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En prévision d'une intervention en Libye, le ministère du Commerce se prépare
13/02/2016 | 16:25
1 min
En prévision d'une intervention en Libye, le ministère du Commerce se prépare

 

Le ministre du Commerce Mohsen Hassen a indiqué, dans une déclaration à Mosaïque Fm ce samedi 13 février 2016, que le gouvernement tunisien espère qu’il n’y aura pas de frappes contre la Libye.

 

Mais, au cas où une intervention est déclenchée  et que les Libyens se réfugient par milliers dans notre pays, comme cela a été le cas en 2011, M. Hassen a précisé que le gouvernement tunisien est en train de préparer un stock des «produits sensibles» pour pouvoir répondre à une demande supplémentaire sans hausse des prix.

 

On apprend que le département du Commerce coopère avec les professionnels (agriculteurs, commerçants et industriels) pour faire des stocks au niveau des produits de première nécessité : viandes blanches, œufs, lait, etc.

 

I.N

13/02/2016 | 16:25
1 min
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Commentaires (11)

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Letranger
| 14-02-2016 19:55
Je lis sur beaucoup de "posts" que la "guerre civile" menace la Tunisie.
Quelque éminent politologue peut-il me dire : qui contre qui ?
J'ai compris l'IRA , j'ai compris la Saint Barthélémy,mais en Tunisie, quels seront les acteurs d'une éventuelle "guerre civile"?
Vous pouvez me traiter d'ignare ... si vous me donnez une réponse cohérente.
J'ai bien ma petite idée, mais j'ai besoin de l'avis d'éminents politologues.
Et je ne dois pas être le seul.

retraité
| 14-02-2016 10:15
arretez cette propaganda inutile et cessez de faire peur les tunisiens,les touristes et les investisseurs étrangers et travaillez sérieusement pour le développement du pays en réduisant le chomage ,la pauvreté ,l'exclusion et les régions de l'interieur .Il nya pas d'exode de lybiens comme en 2011 car cette foi-ci s'il y aurait un bombardement sous couvert de l'ONU avec l'accord des deux gouvernement lybiens et uniquement sur les positions de DAECH qui sont localisés sur Syrte ,Derna etc qui sont de nos frontières qui sont bien controlées par le gouvernement de Tripoli et qui de temps à autre les autorités tunisiennes pour les obliger à lui faire des concessions .

Mabrouka
| 14-02-2016 09:04
Il s agit de Mezri Haddad et non Mezri Chkir
Sorry....

