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Discours intégral du Président Ben Ali à l'occasion du XXIème anniversaire du 7-Novembre
07/11/2008 | 1
min
Discours intégral du Président Ben Ali à l'occasion du XXIème anniversaire du 7-Novembre
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Le Président Zine El Abidine Ben Ali a prononcé, en présidant, vendredi 7 novembre 2008, un grand meeting, à l'occasion de la célébration du 21ème anniversaire du Changement, un discours dont voici le texte :

"Au Nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux
Citoyennes,
Citoyens,

Dans la fierté et l'allégresse, notre peuple commémore, aujourd'hui, le 21ème anniversaire du Changement, en ayant pleinement foi en l'avenir et en s'armant de détermination pour un surcroît de labeur et de don de soi au service de la Tunisie, de son invulnérabilité et de sa prospérité.

Ce sont vingt et une années de réformes ininterrompues qui nous ont permis d'accumuler les acquis et les réalisations dans tous les domaines, grâce au dévouement de notre peuple, à son adhésion à nos choix, à nos programmes et à nos orientations, ainsi qu'à la ferme détermination et aux grandes ambitions qui animent les Tunisiennes et les Tunisiens.

Il m'est agréable, en cette circonstance, de féliciter notre illustre artiste, Zoubeir Turki, récipiendaire du Prix du 7 Novembre de la création artistique, au titre de ses œuvres d'avant-garde dans le domaine des arts plastiques.

Le niveau de prospérité et de progrès dont se prévaut, aujourd'hui, notre pays, témoigne de la pertinence des choix et des politiques que nous avons mis en œuvre.

Nous n'en sommes que plus déterminés à gagner les paris, à relever les défis et à réaliser les objectifs fixés pour la période à venir, et cela par attachement à servir la patrie, à honorer la mémoire des martyrs et à consacrer, encore et toujours, l'engagement que nous avions pris envers le peuple, dès l'aube du 7 Novembre.

Les principes du Changement continueront d'être nos constantes intangibles dans toutes les initiatives que nous prenons et dans toutes les politiques que nous adoptons à la lumière des impératifs de la progression de notre société et des exigences qu'imposent les mutations mondiales et les changements de conjoncture qui surviennent dans l'environnement de notre pays et de notre région.

La célébration de l'anniversaire du Changement coïncide, cette année, avec l'amorce d'une période riche en échéances marquantes, dont notamment le cinquantenaire de la promulgation de la première Constitution de la République Tunisienne. Il s'agit d'une date historique privilégiée à laquelle nous porterons toute l'attention requise, compte tenu de la place fondamentale que cet acquis national occupe dans notre système républicain et dans la vie de notre peuple.

Notre pays s'apprête, en outre, à organiser les prochaines élections présidentielle et législatives, qui représentent un événement particulièrement important auquel nous œuvrerons à assurer toutes les conditions de réussite, pour illustrer le degré de maturité atteint par notre peuple et le niveau d'évolution qui caractérise la vie politique dans notre pays, sur la voie de la démocratie et du pluralisme. Nous assurerons à ces élections toutes les conditions requises pour qu'elles se déroulent dans un climat de transparence, de respect de la loi et de comportement civique élevé.

Nous avons invariablement veillé à promouvoir la loi électorale, en vue de conforter les droits des candidats et de garantir la bonne marche et l'intégrité du scrutin.

Dans le droit-fil de cette option qui est la nôtre, nous ordonnons de réviser le mode d'organisation, d'enregistrement et de diffusion à la Radio et à la Télévision tunisiennes, des interventions des candidats aux élections présidentielle et législatives, en confiant au Président du Conseil supérieur de la communication ou à son représentant mandaté, le soin d'évaluer les enregistrements et de s'assurer de l'absence de toute transgression des textes de lois en vigueur. En cas d'opposition du candidat à la suppression de passages contraires à l'esprit de la loi, le Président du Conseil supérieur de la Communication a la latitude de prendre la décision immédiate, provisoire et motivée de s'opposer à la diffusion de l'enregistrement.

De son côté, le candidat peut recourir en appel de cette décision d'opposition, auprès du Président du tribunal de première instance de Tunis, conformément à une procédure qui garantit les droits de toutes les parties et respecte les délais fixés à la campagne électorale.

