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Fadhel Abdelkefi : La chute du dinar a fait que nous sommes devenus plus compétitifs
21/06/2017 | 10:12
2 min
Fadhel Abdelkefi : La chute du dinar a fait que nous sommes devenus plus compétitifs

Lors de son intervention sur Cap FM ce mercredi 21 juin 2017, le ministre de l’Investissement et de la Coopération internationale et ministre des Finances par intérim, Fadhel Abdelkefi, a évoqué le déblocage de la deuxième tranche du FMI, la chute du dinar face aux principales monnaies et la lutte contre la corruption « qui commence ».

 

A l’adresse de ceux qui voient d’un mauvais œil l’endettement du pays, M. Abdelkefi a rappelé que lorsqu’un pays double en 5 années son budget, comme ce fût le cas dans la Tunisie post-révolution, et qu’en parallèle les rentrées diminuent, « l’endettement devient un mal nécessaire. Nous avons en parallèle l’ambition de créer de la croissance avec cet argent ».

 

Fadhel Abdelkefi a également dit qu’à ce stade « nous connaissons bien les problèmes dont nous souffrons mais aussi leurs solutions ». Il ajoute que malgré la situation difficile dans laquelle nous sommes, il reste convaincu que nous avons un grand potentiel. « Cette décision de débloquer la deuxième tranche est politique », a-t-il souligné.

 

Lors de son allocution, le ministre a évoqué la crise de confiance interne dont souffre le pays et a souligné qu’historiquement, après la seconde guerre mondiale, les pays qui ont pu repartir sont ceux qui ont eu confiance en eux et en leurs dirigeants.

Par rapport au glissement du dinar en revanche, il explique que : « La chute du dinar a fait que nous sommes devenus plus compétitifs par rapport à nos concurrents. On parle ici d’une dévaluation compétitive ! ».

 

Concernant la lutte contre la corruption, M. Abdelkefi a assuré que « ce n’est pas un slogan ». « C’est une guerre sur le moyen terme que nous avons commencé mais que d’autres après nous finiront ! ».

Pour le ministre, la Tunisie d’aujourd’hui a traversé les mers et se trouve actuellement devant un petit lac, celui de la relance économique. « La balle est dans notre camp. Il nous faut mettre les bases des projets futurs ! ».

 

S.A

 

 

21/06/2017 | 10:12
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Commentaires (41)

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boss
| 27-07-2017 08:31
Bon, moi personnellement j'ai préféré de quitter la tunisie et vivre dans le monde moderne, rabbi m3akom lool !!!!

URMAX
| 23-06-2017 11:13
...
Investisseur, bailleurs de fonds, multinationales, ...
Ceux-là aussi peuvent être intéressés ...
...
à condition, bien sur que le climat socio-politique et sécuritaire du pays en question soit aussi favorable.
...
Et ceci, plus précisément le climat social, peut constituer notre "talon d'Achille" :
1/ Nous sommes "réputés" pour nos grèves ;
2/ Nous réclamons sans cesse des augmentations salariales pour un travail que nous sommes presque incapables de fournir correctement.
"Correctement" voulant dire :
- Ponctualité : Si le travail commence à 08h00, on n'arrive pas à son boulot à 08h00, mais à 07h45 ! C'est la production qui commence à 08h00 !!! Café, journaux et bavardages ne font pas partie de la production. Cela doit donc se faire "avant" !
...
Et les téléphones portables avec lesquels des employés passent parfois plus d'une heure à se raconter le feuilleton de la veille ou à commenter le dernier match de foot ...
...
Ces habitudes exécrables, n'encouragent certainement pas de nouveaux investisseurs chez-nous.
...
Cela doit cesser ; il faut que nous nous responsabilisons d'avantage quant au travail que nous sommes sensés produire et pour lequel nous sommes payés !
...
URMAX

URMAX
| 23-06-2017 10:48
...
Une schématique très simplifié :
...
Un produit "X" est manufacturé chez-nous à 10 DT/unité.
* Supposons un premier taux de change Dinar Tunisien / Euro de "2" ; ceci équivaudrait à une acquisition (hors transport & frais de douane) de 5 Euros l'unité sur l'international.
* Supposons, maintenant - de part la conjoncture - une dévaluation du Dinar avec un nouveau taux de change DT / Euro de "3" (ce qui sera probablement bientôt le cas !) : L'acquisition du produit "X" sur l'international passera alors de 5 à 3,333 Euros ; donc une baisse significative du prix de vente sur l'international (mais toujours à 10 DT chez-nous) suscitant plus d'intérêt pour d'éventuel acquéreurs.
...
URMAX

MuskD
| 22-06-2017 23:12
J'aimerai bien que l'on m'explique comment la chute du Dinard peut rendre plus compétitif !! Pauvre Tunisie !

Letranger
| 22-06-2017 12:50
"... le mettre au niveau de l'Éthiopie ou du Viet Nam..."

Le Vietnam se débrouille surement mieux que la Tunisie, et tu sais pourquoi ?
Parce que les Vietnamiens ne sont pas des Tunisiens. Si tu veux faire l'effort, tu vas comprendre.

Letranger
| 22-06-2017 12:36
"...Une monnaie subit une dévaluation lorsque les autorités monétaires décident d'abaisser son taux de change par rapport à une monnaie de référence..."

"...Diminution de la valeur de quelque chose, dépréciation : Dévalorisation du pouvoir d'achat. Perte de crédit, d'efficacité, de prestige : La dévalorisation d'une politique. Dépréciation de quelqu'un ; action de dévaloriser : Il se complaît à la dévalorisation systématique de lui-même.

La dévaluation est volontaire et préparée, la dévalorisation est subie.

Le Dinar n'a pas été dévalué, mais il est dévalorisé, et semble-t-il que même dévalorisé il est encore surévalué.

Toujours à pédaler à côté du vélo...

Flax
| 22-06-2017 10:12
La chute du dinard nous rend competitif???
Oui,a condition que nos exportations
depassent nos importations.
Et c'est loin d'etre le cas.

tounsi
| 22-06-2017 09:32
la dévaluation d'une monnaie est généralement suivie d'une aggravation du déficit commercial, sur le court terme.
Sur le moyen et long terme, il s'agit d'un moyen de redressement de l'économie, si les bonnes mesures sont prises (limitation des importations principalement). Le marché tendra à s'auto réguler en réduisant les importations non nécessaires.
Ne pas oublier que le dinar tunisien ne vaut malheureusement pas grand chose sur les marchés internationaux niveau demande. Certains économistes disent même qu'il est surévalué actuellement par rapport à sa vrai valeur

Crow
| 22-06-2017 08:52
Le ministre nous expliquer que la chute du dinar est bénéfique pour le pays...le même langage que tenait les anciens ministres de Ben Ali..Sauf que ce gouvernement n'est pas capable de prévoir le cours du dinar par rapport à l'usd ou l'euro...un euro à 3 dt ou à 4 dt..c'est fort probable. Ce ministre n'est ni capable d'anticiper la variation du cours encore moins de rationaliser les importations qui sont payées en devise aussi...et compte tenu du fait que nous importons presque tout, le citoyen lambda s'appauvrit de jour en jour.

L'economiste
| 22-06-2017 08:48
Le seul impact de la dévaluation du dinars est la baisse du coût de la main d'oeuvre pour les entreprises offshores, sinon elles menacent de quitter le pays pour se relocaliser ailleurs. C'est la seule lecture valable de ce sujet. Cette stratégie lowcost ne fera jamais de la tunisie un pays a forte valeur ajoutée.