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Tribunes
Emploi : Nous continuons à perdre un temps précieux III De la réforme de l'Education Nationale
23/04/2016 | 21:17
14 min
Emploi : Nous continuons à perdre un temps précieux III
 De la réforme de l'Education Nationale


Dans l’article précédent, nous avons identifié quatre problèmes de l’emploi qui se répartissent en deux catégories : celle du flux et celle du stock. Cet article s’articulera autour de la problématique P3 (flux) : Il s’agit d’arrêter la sortie chaque année, de diplômés «mal formés» de l’Enseignement Supérieur (ES) et de la Formation Professionnelle (FP) d’une part, et celui des élèves quasi analphabètes renvoyés de l’Education (EN), auxquels la Réforme est sensée trouver une solution d’autre part. Qu’en est-il en réalité ?

Il est indéniable que le Ministre de l’Education fait un travail louable. La conduite de la Consultation Nationale sur la Réforme, en est un exemple. Mais cette réforme, de par ses résultats (Rapport Général Nov. 2015), dont la lecture critique fait l’objet de cet article, risque de ne pas répondre aux questions fondamentales relatives à l’Emploi et à la FP considérée comme le plus grand programme d’emploi. Pour le montrer, nous aborderons dans un premier temps les questions de Gouvernance, de structure et de méthodes pour analyser par la suite, quelques-uns des principaux problèmes et recommandations soulevés au niveau du rapport de la Réforme.


1. Lors de la consultation nationale, des fondamentaux tel que les orientations stratégiques ou le profil du sortant etc. ont été élaborés uniquement au niveau du sous-système EN.  
 Ils ne peuvent pas, ils ne doivent pas être élaborées à ce niveau, mais dans le cadre du système global pouvant engager les différents intervenants (EN, FP et ES). Présidée par le Chef du Gouvernement, avec la présence active du Ministre de l’Emploi, une Commission composée des Ministres concernées, de représentants de l’ARP, de la Présidence, des premiers responsables des principaux partis politiques et organisations nationales (UGTT, UTICA, UTAP …), aurait été le cadre idéal. Une note d’orientation aurait fixé les grands objectifs du système d’Education et de qualification (grands problèmes à résoudre, principales caractéristiques du citoyen de demain, ses qualifications minimales, etc.) et tracé ainsi le contour de la réforme de chaque composante du système. Cette note enrichie par des débats publics, deviendrait, directive.

2. La lecture du rapport de synthèse montre l’absence de méthode, ou de ce que les instances internationales appellent, format. Nous trouvons ainsi mélangés, problèmes à résoudre et solutions, problèmes pertinents sans solutions prévues ou l’inverse etc.
 Tous les rapports, y compris ceux des régions auraient dû être rédigés selon le même format ! Dans l’article I, j’en avais présenté un.   

3. Les acteurs sont l’UGTT, l’Institut Arabe des Droits de l’Homme et le Ministère. Les autres, représentant les différents Ministères, la Société Civile etc., participaient-ils à titre individuel ou institutionnel ?
 Etaient-ils présents juste pour enrichir les débats ou avaient-ils un point de vu de leurs institutions ? Le nombre important de participants ne plaide pas pour une participation institutionnelle, mais individuelle, et alimente le doute sur, au moins la capacité du dialogue à résoudre les problèmes autres que pédagogiques.

4. En plus, l’absence d’une étude d’évaluation de la situation actuelle et notamment celle des filières, des contenus, etc., laisse planer le doute sur la pertinence des avis des participants.
 Avons-nous le droit de continuer à planifier l’avenir de nos enfants sans évaluation scientifique du présent ? N’est-ce pas une question de gouvernance ?