Nous œuvrons constamment à renforcer les garanties assurées à l'opération électorale, en toutes ses étapes, pour que le scrutin se déroule dans les conditions d'intégrité et de transparence, et reflète la volonté populaire.

La Constitution tunisienne stipulant, depuis l'amendement introduit en 2002, l'attribution au Conseil constitutionnel de la prérogative de contrôle des élections présidentielle et législatives et du référendum, le Conseil a accompli ce nouveau rôle, pour la première fois, lors des dernières élections présidentielle et législatives. Il s'est toutefois avéré que les délais impartis pour statuer sur les résultats des élections législatives demandaient révision.

C'est pourquoi nous ordonnons, aujourd'hui, de proroger le délai initial fixé à cet effet ainsi que le délai de prolongement qui est du ressort du Conseil Constitutionnel. C'est ce qui assurera à cette instance une période raisonnable pour pouvoir trancher sur les requêtes, sans préjudice du principe de diligence de prise de décision aux fins de sauvegarder la crédibilité du scrutin et de satisfaire à la spécificité des litiges électoraux.

Nous avons la ferme détermination à continuer à faire évoluer la vie politique dans notre pays, en vue de conforter davantage la démocratie, de consolider le pluralisme, d'élargir les aires de la participation et de renforcer le rôle de la société civile. Car, l'option démocratique est l'une des constantes sur lesquelles nous avons fondé notre œuvre de réforme. Elle émane de notre conception d'une construction civilisationnelle aux dimensions cohérentes.

Invariablement, nous nous sommes préoccupés de faire en sorte que notre approche puise dans nos réalités et soit en phase avec les principes universels de démocratie et de droits de l'homme, et en harmonie avec nos spécificités et nos aspirations, dans une progression qui évolue avec assurance, à l'abri des risques de retour en arrière ou de dérapage que certaines expériences ont eu à connaître, ailleurs dans le monde.

Nous avons misé sur l'option pluraliste, tant nous sommes convaincus que la diversité des opinions est, pour la vie publique, une source de richesse qui ne peut que conforter les constantes nationales, celles-là mêmes qui unissent toutes les énergies nationales et, en premier lieu, les partis politiques, qu'ils soient au pouvoir ou dans l'opposition.

Nous avons érigé le dialogue en fondement essentiel de notre processus démocratique et œuvré constamment à en élargir le cadre, à travers l'organisation de consultations concernant les thèmes majeurs de notre progression nationale.

Nous avons constamment œuvré à promouvoir les libertés publiques et, en premier lieu, la liberté d'expression, et pris maintes initiatives et mesures au profit du domaine de l'information, en vue de promouvoir le paysage médiatique et d'en améliorer le niveau de rendement, en comptant sur la prise de conscience des gens de la profession, sur leur attachement à la liberté de l'information autant qu'à ses règles d'éthique. Il s'agit de règles qui sont, pour nous, des garanties de la liberté et des attributs du comportement démocratique auquel certains viennent, parfois, à faillir, tout particulièrement, parmi les intrus à la profession et les professionnels de la désinformation, en diffusant des allégations mensongères et en portant atteinte aux intérêts supérieurs du pays.

L'un des acquis de notre marche réside dans la propagation de la valeur de solidarité et la mise en place des fondements d'une société solidaire et cohérente, sur la base d'une approche qui fait de cette noble valeur morale une plate- forme privilégiée pour la garantie des conditions d'équilibre, de stabilité et de cohésion sociale, en même temps qu'une passerelle conduisant à la consécration du droit de tous aux fruits du développement et à une vie décente.

Le pari engagé sur la femme tunisienne est, lui aussi, un choix stratégique dans lequel le respect que nous inspirent le degré de maturité de la femme et l'évolution des rôles qu'elle assume, s'allie à notre conception des critères de démocratie et de droits de l'homme et à notre vision du développement, dans ses significations et ses dimension les plus exhaustives.

Nous tenons à réaffirmer, une fois de plus, que la femme est un partenaire agissant dans la concrétisation de la démocratie et dans la réalisation du développement. Nous réaffirmons, également, notre détermination à faire en sorte que la femme tunisienne reste l'une des illustrations vivantes de la modernité de notre pays et du progrès de notre peuple.