Professeur de droit
| 14-02-2016 03:35
Le sujet évoqué est tellement grave, que j'estime qu'il est du devoir de tous ceux qui aiment ce pays et qui, comme moi, ont une modeste expérience internationale, de donner leur contribution. Et voici la mienne :
1 - S'il est vrai qu'une intervention militaire internationale est envisagée en Libye, il est faux de laisser croire que LA LIBYE SERA ATTAQUEE PAR L'OTAN , comme le fut l'Irak ou l'Afghanistan, ou meme Kaddhafi en 2011.
2 - La différence entre les exemples citées et la situation d'aujourd'hui est que dans le premier cas, ON A FRAPPE DES ETATS, LEUR GOUVERNEMENT, LEUR CAPITALE ET LEUR ARMEE NATIONALE.
Il est donc normal que cela déclenche le chaos et que la population ne trouve d'autre issue que la fuite à l'étranger.
4 - Aujourd'hui, la Libye a deux pouvoirs politiques différents (Le juriste que je suis évite le mot gouvernement, dans ce cas), un A l'OUEST et l'autre A l'EST (on pourrait dire un à gauche et un à droite du pays, si l'on considère la carte géographique scolaire). Et UNE ZONE DAECH AU CENTRE du pays ( on pourrait dire au milieu, encerclé par les deux pouvoirs libyens).
5 - Avec l'accord de l'ONU, les grandes puissances, CHINE ET RUSSIE COMPRIS (et ceci n'est pas un détail), étudient une action de soutien aux deux pouvoirs libyens, pour éliminer DAECH de Syrte.
6 - Militairement, SYRTE est un piège dont on ne peut pas s'échapper , face à un adversaire qui a la maitrise du ciel. Les seuls combattants de Kaddhafi qui ont survécus, sont ceux dont les officiers étaient assez intelligents pour refuser de suivre Kaddhafi dans l'idée ( tactiquement stupide) de se replier sur Syrte, quand l'Ouest et l'Est étaient aux mains des forces hostiles ( c'est la situation actuelle de DAECH).
7 - Il faudrait croire que les troupes de DAECH connaissent la Libye mieux que les unités d'élite de Kaddhafi, pour croire que DAECH s'échapperait de Syrte. A mon avis, sauf si ceux qui les ont amené à Syrte ( soyons adultes,ce ne sont pas les américains, Le général Al Sissi a revelé au monde entier qui c'est) négocient leur retour vivant en Syrie par la mer, ils n'échapperont pas à l'extermination par Les factions LIBYENNES, certes appuyées par un blocus aérien de l'OTAN.
8 - Mais le seul bombardement de la ville de Syrte (regrettable pour les familles qui y sont bloquées) n'a pas vocation à déclencher la fuite des libyens de Tripolitaine (qui seront , eux-mêmes, les attaquants) en masse vers la Tunisie. Un mouvement des plus aisés qui, comme partout, ne restent jamais en pays en conflit est certain, mais je doute d'une exode massive, comme lorsque les avions de l'OTAN tiraient sur les résidences privées à Tripoli. Ce n'est absolument pas comparable.
9 - Cette intervention est possible, mais loin d'etre certaine : L'ONU ne donnera le feu vert que s'il y a un accord entre les parties libyennes, pour dire qui "héritera" de Syrte nettoyée par les frappes aériennes. Et ça, c'est plus difficile à obtenir que l'entrée des refugiés syriens au Qatar!
10. le gouvernement a raison de prévoir des réserves, car prévoir est son devoir. Et en matière des stocks alimentaires, il vaut mieux en avoir trop qu'en manquer. Mais il n y a pas de raison de semer la panique dans notre population. Les rares promoteurs tunisiens peuvent abandonner leurs projets et les rares investisseurs reporter leur arrivée chez nous. Et on n'a pas besoin de ça.
Je suis triste, car c'est l'Etat qui devait faire, dans les medias nationaux, ce que je fais dans les colonnes de ce modeste journal.

Gardien
| 14-02-2016 01:58
Pourquoi les pays d'islam cherche toujours jeter la responsabilité pour leurs conflictes aux autres.
Depuis 800 ans ils sont en guerre contre leurs frères en croyance. Sous le prétexte de croyance on lutte pour l'hégémonie sur les peuples islamique.
On meurtre au nom d'Allah et le vrai successeur de Mohammed - seulement pour le pouvoir.
Les Imams ne font qu'empêcher les gens de penser leur-mêmes et aussi d'avancer économiquement.
Les autres états ne sont pas des anges, mais Le Printemps l'Arabe est la suite d'un oppression total qui prend au Citoyens chaque dignité et l'air à respirer.
Les plus pires sont ceux qui demande pour soi d'être les vrais gardien de croyance: Les rois wahabites et les Mullahs en Iran.
Toujours quand on a melé la politique et la croyance les sociétés seront détruit!
C'est compte pour chaque Religion!
Ainsi on ne sera jamais surmonter la haine, la guerre et la déstruction.
Dans les états islamique les dirigeants abusent leur pouvoir contre leurs peuples, pour garder leur richesse et bambuchent au frais des pauvres.En faire passer les traditions comme règles religieux on les tient Sous curatel. Le manque d'instruction les empêche de pénétrer cette hypocrisie.
à l'Europe les Citoyens ont réussit de se libérer de cet curatel, malgré on doit toujours garder ceux qui ont le pouvoir.
La Religion n'a pas aucun droit d'opposer les gens - elle est une Chose privée et chacun à le droit de croire ce qu'il veut.
Séparer l'état et les Religion va libérer des frontières en pensant et les permettre à avancer.
Ce sont toujours les gens au pouvoir - si ca est dans le monde ou dans la Religion-qui ont peur de perdre le pouvoir!