5. Le bras de fer ayant opposé le Ministère à l’UGTT n’a-t-il pas marqué les esprits au point qu’un accord sur la réforme, risque d’être considéré bon pour le pays ?
Or, les discussions avec l’UGTT se déroulent en fait, entre collègues, puisqu’ils sont presque tous des enseignants ou d’anciens enseignants. Ils sont donc juges et partie ; Cela veut dire qu’un maillon manque pour éviter les soupçons éventuels sur l’objectivité des résultats ou du moins sur leur exhaustivité.
 Comme proposé dans l’article «Pour un Système National d’Education et de Qualification» (La Presse du 13-04-2011), Ce maillon aurait pu, justement, être le système national d’éducation et de qualification (SNEQ). Il serait composé du préscolaire, de l’école de base, de l’école secondaire, de la FP, et de l’ES (la Formation militaire étant intégrée selon le niveau, au sous-système concerné). Chaque composante doit se concevoir comme un sous-système du SNEQ. Il s’agit de l’institutionnalisation de la vision globale permettant d’éviter l’improvisation des réformes sans diagnostic et sans véritable identification des problèmes. Sa gouvernance serait basée sur l’approche client. Chaque cycle de formation, depuis le préscolaire, a pour client (travaille pour) le cycle suivant, éventuellement la FP, l’ES ou le marché de l’emploi. Les cycles préscolaire et primaire travaillent aussi, pour «la Société», pour ses valeurs et ses ambitions pour la construction du Citoyen. Enfin, les parents d’élèves sont aussi, clients (sauf peut-être pour l’ES). Il serait naturel que les clients de chaque cycle, président à sa destinée. Leurs représentants, constitueraient un genre de Conseil d’Administration. Au niveau global, une Gouvernance Centrale (GC) regroupant les Ministres concernés et le Ministre de l’Emploi, en tant que client final, traiterait toutes les questions structurelles ou stratégiques. Elle serait appuyée par une Institution indépendante (IIE) chargées de procéder à des évaluations périodiques et objectives de chaque produit de chaque sous-système. (Cette idée sera explicitée dans un prochain article).  



Remarque 1. Le profil du sortant de l’école (Cf. Rapport page 7) est décliné comme suit : … identité arabo-musulmane … ; citoyen libre … ; capable d’initiative efficace et innovante ; capable d’assurer ses responsabilités dans la vie et le travail ; ayant une personnalité équilibrée … ; possédant les compétences du 21ième siècle ; maitrisant la communication et les nouvelles technologies.
 Je vous laisse comparer avec les objectifs visés par la formation en ECOSSE : former des élèves qui réussissent, des individus qui ont confiance en eux, des citoyens responsables, des individus autonomes, créatifs, capables d’initiatives.
Une référence au respect, de la valeur travail (y compris manuel), aux petits métiers, au gout du risque etc. peut se trouver chez un individu autonome qui a confiance en lui et pas nécessairement chez quelqu’un qui maitrise les nouvelles technologies. Peut-être qu’on aurait pu se limiter aux grandes valeurs ?

Remarque 2. Dans le Tableau page 9 (Gouvernance et Direction), les recommandations ne sont pas liées aux limites évoquées. Par exemple, l’absence de la culture de l’évaluation, ne lui correspond aucune proposition.
 Sachant que les experts travailleront sur les recommandations, ils risquent de ne pas en tenir compte. Pourtant, résoudre ce problème, me parait essentiel pour lutter contre l’inefficacité de l’Administration (d’une manière générale).
 La GC du SNEQ (Cf. point 5), assurerait régulièrement l’évaluation, y compris celle du rendement de l’Education (Cf. Rapport page 20) et ce, par l’intermédiaire de l’IIE dont les attributions seraient,
a)     de mettre à la disposition de chaque sous-système les informations relatives aux autres sous-systèmes et au monde du travail pour l’aider à mieux tenir compte de leurs exigences.
b)     de procéder aux évaluations internes et externes
c)     de réaliser les études stratégiques relatives à tous les aspects de l’Education et de la qualification en rapport avec l’Emploi et notamment, de procéder à une planification intégrée de tout le SNEQ.