Citoyennes,
Citoyens,

La mutation qualitative que notre pays a réalisée dans tous les domaines, est le fruit d'un processus intégral de développement, aux dimensions équilibrées, qui a doté l'économie nationale des attributs de promotion, avec mérite et assurance, au rang des pays développés.

Aujourd'hui, nous abordons la dernière année de notre programme électoral pour la période 2004-2009 dont nous avons, avant l'échéance prévue, pratiquement parachevé la concrétisation des objectifs contenus dans la plupart de ses vingt et un points.

En 2006, lors de la célébration du cinquantième anniversaire de l'Indépendance du pays, nous avions annoncé un ensemble d'objectifs stratégiques ambitieux pour l'horizon 2016, en Tunisie, tels que la réduction de 4 points du taux de chômage, le doublement du revenu par tête d'habitant, pour le porter à 8.000 dinars par an, le développement des secteurs porteurs à haut contenu de savoir, pour en porter de 20% à 35% la contribution au produit intérieur brut (PIB) en 2016, la multiplication par 3 du réseau autoroutier et la promotion de l'espace économique national, pour en faire un pôle privilégié des investissements directs étrangers (IDE).

Nous progressons en direction de ces objectifs, avec détermination et constance, à la faveur de la conjonction des efforts de tous et à la lumière des choix et programmes que nous avons adoptés dans le Plan de développement en cours, ainsi que des projets et initiatives que nous avons lancés, en harmonie avec les données nationales et la conjoncture mondiale, tout au long de ces dernières années.

Ce faisant, nous avons pu continuer à réduire le taux de chômage pour l'abaisser à 14%, cette année, ce taux ne s'étant aggravé que pour les titulaires de diplômes de l'enseignement supérieur, du fait de l'accroissement continu, d'une année à l'autre, du nombre des diplômés universitaires. Il s'agit, assurément, d'un accroissement dont nous sommes fiers, par-delà la pression qu'il implique pour le marché de l'emploi, dès lors qu'il illustre, à nos yeux, l'évolution et la modernité de notre pays, tout particulièrement, à l'heure où nous célébrons, cette année, le cinquantenaire de l'Université tunisienne.

Comme nous l'avons invariablement souligné, l'emploi reste au premier rang de nos priorités. Bien que nous ayons réussi à hisser les créations d'emplois à une moyenne de 80.000 emplois par an, avec une multiplication par 5, durant la période 1987-2007, du nombre des recrutés parmi les diplômés de l'enseignement supérieur, nous avons la ferme détermination à continuer à promouvoir l'emploi, tout particulièrement, au profit des diplômés du système d'enseignement et de formation.

Nous avons attentivement suivi le déroulement de la consultation nationale sur l'emploi que nous avions ordonné d'entreprendre, lors du 20ème anniversaire du Changement, et dont les conclusions bénéficient de toute notre sollicitude.

Sur la base des recommandations issues de cette consultation, nous ordonnons, aujourd'hui, d'entreprendre une réforme approfondie de la politique active de l'emploi, afin de mieux l'orienter en direction des catégories qui sont en butte à des difficultés spécifiques d'insertion et d'élaborer un programme pour hisser la qualité des services des bureaux d'emploi au niveau des normes en vigueur à l'échelle internationale, et consolider ainsi leur aptitude à faciliter les opérations d'insertion des demandeurs d'emploi dans la vie professionnelle.

Nous annonçons, en outre, notre décision d'établir des programmes spécifiques à l'intention des demandeurs d'emplois parmi les titulaires de diplômes de l'enseignement supérieur, dont le chômage perdure, et cela en partenariat avec les entreprises économiques et le tissu associatif, en vue de leur dispenser des qualifications et une formation, de favoriser leur embauche ou de les aider à créer des projets. Les jeunes qui bénéficieront de ces programmes seront accompagnés et encadrés jusqu'à leur insertion dans le marché de l'emploi.

