Efficacité et efficience des vaccins anti-Covid, quelle différence ?
Jusqu’à l’heure, sept vaccins sont administrés dans différents pays du monde. Pfizer-BioNtech – très plébiscité – et Moderna (développés suivant la même technologie ARN messager) affichent des taux d’efficacité de 95 et 94%, respectivement.
Le vaccin russe, Sputnik V, offre un taux de 91%, l’américain Novavax 89%, le germano-américain développé par Johnson & Johnson et Janssen Pharmaceuticals 66%, et enfin le chinois Coronavac 50%. Le britannique AstraZeneca (rebaptisé Vaxzevria) n’est lui, efficace qu’à un taux de 76%, désormais.
Le 25 mars 2021, les laboratoires AstraZeneca ont, en effet, revu à la baisse le taux d’efficacité de leur produit. Des 79% annoncés au début après les tests en laboratoires, on passe à 76% selon les données collectées au terme d’essais à plus grande échelle effectués au Pérou, Aux États-Unis et au Chili.
Ces variations de résultats ont soulevé plusieurs interrogations sur le calcul de l’efficacité de ces vaccins et de leur efficience. Explications.
Ces pourcentages réfèrent, tous, à différents taux de protection qu’assure le vaccin et le taux de risque d’attraper la forme grave de la maladie Covid-19. « Si un vaccin a, par exemple, 70 % d’efficacité, cela signifie qu’une personne vaccinée lors d’un essai clinique a environ deux tiers de risques en moins de développer la maladie qu’une personne qui n’a pas été vaccinée lors de ce même essai », précise l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
L’efficacité d’un vaccin est calculée en se référant aux données collectées après des essais cliniques sur un échantillon humain soumis à des conditions de laboratoires contrôlés, mais aussi selon des données collectées à plus grande échelle dans des conditions réelles. C’est ce qui explique les variations de calculs qui pourraient survenir.
L’OMS affirme, dans ce sens, : « Quand un vaccin est administré en dehors du cadre d’un essai clinique, nous faisons alors référence à l’efficience du vaccin. Comparée à l’efficacité, l’efficience prend en compte toutes les complexités du monde réel, en dehors des conditions d’essai clinique contrôlées ».
Cela ne remet, pour autant pas, les résultats obtenus en laboratoires. L’agence onusienne s’est montrée rassurante à ce sujet précisant que les « vaccins semblent être hautement efficaces en conditions réelles ».
Il convient de rappeler que la course aux vaccins continue. Selon l’OMS, plus de 200 vaccins sont en cours de mise au point, dont soixantaine en phase de développement clinique.
N.J.
Votre commentaire
WAllah, j'ai pleuré, je suis passé devant l'aéroport de Roissy, cela la faisait un moment je n'ai pas été de ce côté. Ca donne le cafard. D'habitude toutes les secondes, il y avait un avion.
Au niveau économique ça fait peur, un aéroport qui faisait employer des milliers et des milliers de personnes. Inimaginable, allah yoster
We kema kala gaddefi: tozzz fil COVID .