Alors, tout ce que vous pourriez dire de lui et de ses initiatives comportementales glissera sur la carapace étanche dont Ennahdha l'a revêtu !
En fait, c'est bien la preuve que, même nahdhawi, ce maire manque singulièrement d'instruction!
Les maires d’Ennahdha sont tombés sur la tête. Ils ont été élus pour un poste municipal et ils se croient tout permis. Celle de Tunis veut le titre de secrétaire d’Etat, celui de Sfax exige une voiture de luxe et celui de Bizerte convoque un journaliste pour instruction !
C’est notre confrère d’Oxygène FM, Badreddine Araar, qui est ciblé par cette convocation hors du commun et en violation flagrante de plusieurs textes du décret-loi 115 relatif à la presse.
Ainsi, le maire nahdhaoui Kamel Ben Amara a adressé à Oxygène FM un courrier officiel en bonne et due forme, signé par ses soins, suite à un post « Facebook », publié par le journaliste sur sa page personnelle. Quel rapport entre la page personnelle du journaliste, la radio et sa direction ? Seul le maire le sait ! Dans ce courrier, le maire demande au directeur d’Oxygène FM d’inviter son journaliste à se présenter à la mairie et à assister aujourd’hui, mercredi 17 octobre 2018 (il a écrit mercredi 14 dans sa convocation), à une réunion pour enquête et information à propos d’un incident dans une station de louages relevé par le journaliste sur sa page personnelle.
Le maire justifie son courrier par la bonne volonté de la radio de préserver sa transparence et sa crédibilité en relayant les informations !
Encore un peu et ce Nahdhaoui va dresser des procès en bonne et due forme pour les journalistes !
Bon à rappeler, pour le maire, l’article 11 du décret-loi cité indique que « le journaliste ne peut faire l’objet d’aucune pression, de n’importe quelle autorité et il ne peut être également exiger d’un quelconque journaliste ou d’une quelconque personne participant à la confection de la matière journalistique de révéler ses sources d’information, sauf autorisation du juge judiciaire compétent et sous réserve que ces informations soient relatives à des infractions présentant un risque grave pour l’intégrité physique d’autrui, que leur divulgation soit nécessaire pour prévenir la commission de telles infractions et qu’elles soient du type d’informations ne pouvant être obtenues par tout autre moyen ».
Toute infraction à cet article 11 est punie de la peine d’outrage à fonctionnaire public ou assimilé, prévue à l’article 123 du code pénal.
R.B.H
Les maires d’Ennahdha sont tombés sur la tête. Ils ont été élus pour un poste municipal et ils se croient tout permis. Celle de Tunis veut le titre de secrétaire d’Etat, celui de Sfax exige une voiture de luxe et celui de Bizerte convoque un journaliste pour instruction !
C’est notre confrère d’Oxygène FM, Badreddine Araar, qui est ciblé par cette convocation hors du commun et en violation flagrante de plusieurs textes du décret-loi 115 relatif à la presse.
Ainsi, le maire nahdhaoui Kamel Ben Amara a adressé à Oxygène FM un courrier officiel en bonne et due forme, signé par ses soins, suite à un post « Facebook », publié par le journaliste sur sa page personnelle. Quel rapport entre la page personnelle du journaliste, la radio et sa direction ? Seul le maire le sait ! Dans ce courrier, le maire demande au directeur d’Oxygène FM d’inviter son journaliste à se présenter à la mairie et à assister aujourd’hui, mercredi 17 octobre 2018 (il a écrit mercredi 14 dans sa convocation), à une réunion pour enquête et information à propos d’un incident dans une station de louages relevé par le journaliste sur sa page personnelle.
Le maire justifie son courrier par la bonne volonté de la radio de préserver sa transparence et sa crédibilité en relayant les informations !
Encore un peu et ce Nahdhaoui va dresser des procès en bonne et due forme pour les journalistes !
Bon à rappeler, pour le maire, l’article 11 du décret-loi cité indique que « le journaliste ne peut faire l’objet d’aucune pression, de n’importe quelle autorité et il ne peut être également exiger d’un quelconque journaliste ou d’une quelconque personne participant à la confection de la matière journalistique de révéler ses sources d’information, sauf autorisation du juge judiciaire compétent et sous réserve que ces informations soient relatives à des infractions présentant un risque grave pour l’intégrité physique d’autrui, que leur divulgation soit nécessaire pour prévenir la commission de telles infractions et qu’elles soient du type d’informations ne pouvant être obtenues par tout autre moyen ».
Toute infraction à cet article 11 est punie de la peine d’outrage à fonctionnaire public ou assimilé, prévue à l’article 123 du code pénal.
R.B.H