Quant à la moyenne du revenu par habitant, elle n'a pas cessé d'évoluer depuis le Changement, pour atteindre près de 5.000 dinars par an, en 2008. La part des secteurs porteurs dans le PIB a atteint, quant à elle, 23,5% et les IDE ont connu une impulsion remarquable, dépassant cette année 2.800 millions de Dinars.

Nous avons, en outre, constamment veillé à réaliser un saut qualitatif dans notre réseau routier, pour le hisser au niveau des normes mondiales modernes, l'adapter aux diverses mutations que connaît le pays, conforter la compétitivité des divers secteurs de production et relier les différentes régions du pays, avec l'efficacité et la diligence requises dans toutes économie moderne.

Ainsi, la période écoulée aura été marquée par l'entrée en exploitation de l'autoroute M'saken-Sfax, qui a porté de 115 kilomètres en 2006 à 360 kilomètres, aujourd'hui, la longueur totale du réseau autoroutier.

Dans le but de consolider cet effort, et outre notre décision de construction du tronçon reliant Oued Zarga et Bou Salem et de réalisation, par tranches successives, du tronçon autoroutier Sfax-Ras Jedir, et les directives que nous avions données en vue du raccordement des villes du Nord-Ouest à l'autoroute, au moyen de voies de communication rapides, nous annonçons, aujourd'hui, le démarrage des travaux de réalisation du tronçon Sfax-Gabès, qui constituera la première tranche de l'autoroute qui mènera à Ras Jedir, et ordonnons le prolongement de l'autoroute jusqu'aux gouvernorats de Kairouan, Sidi Bouzid, Kasserine et Gafsa. Ce faisant, nous aurons réalisé près de 1200 kilomètres d'autoroutes, ce qui dépassera de loin l'objectif retenu pour l'horizon 2016, et dotera les régions de l'Ouest et du Centre du pays d'une infrastructure de transport moderne propice à consolider leur attractivité en matière d'investissement.

Ces résultats, acquis et réalisations auront permis à notre pays de hisser de 29% en 2006, à 35% en 2008, l'indicateur de rattrapage du cortège des économies des pays membres de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE).

Ce sont là des performances que confortent les diverses évaluations internationales connues pour leur crédibilité, dont la dernière en date aura été le rapport du forum de Davos, publié le 18 octobre dernier, qui classe la Tunisie au deuxième rang mondial, en matière de bonne gestion des finances publiques.

Le 21ème anniversaire du Changement coïncide avec le cinquantenaire de la Banque Centrale de Tunisie, de l'institution du dinar tunisien et de la création du premier noyau de banques nationales.

Aujourd'hui, nous donnons le coup d'envoi des festivités commémoratives de cette date de naissance de l'indépendance monétaire et financière de notre pays.

Tout au long de cette période, le secteur financier a apporté son concours actif à l'édification de l'économie nationale, en développant de nouveaux secteurs et activités, en créant une nouvelle génération d'entreprises, en assurant les équilibres financiers du pays, en consolidant son invulnérabilité et en le protégeant contre toutes les secousses extérieures.

Depuis le début du Changement, nous avons entrepris de réformer le secteur bancaire, de moderniser son cadre juridique, de renforcer son assise financière et de développer ses modes de travail.

Nous avons ainsi réussi, depuis le démarrage de notre Programme pour la période 2004- 2009, à accomplir des résultats importants dont les plus significatifs auront été la réduction de près de 10 points du taux des dettes classées, au cours de ces quatre dernières années, et la progression dans la promotion de la structuration des institutions relevant de ce secteur, et des prestations qu'elles fournissent.

Dans le cadre de la poursuite de ce processus, nous insistons sur la nécessité de redoubler d'effort en vue d'abaisser à moins de 10%, à l'horizon 2011, la part des dettes classées.

Nous progressons avec assurance en direction de la libéralisation totale du Dinar, en ayant pour objectif d'aménager les conditions propices au soutien à apporter aux entreprises tunisiennes, dans leurs efforts d'accéder aux marchés extérieurs et d'attirer un surcroît d'investissements.

Dans ce cadre, nous avions ordonné de procéder à la révision du Code de change, dans le sens de la suppression du principe de non-conservation des devises, de l'élargissement de la marge de tenue des comptes en devises, de l'instauration de la possibilité de tenue de comptes en devises à l'étranger, dans le cadre des marchés conclus à l'extérieur du pays et de la révision des procédures pénales existantes, en vue de les orienter, autant que possible, vers le droit public.

