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Ferid Belhaj : le nouveau gouvernement doit poursuivre les réformes et les mener à terme !
20/01/2020 | 14:22
1 min
Ferid Belhaj : le nouveau gouvernement doit poursuivre les réformes et les mener à terme !

 

Ferid Belhaj, vice-président du Groupe de la Banque mondiale pour la Région Moyen-Orient et Afrique du Nord était l’invité ce lundi 20 janvier 2020, d’Elyes Gharbi sur Mosaïque FM.

 

Ferid Belhaj a d’abord tenu à rappeler la position de partenaire privilégié qu’occupe la Tunisie depuis 1958 à la Banque mondiale, statut qui lui a valu une aide substantielle de la part de ce partenaire auprès duquel le pays jouit d’une crédibilité solide.

« La relation qu’entretient la Tunisie avec la Banque mondiale est une relation horizontale d’égal à égal. La Banque mondiale a apporté son aide à la Tunisie après la révolution de 2011 avec des sommes estimées à 2 milliards et 700 millions de dollars. Si certaines réformes ont été engagées, elles n’ont pas été menées jusqu’au bout et le nouveau gouvernement devra se présenter en avril à Washington pour les Rencontres du printemps avec un programme clair », a-t-il ajouté.

 

Le vice-président de la Banque mondiale pour la région MENA, a souligné que le nouveau gouvernement doit rapidement être mis en place car les délais sont serrés et que les enjeux sont très importants

« Nous sommes à la disposition du gouvernement. Une fois formé nous avons des propositions claires et chiffrées à lui soumettre mais il devra prendre les réformes à bras le corps et achever le travail entamé. Le rendez-vous en avril est crucial et la Tunisie a une opportunité qu’elle ne doit absolument pas manquer. Certaines choses, à l’instar du système de compensation doivent être revues. Nous avons eu des rencontres avec Noureddine Taboubi et Samir Majoul et ils nous ont clairement dit que nous n’avions pas à 100% tort », a-t-il expliqué.

 

 

M.B.Z

20/01/2020 | 14:22
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Commentaires
A__Zut !
Belhaj w'zamzem, w'ja ...
a posté le 20-01-2020 à 16:28
Avec de telles déclarations, on peut se demander si le pays ne devrait pas faire l'économie d'un gouvernement pour se faire carrément piloter par la BM !
Houcine
La B. M. et les peuples.
a posté le 20-01-2020 à 16:23
La B. M. Est une institution entre les mains des Occidentaux et sert leurs choix économiques et politiques.
Ses rapports aux pays du Tiers Monde ne sont pas "horizontaux" et ce langage policé est diplomatique.
En évoquant des rencontres, qu'on peut nommer conditionnelles, avec L'UGTT et d'autres, son représentant indique bien qu'il veut peser sur les orientations du futur gouvernement et si clairement qu'il suggère la fin ou la diminution de certaines subventions ou "compensations, selon son jargon.
On voit bien que ce qui est visé ce sont les aides aux denrées de base qui, jusqu'alors, allégeaient la vie des plus modestes.
Donc, pas d'horizontalité, mais des rapports de créancier à débiteur. Ou d'emprunteur à créancier.
Attention à ne pas céder aux sirènes de l'ultra-libéralisme qui prône les privatisations comme seule forme de gestion des institutions sociales, comme cela se produit ailleurs avec leur lot de casse sociale.

DHEJ
Mais de quelles réformes parle ce mec?
a posté le 20-01-2020 à 15:19
Ca fait depuis la convention de la Marsa de 1883 qu'on parle de réformes au point que la Tunisie est déjà à la REFORME!

Mais rien ne sera fait car la seule et unique "modification et amélioration" ou le fameux KAIZEN que le gouvernement doit entreprendre est...

A suivre!