Imed Aissa, médecin anesthésiste réanimateur a lancé un cri de détresse à la suite de la grève des agents du Centre national de transfusion sanguine de Tunis, ce mardi 12 juin 2018, soulignant qu’ils ont refusé d'assurer les prélèvements pour dons de sang même pour les situations urgentes de patients critiques.
Le médecin affirme que les agents réclament la prime de l'Aïd et prennent les patients en otage.
« Qu'en aurait-il été s'il s'agissait d'un membre de leur famille ? Pourquoi ces formes extrêmes de revendications salariales ? C'est comme cela qu'ils ont compris la liberté d'expression et les libertés politiques ? Nous sommes scandalisés par ce mouvement de grève et attendons une attitude responsable des instances syndicales qui ne peuvent cautionner ces agissements dangereux sauf à perdre toute légitimité à nos yeux », s’indigne-t-il.
Et à M. Aissa de conclure : « Heureusement que la banque du sang militaire travaille ce qui nous a permis de sauver notre patiente. Honneurs à nos militaires pour leur sens des responsabilités ».
S.H
Commentaires (10)
CommenterAU SUIVANT,a qui le tour
Dans un pays qui se respecte
Des bouffons
***
Quand même, je trouve curieux que le CTS n'ait aucun stock, il travaille au jour le jour ? en comptant sur les réserves militaires ? Curieuse gestion.
En France, où le personnel gréviste est soumis à la réquisition pour assurer un service minimum, ces agents seraient mis à pied immédiatement et licencié sans indemnités. Nul n'est irremplaçable. Qu'ils s'étouffent avec leur prime s'ils l'obtiennent malgré tout.
Et pas une poche de sang pour ces *** le jour où ils en auront besoin.
CRIMINELS....
La dernière !
La prime de l'aid!
Et donc grève. Et ce n'est que le début des grèves de l'aid!
A licencier
Les syndicats sont devenus de vrais terroristes et mafieux
C'est scandaleux !
C'est un comportement purement égoïste et ils méritent des poursuites judiciaires et des sanctions pénales !