Dans le cadre de notre attachement à faire de notre pays une place financière régionale, nous ordonnons de réviser la loi de 1985 régissant les institutions financières qui traitent essentiellement avec les non-résidents, et cela dans le sens de la suppression des obstacles existant entre les deux régimes et du rapprochement entre ces derniers afin de favoriser la polarisation d'institutions financières de renom mondial.

La crise financière mondiale en cours est venue démontrer la pertinence de nos choix, tant dans notre souci de mobiliser le secteur financier au profit du développement et de l'emploi, loin de toute forme de surenchère, que dans notre cheminement progressif dans la mise en œuvre du programme de libéralisation financière extérieure, tout en accordant la priorité à la libéralisation des opérations courantes, directement liées à l'activité économique, ou bien encore, dans notre orientation, depuis 2001, vers la généralisation de la notion de banque universelle dont les activités sont assujetties à des critères précis, sans préjudice des finalités de l'investissement ni du financement des projets.

Il est de notre devoir d'œuvrer à devancer les événements dans le domaine financier qui traverse une profonde crise mondiale. Aussi, avons-nous décidé de créer un centre de recherches et d'études financières et monétaires, sous la tutelle de la Banque Centrale de Tunisie, qui procède au suivi des développements internationaux, à la réalisation d'études et de recherches prospectives requises à leur sujet, à l'analyse de leur impact sur l'économie nationale et à la présentation des suggestions qui s'imposent.

Cette crise monétaire a étendu ses tentacules vers plusieurs pays, avec plus ou moins d'impact d'un pays à un autre. Nombreuses ont été les initiatives et mesures prises pour en atténuer l'acuité, éviter l'aggravation et l'amplification du phénomène, et essayer de remédier à ses causes.

Dès l'apparition des signes précurseurs de cette crise, nous avons œuvré à en surveiller les développements, à prévenir ses conséquences et à en cerner les retombées sur le processus national de développement.

C'est dans ce contexte que nous avons ordonné la constitution d'une commission pour procéder au suivi de la conjoncture financière et économique internationale et proposer les mesures adéquates à prendre, le cas échéant, en vue de garantir les conditions optimales de la poursuite du processus de développement, conformément aux objectifs fixés. Bien que les résultats enregistrés démontrent que notre pays a réussi, à la faveur de son schéma de développement, qui tient compte des spécificités nationales et adopte l'efficience et l'interdépendance des dimensions économique et sociale, à sauvegarder ses équilibres majeurs et à affronter, jusqu'ici, les bouleversements extérieurs, nous nous préoccupons de continuer à observer une vigilance soutenue face aux développements en cours et aux prévisions qui font état d'un repli de la croissance de l'économie mondiale.

Nous nous préoccupons, en outre, de dynamiser les divers programmes, mécanismes et politiques aptes à préserver l'intégrité de l'économie nationale, de renforcer sa compétitivité et de maintenir la dynamique de la croissance, de l'investissement et de l'emploi.

C'est à cette fin que nous avions ordonné de majorer les crédits alloués au développement, dans le cadre du projet de budget de l'Etat pour le prochain exercice, en le portant à 3.900 millions de Dinars, contre 3.200 millions de Dinars, au titre de la loi de finances de l'exercice 2008, et cela dans le but de consolider la cadence de promotion de l'infrastructure de base, de renforcer les mécanismes de soutien à l'entreprise économique, et d'impulser les exportations et les investissements, à l'effet d'accroître sa compétitivité, de revitaliser l'activité économique et de consolider la création d'emplois.

Dans le cadre de cette orientation, nous ordonnons de restructurer le système d'assurances à l'export et d'en renforcer les ressources financières, de manière à garantir une couverture plus large à nos exportations, à assurer les crédits commerciaux indispensables et à écourter les délais d'indemnisation.

Nous ordonnons, dans ce même contexte, d'instaurer un nouveau programme à l'effet d'aider les entreprises à conformer leurs produits aux exigences du marché extérieur, à participer aux foires et à déployer un effort de promotion commerciale, pour renforcer l'aptitude de pénétration du produit tunisien sur les marchés des pays frères et amis, et aiguiser la vitalité économique.