Remarque 3. A l’inverse (toujours en page 9), il est proposé la création des Conseils suivants sans préciser les raisons et sans expliciter les problèmes qu’ils auront à résoudre : i) un Conseil supérieur et des Conseils Régionaux de l’Education ; ii) des Conseils d’Etablissements ; iii) diverses structures participatives (comme le conseil pédagogique …)
 La mise en place du SNEQ donnerait un sens à ces conseils. Le Conseil d’Etablissement (Cf. Rapport page 9) jouerait un rôle en rapport avec ce genre de Conseil d’Administration de chaque cycle prévu par le SNEQ. Le Conseil supérieur de l’Education débattrait des orientations pédagogiques et harmoniserait l’approche du cycle primaire et celle du secondaire (cf. Rapport page 13). Il serait en outre un partenaire de la GC, au même titre que les Conseils Scientifiques des Universités.

Remarque 4. L’ES est absent de la «vision structurelle de construction du Système» (Cf. Rapport page 14).
 Le rôle de la GC est justement de faire en sorte que la construction du Système soit l’œuvre de tous les intervenants.

Remarque 5. Dans la page 20, le Rapport recommande de multiplier les évaluations des élèves et d’assurer le feedback permettant à l’enseignant d’opérer d’éventuels rectifications/ ajustements, mais n’évoque quasiment pas l’évaluation externe.
 L’approche client, fondement du SNEQ, permettrait le feedback pour la plupart des évaluations internes. L’IIE assurerait les évaluations externes notamment à travers le networking des cycles primaire, préparatoire, secondaire et supérieur.

Remarque 6. En page 27, le Rapport déplore l’absence de mécanisme national qui transcende les Ministères, centralise l’information relative à l’orientation scolaire, universitaire et professionnelle et élabore les stratégies.
 Ce constat est partagé et le SNEQ est un élément de réponse : i) La GC élaborerait la stratégie en matière d’orientation et établirait les articulations entre les diverses composantes du SNEQ et l’emploi ; ii) L’IIE, mécanisme national répond à la recommandation en matière d’information.

Remarque 7. Les éléments suivants, diagnostic ou recommandation, concernent la FP :
- «Absence de filières capables de récupérer les abandons du système scolaire en raison de l’excellent niveau dans les matières de base, exigé … », (Cf. Rapport page 27,) ;
- «Faire de l’Education Professionnelle une option à part …. »  (Cf. Rapport page 28) ;
- «Réhabiliter le collège préparatoire technique en tant qu’école de la deuxième chance ouverte devant les élèves incapables de poursuivre leurs études dans la voie du collège préparatoire général, en précisant qu’il s’agit d’une école des métiers … » ; «Varier les filières du secondaire en introduisant une filière technologique et/ou professionnelle conduisant au baccalauréat technologique … » (Cf. rapport page 29).