Mabrouka
| 13-02-2016 21:37
Nous qui observons, étudions et décryptons la géopolitique américaine depuis des lustres, savons que ses théoriciens et stratèges ne sont pas les machiavéliques que certains croient. Les Occidentaux en général et les Américains en particulier ne savent pas tout, ne contrôlent pas tout et ne prévoient pas tout. Bien souvent, au contraire, ils commettent des erreurs qu'un étudiant en licence de géopolitique ou de stratégie ne ferait pas. Depuis la Seconde Guerre mondiale, l'histoire foisonne d'exemples. Déjà dans mon livre «La face cachée de la révolution tunisienne. Islamisme et Occident : une alliance à haut risque» (septembre 2011), je m'adressais à mes lecteurs tunisiens dans ces termes : «Que je vous le dise tout de suite : derrière cette ivresse de la liberté et ce triomphe de la démocratie, se profilent trois poisons mortels : la tentation de l'islamisme, la sublimation de l'anarchisme et l'abandon de la souveraineté. Au cas où mes compatriotes ne le sauraient pas encore, il y a pire que la dictature : l'anarchie. Et il y a plus tragique que l'anarchie : la guerre civile. Et il y a plus affligeant que la guerre civile : le retour au colonialisme» (page 27).
Pour ce qui est de l'islamisme, mes compatriotes l'ont connu et ils s'y sont habitués tels les esclaves de la caverne chez Platon. Pour ce qui est de l'anarchisme, nous le vivons sporadiquement depuis janvier 2011. Pour ce qui est du terrorisme, nous allons le connaître de façon encore plus douloureuse et intense. Pour ce qui est de l'abandon de la souveraineté, c'est un fait indéniable et une affliction de tous les jours, que mes compatriotes ne ressentent pas comme telle et auquel ils se sont également habitués. Il ne reste plus que la guerre civile et le retour, pas seulement symbolique, mais physique du colonialisme. La guerre civile n'est plus très loin parce que tous ses ingrédients sont réunis. Les voici dans le désordre :
- la haine de classe, comme diraient les marxistes, est à son paroxysme,
- le régionalisme n'a jamais été aussi exacerbé qu'aujourd'hui,
- la situation économique n'a jamais été aussi désastreuse,
- le chômage n'a jamais été aussi élevé, avec bientôt un million de chômeurs,
- les susceptibilités et suspicions confessionnelles entre sunnites et une jeune et récente communauté chiite sont de plus en plus visibles,
- les cellules terroristes dormantes se comptent par milliers,
- les islamo-terroristes expédiés en Syrie sont de plus en plus nombreux à regagner la Tunisie, ou à stationner en Libye en attendant le moment opportun,
- l'esprit daéchien est en métastase continue, dans les villages comme dans les villes,
- des armes de toutes espèces sont stockées dans l'ensemble du territoire national par la branche secrète d'Ennahdha,
-les ministères de la Défense, de l'Intérieur et de la Justice phagocytés par les Frères musulmans tunisiens,
- de très importants trésors de guerre en argent amassés par Ennahdha en Tunisie et dans des banques étrangères,
- la présence en Tunisie des services secrets du monde entier, à l'exception peut-être de la Somalie et de la principauté de Monaco,
- un grands nombre de mercenaires tunisiens travaillant pour des pays arabes, européens, américains, y compris pour Israël,
- la présence en Tunisie de plus d'un million et demi de Libyens, pour la plupart des pro-Kadhafi qui en veulent aux Tunisiens d'avoir contribué à la destruction de leur pays,
- plus d'un million de Libyens supplémentaires sont attendus en Tunisie, dès que la guerre (imminente) contre leur pays va se déclencher, etc.
Si tous les ingrédients sont réunis, il est par contre difficile de deviner quel sera l'élément ou l'événement déclencheur d'une guerre civile en Tunisie. Peut-être à l'instar du Liban naguère, où les différentes factions palestiniennes sont entrées en conflit avec leurs supporters locaux, les Libyens pro-Kadhafi et leurs alliés tunisiens locaux peuvent s'affronter aux Libyens d'Abdelhakim Belhadj et leurs mercenaires locaux. La mèche qui mettra le feu dans la poudrière pourrait être aussi, à l'instar de l'Algérie en 1992, un sursaut patriotique de l'armée tunisienne contre Ennahdha. Dans cette hypothèse, le chef des Frères musulmans, Rached Ghannouchi, n'hésitera pas un instant à mettre le feu à la Tunisie. Il en a l'audace, l'envie, l'argent, les armes, les mercenaires, les alliés étrangers et l'armée secrète. La mèche à la poudre pourrait être aussi un scénario à l'ivoirienne, ou à l'ukrainienne, ou encore à la yéménite' J'ignore la nature de son élément déclencheur, ainsi que la durée et l'ampleur de cette guerre civile conjecturable, mais je suis intimement persuadé qu'elle va survenir.
Si l'Histoire m'a entièrement donné raison dans tout ce que j'ai pu dire ou écrire depuis janvier 2011, aussi bien sur la Tunisie que sur la Libye, ou la Syrie, ou l'Egypte, ou même la France avec le terrorisme qui l'a frappé, j'espère qu'elle me démentira cette fois-ci.
Mezri Haddad
Philosophe et ancien ambassadeur