Nous ordonnons, en outre, d'élaborer un nouveau plan en vue d'améliorer les divers fondements de la compétitivité de l'économie nationale, englobant les aspects législatif, réglementaire, institutionnel et logistique, outre l'impulsion à donner aux programmes de mise à niveau de la production, dans les divers secteurs.

Eu égard à l'importance que nous attachons aux petites et moyennes entreprises, qui constituent l'épine dorsale du tissu économique national, nous avons œuvré, au moyen de maintes mesures, à renforcer leur potentiel de production, d'investissement, d'emploi et d'exportation.

Dans le but de consolider les efforts déployés en la matière, nous ordonnons de doubler le capital de la Banque de financement des petites et moyennes entreprises, et de restructurer le régime de garantie des crédits accordés à cette catégorie d'entreprises, pour contribuer à impulser l'investissement et la création d'un surcroît d'entreprises.

Nous annonçons, en outre, notre décision de majorer, de 10% à 20%, l'avance consentie au titre des marchés publics confiés aux petites et moyennes entreprises, et de consolider les diverses formes de soutien aux unités de production, en vue de renforcer leur aptitude à faire face aux aléas et à préserver leurs positions sur le marché tunisien et les marchés extérieurs.

Nous avons constamment œuvré à faire en sorte que l'Etat soit au premier rang des acteurs dans le soutien au processus de développement du pays, en mobilisant les crédits requis pour consolider l'infrastructure et les équipements collectifs, et stimuler la création d'entreprises, tout en préservant les équilibres financiers. C'est là une démarche dont les résultats auront confirmé la pertinence et la rentabilité.

Dès lors que la concrétisation de cet objectif est inévitablement tributaire du renforcement de nos propres ressources, dans le respect des principes de justice et d'équité, nous avons constamment œuvré à moderniser notre système fiscal et à continuer à alléger les charges supportées par l'entreprise et le citoyen.

A cet effet, les initiatives se sont succédé, à travers la promulgation d'une amnistie fiscale, l'allégement du taux de l'impôt direct au bénéfice des entreprises, la suppression du taux fiscal maximum sur la valeur ajoutée, la poursuite du processus de simplification des procédures et le renforcement des droits du contribuable vis-à-vis de l'administration.

Dans le cadre de cette option, nous ordonnons de mettre en œuvre un nouveau train de mesures, à inscrire dans le projet de loi de finances pour l'exercice 2009, à l'effet de simplifier davantage les modalités de cession des entreprises, pour garantir leur survie en maintenant les avantages qui leur sont consentis, à condition qu'elles poursuivent leur activité et préservent les emplois en son sein.

Nous ordonnons, également, dans le cadre de la simplification des modalités d'application des jugements, de permettre aux justiciables d'enregistrer les verdicts et décisions qui ne dépassent pas trois mille dinars au taux courant, au lieu de 5% du montant décidé par le tribunal, et de dispenser de tout règlement ultérieur, les bénéficiaires de cette procédure.

Dans le but d'impulser davantage la réconciliation entre le citoyen et le fisc, nous ordonnons d'inclure, dans la loi de finances du prochain exercice, de nouvelles dispositions conduisant à l'abaissement automatique des amendes fiscales, toutes les fois que les résultats de la vérification fiscale dégagent, en même temps, des montants dus à l'Etat et des montants à rembourser au citoyen ou à l'entreprise.

Citoyennes,
Citoyens,

Le volet social est une assise fondamentale de notre politique de développement. Nous avons, ainsi, renforcé les programmes d'encadrement des catégories vulnérables et aux besoins spécifiques, et œuvré à alimenter l'esprit de solidarité au sein de la société, dans le cadre d'une approche fondée sur la sauvegarde de la dignité de l'individu et la nécessité de permettre à toutes les Tunisiennes et à tous les Tunisiens de bénéficier des fruits du développement.

C'est dans ce même contexte que se situe notre souci d'améliorer la condition des quartiers populaires, tout particulièrement, dans la périphérie des grandes villes.

