisme et les grèves, rappelant que le droit de grève est garanti par la Constitution. « Nous réitérons ceci. Nous n’acceptons pas de ridiculiser notre organisation ni de s’attaquer à ses symboles » a-t-il souligné sur un ton ferme.

Et de poursuivre « Personne ne nous dissuadera de lutter contre la précarité de l’emploi ni contre la marginalisation ». Le chef de la centrale syndicale a également appelé à lutter contre l’évasion fiscale et à alléger la charge fiscale pour les travailleurs. Il a aussi tenu à préciser qu’il n’a rien contre le capital, mais qu’il est contre les hommes d’affaires qui ne respectent pas la loi et cherchent à réaliser des profits au détriment des autres.