 Ces éléments expriment la volonté de l’EN à résoudre le problème des abandons scolaires, devenu préoccupant, par la création d’un système parallèle de FP. Celui-là même qui a été abandonné par la loi d’orientation de 1993 et conforté par la loi de 2008. En effet, avant 93, la FP avait une vocation sociale de repêchage des exclus par une formation au rabais. Désormais, la FP «… est l’une des principales composantes du dispositif national de préparation des ressources humaines et l’un des leviers du développement ». Elle a pour but, «en complémentarité et en synergie avec les secteurs de l’éducation, de l’ES et de l’emploi, de qualifier les demandeurs de formation sur les plans professionnel, social et culturel ; de développer les capacités professionnelles des travailleurs et de doter l’entreprise économique des moyens d’améliorer sa productivité et d’accroître sa compétitivité.» Article 1 de la loi n° 2008-10 du 11 février 2008, relative à la FP.
 Le contribuable a payé quelques centaines de milliards pour construire un système de FP répondant aux besoins de l’économie et non à la demande sociale de formation permettant récupération des exclus. Préserver et valoriser cet acquis, est un devoir national.
 En principe, le respect de la loi, préserverait l’acquis ; à charge des responsables d’y veiller. Voici quelques arguments en faveur de cette orientation.
1.  Le problème est-il bien posé ? Pourquoi y-a-t-il des exclus ? Est-ce une fatalité ou un problème génétique ? Et si on posait la question de l’inefficacité de l’école ? Elle est peut-être incapable de les intéresser ?     
2. Et puis de quelle excellence parle-t-on ? Regardez les diplômés de l’Université. Rares sont ceux qui savent écrire et parler correctement l’Arabe ou le Français !
3. Pourquoi ne pas prendre pour exemple le système éducatif allemand ? Il «repose sur le concept de la Bildung, notion qui associe l'acquisition du savoir au développement de soi : l'enfant doit grandir et se développer selon son propre rythme et ses compétences individuelles». Développée par Wilhelm von Humboldt en 1800, cette conception «repose sur le principe que l'enfant participe activement au processus de formation («Bildung») auquel le professeur prend part lui aussi. La Bildung se réfère à un processus où l’individu trouve lui-même son chemin vers sa propre identité.» L'éducation allemande ne met donc pas l'accent sur la transmission du savoir, mais sur l’épanouissement de la personnalité de l'enfant. Elle vise à former des enfants équilibrés et aptes à vivre en collectivité.»
4.    Je sais que la Tunisie n’est pas l’Allemagne, mais est-ce que le tunisien est génétiquement réduit, pour que chaque année, on en déclare 100000 incapables d’étudier ? Traduisons le concept Humboldt dans le contexte de la réforme. Il remplace tout autre commentaire.
-     interdire l’exclusion des enfants de l’école et interdire toute discrimination entre les élèves pour une question de niveau. Quelle que soit la solution adoptée, Eviter de dire qu’elle concerne les élèves faibles dans telle ou telle matière, mais plutôt, qu’elle concerne ceux qui en préfèrent d’autres. Cela leur éviterait de se sentir défaillants, d’être en échec moral et de devenir complexés dès leurs jeunes âges. Ils deviennent rancuniers et puis après, qui sait ?
-    Eviter d’humilier les enfants en les mettant dans un cycle de «deuxième chance». Aucun élève ne doit être déclaré incapable. Il peut être désintéressé. La solution n’est pas de le discriminer en le mettant dans un cycle spécifique. Pourquoi ne pas varier le contenu de la formation pour l’adapter à différentes vocations ? Pourquoi ne pas initier tous les élèves aux métiers de base (menuiserie, ajustage, électricité, TIC, agriculture …) ? Ainsi, au moment venu, ceux qui le veulent, peuvent être orientés vers la FP ou la Formation Agricole ! Et parmi eux, il peut y avoir des élèves jugés «capables» !
-    Toute initiation, toute formation aux métiers, à la technologie, aux travaux manuels, à l’art, à la musique, … doit concerner tous les élèves sans exceptions. L’objectif est de préparer ceux qui le souhaitent à choisir la FP et les autres à ne pas les sous-estimer. La structure de notre économie est très fragile. Nos entreprises ont un très faible niveau technologique. Il appartient à l’EN de semer les germes de l’entreprenariat, du travail indépendant, du goût du risque …
-    Cette préparation devrait se faire, autant que possible, dans les Centre de FP actuellement relevant du Ministère de la FP et de l’Emploi.
-    Tout bac professionnel doit être conçu conformément à la loi de 2008, en concertation avec l’ES.