Nous avions ainsi ordonné la mise en œuvre d'un programme cohérent d'intervention au profit de 26 quartiers totalisant une population de 166.000 habitants, à l'effet d'y moderniser l'infrastructure de base, de mettre en place les équipements collectifs requis et d'encourager les activités productives.

Dans la foulée de ce programme dont la réalisation se poursuit à une cadence soutenue, nous ordonnons d'élaborer un programme additionnel en vue de la réhabilitation de plus d'une cinquantaine de quartiers, totalisant près de 200.000 habitants, tout en accordant une attention particulière aux domaines de la formation et de la promotion des activités productives, moyennant une enveloppe globale de 150 millions de dinars.

Nous nous sommes constamment préoccupés de promouvoir les salaires et les conditions de travail, et de développer le dialogue social, conformément à une vision qui procède de la complémentarité et de l'interdépendance des intérêts des parties concernées par la production.

Nous nous sommes, également, préoccupés d'accorder une attention constante aux législations sociales, en les réformant et en les amendant, pour les adapter aux mutations nationales et mondiales. Nous avons, en outre, œuvré à réformer et à élargir les régimes de couverture sociale, à consolider les programmes de logements sociaux, à faciliter les conditions d'acquisition de logement et à conforter les transferts sociaux.

Bien que les réalisations et les acquis accumulés par notre pays, soient, pour nous, une source de fierté, nous nous devons, au vu des mutations en cours dans le monde, et des crises et des difficultés qu'elles ont engendrées, de redoubler d'effort pour nous prémunir des retombées de ces crises, préserver les acquis nationaux et concrétiser les objectifs fixés, pour les promouvoir et les enrichir.

Dès lors que nous nous sommes constamment préoccupés de garantir la périodicité des négociations sociales concernant la révision des salaires et des conventions collectives, nous exhortons les diverses parties concernées à œuvrer dans le droit-fil de leur esprit patriotique et de leur prise de conscience de l'importance des enjeux et des défis, en vue de la réussite des pourparlers en cours, en leur septième session et de leur parachèvement, dans les délais les plus courts, afin de préserver l'intégrité du processus de développement, de sauvegarder les intérêts de toutes les parties, et de tenir compte des possibilités du pays et des conséquences que peut avoir la conjoncture économique précaire que traverse le monde.

C'est ce qui conforte et consacre un acquis social majeur dont la Tunisie possède la primeur exclusive parmi les nations du monde, à savoir la périodicité constante et ininterrompue des majorations salariales, depuis l'année 1988.

Nous avons la conviction inébranlable que le développement n'a point de signification sans l'équité dans la répartition de ses fruits entre toutes les couches de la société.

Citoyennes,
Citoyens,

Depuis le changement du 7 novembre, nous avons réussi à améliorer notre réactivité aux développements mondiaux, à mieux nous y adapter et à en prévenir les défis et les enjeux. Le prestige de la Tunisie a été consolidé dans les diverses instances internationales et régionales, en même temps que se confortait le capital de confiance et de respect dont notre pays jouit auprès de ses partenaires et des divers organismes internationaux.

La Tunisie a toujours soutenu les causes de justice et de paix dans notre région et ailleurs dans le monde et, en premier lieu, la cause palestinienne que nous considérons comme étant notre cause première. Nous avons, également, œuvré avec constance à conforter les fondements de la coopération et du partenariat solidaire avec les divers espaces de notre appartenance régionale, qu'il s'agisse du Maghreb, du Monde arabe, de la Méditerranée ou de l'Afrique, en apportant notre concours actif aux efforts d'intégration et de complémentarité déployés au sein de ces ensembles.

Nous insistons, une fois de plus, en cette circonstance, sur la nécessité de redoubler d'effort pour accélérer la mis en place de la zone maghrébine de libre-échange et la réalisation des grands projets maghrébins, compte tenu de leur impact certain sur la dynamisation du processus d'édification de l'Union maghrébine et la réalisation de l'intégration économique et du partenariat entre les pays de la région.

Sur la base de l'importance que nous accordons à la dimension économique et de développement, dans les relations interarabes de coopération et d'intégration, nous formons l'espoir de voir le Sommet économique, social et de développement, que le Koweït frère abritera au début de l'année prochaine, contribuer à la stimulation du processus de complémentarité économique entre les Etats arabes et à élargir l'aire de leurs intérêts réciproques.