Mabrouka
| 13-02-2016 21:32
En trois fois, j'ai déjà tweeté jeudi dernier ce qui suit : Primo - «Comme autrefois la guerre contre Al-Qaïda en Afghanistan, j'approuve la guerre contre Daech en Libye, mais à une seule condition !» Secundo ' «A condition qu'elle ne tourne pas en croisade coloniale comme ce fut le cas de l'Irak en 2003.» Tertio ' «La guerre est une chose bien trop sérieuse pour ne pas la confier aux marchands d'armes et aux lobbys pétroliers !»
Vendredi, j'ai tweeté que «l'intervention militaire contre la Libye pourrait provoquer la guerre civile en Tunisie. En sociologie, cela s'appelle effet d'agrégation». Ce que je ne pouvais pas expliquer longuement sur Twitter, je vais essayer de le faire ici. Sans jouer les Cassandre, ce que je vous annonce ici n'est pas une prophétie, mais de la prospective. Ce qui pourrait advenir de la Tunisie n'a pas été écrit par la main d'Allah (le fameux maktoub) dont les islamistes seraient les dépositaires «légaux» et les ambassadeurs sur terre, mais par la trahison des «élites» et la stupidité des peuples pavlovisés. Je ne reviendrai pas ici sur ce que j'avais déclaré dès janvier 2011, et écrit depuis cette date au sujet du «printemps arabe» en général et sur la «Révolution du jasmin» en particulier. Pas plus que sur les véritables objectifs politiques, stratégiques, géopolitiques et économiques de la croisade quataro-turco-anglo-franco-américaine contre la Libye en 2011. Ni sur les raisons personnelles, intimes et psychologiques de Nicolas Sarkozy d'aller casser de l'Arabe en Libye sous le prétexte fallacieux «d'éviter un bain de sang à Benghazi». Une guerre dont le «philosophe» Bernard-Henri Lévy n'a jamais été l'inspirateur, et encore moins le stratège, comme il voulait le faire croire, mais tout juste le mégaphone médiatique pour anesthésier une opinion publique culturellement prédisposée à défendre les grandes causes humanitaires. Mon propos n'est pas ici l'histoire immédiate, mais le présent imminent. Pourquoi je pense que «l'intervention militaire contre la Libye pourrait provoquer la guerre civile en Tunisie» ? Et pourquoi j'ai précisé qu'en «sociologie, cela s'appelle effet d'agrégation». Dans le jargon sociologique, un effet d'agrégation signifie plus simplement une conséquence indésirable ou secondaire qui est inhérente à toute résolution ultime indépendamment de sa nature. Dans toutes les décisions politiques, économiques, militaires..., par lesquelles un pouvoir quelconque chercherait à atteindre l'objectif X ou Z, il y a toujours les conséquences Y, W... que le décideur n'a pas prévues, conjecturées ou anticipées, soit par une foi excessive dans sa prospective, soit par manque de connaissances des sociétés ou des civilisations impliquées par sa décision, soit encore par déformation idéologique. Pour ne prendre que cet exemple, en décidant de mettre à exécution le projet néoconservateur de Grand Moyen-Orient (GMO), dont le «printemps arabe» (qui avait des causes endogènes et objectives indéniables) n'était que le logo marketing, en décidant la déstabilisation de la Tunisie et de l'Egypte, la destruction de la Libye et de la Syrie en soutenant les Frères musulmans et en ralliant à sa cause «démocratique» les anciens d'Al-Qaïda et les ex-djihadistes d'Afghanistan, de Tchétchénie, d'Algérie et de Bosnie, le monde occidental ne s'attendait guère à ce retour de boomerang : métastase de l'islamo-terrorisme dans le monde arabe, en Afrique, en Europe et même en Amérique du Nord, radicalisation de ses propres binationaux qu'on appelle en France les jeunes de la diversité ( !), inédite invasion de l'Europe par des millions de réfugiés venus du Sud' Ces événements qui ont surpris et affecté l'Europe relèvent des effets d'agrégation, exactement comme la guerre civile qui pourrait ravager la Tunisie dans les mois et les années qui viennent. D'aucuns penseraient que cette éventuelle guerre civile ne serait pas la conséquence secondaire ou indésirable du «printemps arabe», mais au contraire son but recherché. Même si je l'avais soutenue et étayée dans le cas de l'Irak et celui de la Syrie, je laisse en l'occurrence cette thèse aux amateurs du conspirationnisme. En d'autres termes, je pense que cette guerre civile sera l'effet secondaire ultime, car ceux qui ont «libéré» la Tunisie de son indépendance auraient tout fait, y compris en lui attribuant un prix Nobel de la paix, pour préserver le bon paradigme tunisien du sinistre «printemps arabe».

