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En cas d'échec, le dialogue national doit être confié à la présidence de la République
07/12/2013 | 1
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En cas d'échec, le dialogue national doit être confié à la présidence de la République
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Imed Daïmi, secrétaire général du parti du Congrès pour la République (CPR) était l’invité, ce soir du samedi 7 décembre 2013, de l’émission « Rencontre spéciale » sur la chaîne de télévision Al Wataniya 1, pour parler de deux principaux thèmes de l’heure, en l’occurrence le dialogue national et le Livre noir.

Pour le premier volet, M. Daïmi a répété, à satiété, les mêmes arguments qu’il a tenus, ces derniers temps, sur les différents plateaux radiotélévisés ainsi qu’à travers les réseaux sociaux.
Le CPR n’a pas signé la feuille de route et la suite des événements lui ont donné raison, affirme t-il avant d’ajouter en substance : «Nous avions prévu exactement le scénario actuel dans le sens où les objectifs indiqués dans ladite feuille étaient irréalistes ».

Le SG du CPR précise, par ailleurs, que son parti n’a jamais cherché à entraver le dialogue, mais ce sont d’autres parties qui se reconnaîtront, plus précisément un parti assez influent au sein de la Centrale syndicale. D’où les accusations lancées à l’égard du Quartet et à sa tête l’UGTT d’être derrière l’échec du dialogue car il s’est auto-octroyé le rôle d’acteur après avoir été un médiateur.

Imed Daïmi estime, également, que son parti est contre l’octroi d’un délai de dix jours supplémentaires, car cela coïncide avec la veille de la célébration du 3ème anniversaire du déclenchement de la révolution et pourrait conduire, en cas d’annonce d’échec, à des perturbations aux conséquences graves et imprévisibles. Il s’est même dit persuadé qu’un consensus serait trouvé dès le début de la semaine prochaine.

En résumé, M. Daïmi assure que ce sont les tiraillements entre politiciens qui sont à l’origine du blocage du dialogue tout en accusant certains partis de l’opposition d’avoir des tendances putschistes  en voulant, coûte que coûte, faire chuter le régime par la force. Il a conclu ce volet en disant que l’alternative à un éventuel échec existe bel et bien et qu'elle réside dans la poursuite du dialogue tout en le plaçant sous les auspices de la présidence de la République.

Abordant le second volet, le SG du CPR a commencé par éluder la question concernant le démarrage de l’élaboration du Livre noir sous sa direction du temps où il occupait le poste de directeur du Cabinet présidentiel avant de défendre, farouchement, la décision de l’édition de ce livre.
M. Daïmi considère que l’institution de la présidence de la République est souveraine et qu’elle n’est pas tenue à se conformer aux astreintes de la loi pour une question aussi exceptionnelle que celle de la découverte et la révélation de la vérité aux Tunisiens.
Plus encore, Imed Daïmi se dit étonné que des voix s’élèvent contre cette œuvre qui a, au moins, le mérite d’avoir secoué certains, plus particulièrement ceux chargés de la justice transitionnelle.
En somme, le SG du CPR réaffirme le soutien de son parti à la présidence de la République dans cette affaire.


Noureddine H.

07/12/2013 | 1
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