Remarque 8. Le rapport déplore «la méthode d’orientation de l’ES, qui consiste à répartir les bacheliers, aléatoirement sur les filières, sans tenir compte des contenus des enseignements reçus au secondaire … » (Cf. Rapport 28)
 Cet élément de diagnostic pose deux problèmes. Le premier concerne le principe de demander à l’ES de tenir compte des contenus des enseignements reçus au lycée. Cette idée est inopportune car contraire à l’approche client : le secondaire, prépare pour le supérieur. D’ailleurs, dans plusieurs pays, le Bac est organisé sous la responsabilité de l’ES. Ensuite, elle ne peut être défendue tant que les contenus sont décidés unilatéralement par l’EN. Par contre, le deuxième problème qui concerne l’orientation universitaire (OrU), est plus qu’opportun. Disons tout de suite, qu’il est le moins mauvais mais perfectible. Son inconvénient majeur est qu’il exige des bacheliers de choisir 10 filières sans disposer d’information relative aux perspectives professionnelles qu’elles offrent. Le seul critère souvent utilisé par le candidat est son score.
 En l’absence d’une GC qui coordonnerait les choix des contenus, il est urgent que le Ministère de l’ES se dote d’un système d’information pour suivre les diplômés, identifier les débouchés par filière et déterminer pour chacune d’elle, le taux d’insertion ; informations à inclure dans le guide de l’orientation. Ne pas le faire, revient à déresponsabiliser les candidats à l’orientation. D’ailleurs, ce travail est censé avoir été initié déjà depuis 2003. En effet, dans le cadre du prêt Banque Mondiale « 4297-TUN » une enquête relative à l’insertion professionnelle des diplômés de l’ES a été lancée et dans laquelle, il fallait, entre-autre, «Assurer le suivi, l’évaluation et l’analyse de la situation des diplômés de l’ES ainsi que la connaissance de leur taux d’insertion avec le maximum de précision». Qu’en a-t-on fait ?



Conclusion
L’intérêt du pays est d’aboutir à l’orientation d’au moins 50% des élèves d’une même cohorte, vers la FP. Imaginez ensuite que 5% d’entre eux se mettent à leur compte propre et créent leurs entreprises ! Est-ce une division par zéro ? Non je ne rêve pas : passer d’environ cent mille demandeurs d’emplois quasi analphabètes par an, à des créateurs d’emplois, c’est possible ! Alors messieurs les instituteurs, les professeurs, les inspecteurs, etc. allez-y, vous pouvez, vous devez jouer un rôle d’avant-garde pour notre Economie. Certains font des calculs corporatistes et se disent qu’en alimentant la FP, il y aurait moins de postes pour l’EN ! Mais, il s’agit de l’avenir de la Tunisie. Et puis, moins d’élèves n’entraine pas moins de classes et la FP, ne peut-elle pas réintégrer l’EN ?


Une dernière remarque. Dans une présentation (TEDx Casablanca), un jeune marocain affirme que 92% des personnes les plus créatives dans le monde, ont moins de 5 ans. Selon lui, les 5 qualités suivantes, sont réprimées dans le système scolaire, font échouer à l’école et permettent de réussir dans la vie ! Ecoutez-le, ça prend 15 minutes.
1. un élève passionné = aura droit à l’observation : peut mieux faire
2. s’il est curieux = il est considéré : Hors sujet
3. s’il poursuit un objectif et a de la visibilité = il est non impliqué
4. s’il est créatif = il est souvent dispersé
5. s’il est sociable (synergie) = il est tricheur


*Expert Emploi-Formation

23/04/2016 | 21:17
14 min
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Commentaires (4)

Commenter

Xept
| 07-05-2016 10:39
Ya si Hedi, tu continue à penser que le travail est nécessaire aux hommes. Peux-tu envisager de changer d'hypothèse ?Si l'emploi n'était nullement nécessaire aux hommes? Essaye de penser l'idée que : "devant le chômage persistant ne serait -il pas plus profitable pour l'humanité de sortir du travail?"

Albatros
| 04-05-2016 18:54
le problème se résume en mot: le franalphabétisme, un mot que j'ai inventé: suivre la France, sa langue, son système d'enseignement franco français, archaique et féodal, dépassé ... ses "grandes écoles"= noblesse de diplome d'un autre age.
je vous conseille ce livre, écrit par un polytechnicien français: "la mafia polytechnicienne".

la France n'est pas le pays à suivre.

Taiwan, Hong KOng, S'pore, et mème Israel sont les pays à suivre, pas la France.

MaisIlyameiux
| 25-04-2016 03:45
3lech ?

Xept
| 24-04-2016 11:21
Ya Si El Hedi , je t'ai proposé l'autre fois de t'intérresser plutôt à la question du temps qu'à celle de l'emploi ,