Sami
| 13-02-2016 21:06
Certains en Tunisie apelle la guerre de tous leur v'ux et veulent k´elle intervienne pour développer leur petit bizness et faire plaisir à leur amis mais malheureusement pour eux elle n'aura pas lieu

mizaanoun
| 13-02-2016 19:19
Il n'y a plus aucun doute sur la nouvelle invasion de la Libye. Peu importe le prétexte de la présence périlleuse des différents groupes « terroristes » islamistes ou non. Depuis la fin de la première intervention de mars 2011 par l'OTAN, qui a presque tout détruit, on est entré dans la deuxième phase, de cette destruction. Les dirigeants tunisiens qui font semblant d'être pris au dépourvu prennent le peuple pour un peuple d'idiots, d'imbéciles et d'ignorants.

D'aucuns se demandent pourquoi, il n'y a pas eu dès le départ l'occupation de la Libye. Eh bien ce n'est pas ainsi qu'agissent les stratèges occidentaux. D'abord il faut détruire les pays complètement et le vider au maximum possible de leurs habitants, soit par la mort sous les bombes, soit par l'exode soit les deux en même temps.

Et ainsi par la suite ils reconstruisent à leur manière. C'est ainsi qu'ils ont agi partout jusqu'à présent. La destruction de l'Afghanistan n'est pas encore achevée et ça dure depuis les années 70 du siècle passé. La destruction de l'Irak non plus n'est pas fini et ça dure depuis le jour où ' malheureusement ' l'Irak est tombé dans le piège tendu par les oligarchies du Golfe qui l'ont poussé ' sur recommandation urgente des usaméricains ' d'entrer en guerre contre la Révolution en Iran. Et ce n'est pas un hasard l'apparition de DAECH ou l'état islamique avec comme capitale Mosul et une extension vers l'Est de la Syrie.

À présent à part le cas de la Libye où la destruction n'est pas achevée, ils s'attellent d'une forme ou d'une autre à la destruction aussi de la Syrie. Qui aurait pensé en 1970-1980 qu'aujourd'hui on va trouver des milliers d'enfants irakiens et syriens perdus ou vendus en Europe et ailleurs dans le monde ? ' À eux se sont joints à eux les libyens que les dirigeants tunisiens se préparent disent-ils à « faire de leur mieux » pour les accueillir ou les exploiter, comme le font les dirigeants turc et libanais actuellement avec les pauvres syriens qui se sont réfugiés dans ces deux pays. Quant aux afghans qui ont pu se réfugier quelque part ils l'ont fait dans les pays voisins comme le Pakistan ou l'Iran et subissent les mêmes calvaires.

C'est la nouvelle forme adoptée par les puissances occidentales pour faire de la politique d'autant plus qu'une exigence suprême les obligent à faire la « paix », la paix des cimetières autour des sionistes installés en Palestine et ainsi leur projet de faire d'Al-Quds devenu Yerushaláyim appelée à devenir la capitale du monde !

Par conséquent les allemands et les usaméricains ne vont pas arriver, mais ils sont déjà sur place et en action, seulement ils n'ont pas encore commencé avec les gros moyens. À coup sûr, et, quoi qu'on dise du côté des dirigeants tunisiens qui n'ont pas changé la ligne politique du pays, une ligne totalement alignée ou intégrée dans la mondialisation, ils se préparent eux aussi à tirer profit de cette deuxième phase de destruction de la Libye. Les bombes et les guerres peuvent aussi constituer une bonne aubaine pour certains. Les dirigeants pakistanais n'ont rien perdu de la destruction de l'Afghanistan, tout au contraire, ils ne cessent d'en tirer profit. Mais le peuple pakistanais reste embourbé dans la misère. De la même manière les dirigeants turcs ont bien tiré profit de la destruction de la Syrie. Ce sont des milliards qui entrent dans leurs poches mais le peuple turc en lui-même subit le même sort que le peuple pakistanais. Et des 10 millions kurdes ' turcs il n'est même pas besoin d'en parler. Erdogan a demandé et reçu 3 milliards d'euros de Merkel pour retenir une partie des pauvres réfugiés syriens et irakiens. « Business is Business » pour Erdogan qui s'est fait déjà construire un palais de Versailles avec 1.000 chambres.

En conclusion devant leurs incapacités d'inventer la moindre solution politique pour transformer les structures économiques du pays, les dirigeants tunisiens brûlent d'envie de voir la boule de feu dévaster encore plus la Libye. Ça va leur permettre de faire taire les manifestations et les protestations des pauvres du pays et particulièrement ceux du sud, de Abou Kamach à Borj El Khadhra et en remontant vers le nord vers Gabès et Gafsa, Sidi Bouzid, Kasserine etc. qui vont voir toute la région transformé en un Waziristân. Ce n'est pas un hasard que lors de son dernier voyage aux USA, BCE soit revenu avec le diplôme de « Tunisie, Allié Majeur en dehors des membres directs de l'OTAN » premier pas pour devenir membre à part entière lors de sa rencontre avec Obama le 19 mai passé 2015. C'est certainement lors de cette visite qu'il a été mis au parfum de la deuxième phase de la destruction de la Libye. Si ce n'est pas lui directement qui a discuté des détails se sont les généraux et le groupe qui l'ont accompagné qui l'ont fait avec leurs « homologues » usaméricains. Par conséquent bientôt, on n'aura plus de manifestations ni des jeunes qui font 400 kilomètres à pieds pour faire entendre leurs cris à Tunis.

moha
| 13-02-2016 17:23
Avant la guerre en Libye il faut l autorisation de l onu et ça met du temps
la pauvre tunisie est en retard sur toute la politique nationale et internationale
par contre au niveau religieux au top