Eu égard à l'importance stratégique des relations que la Tunisie entretient avec l'espace européen, l'année en cours aura été marquée par l'entrée en vigueur de l'accord de libre-échange avec l'Union Européenne. Au demeurant, nous nous préoccupons de promouvoir davantage nos relations de coopération avec l'Europe, aux niveaux tant bilatéral que multilatéral.

La Tunisie a, en outre, œuvré à apporter son appui aux diverses initiatives qui visent à consolider la coopération au sein de l'ensemble méditerranéen, et à conforter la sécurité, la paix et le développement solidaire de tous les peuples de la région.

Nous continuerons d'agir en faveur du raffermissement de nos relations d'amitié avec les pays des continents américain et asiatique, et de la promotion de notre coopération avec eux, dans les domaines, de l'investissement, des technologies de pointe et des échanges commerciaux.

Les défis majeurs auxquels le monde est, aujourd'hui, conforté, et que la crise financière mondiale, la hausse des prix des hydrocarbures et des produits alimentaires de base, ainsi que la dégradation de l'équilibre écologique, sont venus aggraver, impose la conjonction des efforts de tous, pour trouver des solutions efficaces afin d'endiguer les incidences de cette conjoncture.

En maintes circonstances, nous avions appelé à la nécessité d'adopter des approches de développement qui puissent consacrer les dimensions humanitaires de la solidarité et instaurer davantage d'équité et d'équilibre dans les relations internationales.

Aujourd'hui, nous renouvelons notre appel à l'intensification des efforts pour dynamiser le Fonds mondial de solidarité, adopté en 2002 par les Nations Unies, en tant que mécanisme de lutte contre le phénomène de la pauvreté et de la faim dans le monde et de réduction des écarts entre les peuples.

Dans le but de confirmer la place toute particulière que nous avons accordée à la communauté tunisienne à l'étranger, nous nous sommes constamment employés à l'encadrer, à la protéger et à suivre attentivement ses préoccupations, à la lumière des mesures et des décisions que nous avons prises en vue d'améliorer sa condition, de préserver ses droits, de protéger sa dignité, dans les divers pays de résidence, et de garantir sa contribution active au processus de développement du pays.

Citoyennes,
Citoyens,

L'attention que nous portons aux jeunes procède des fondements mêmes de notre vison réformiste et des impératifs de l'édification de l'avenir du pays. Car, la sauvegarde des acquis et du prestige de la patrie et la défense de sa bannière, constituent une responsabilité sans cesse renouvelée pour nos générations successives.

De nos jours, l'encadrement de jeunes est l'une des missions les plus délicates imparties aux sociétés et aux pays, du fait des progrès que connaît le monde et des mutations rapides qui marquent la civilisation humaine, et ouvrent des horizons et des opportunités sans précédent, tout en impliquant l'impératif de préparation judicieuse de la jeunesse pour qu'elle puisse s'y adapter, progresser à leur diapason et en tirer profit, aux fins d'y être un élément influent et de la prémunir contre les risques potentiels de déracinement, de déséquilibre et de perte de conscience de son identité; d'autant que, pour ce qui est de notre identité, nous nous sommes invariablement préoccupés d'en préserver les attributs et, tout particulièrement, notre langue arabe.

Nous exhortons les médias et, en particulier, les médias audiovisuels, eu égard à leur large audience, à être les premiers défenseurs de sa pureté et de sa vitalité.

Le devoir de préparer nos jeunes à vivre au diapason de leur époque et de ses mutations, doit avoir pour complément l'approfondissement en eux du sens patriotique, et le renforcement de l'esprit d'appartenance à la Tunisie et de responsabilité envers le pays, d'abord et avant tout, en percevant le zèle à son service comme étant un devoir sacré et une priorité absolue. Les jeunes sont le pilier du Changement, son élan toujours renouvelé et son esprit toujours en alerte. C'est pour eux que nous œuvrons, c'est avec eux que nous réfléchissons et c'est grâce à eux que nous construisons l'avenir.

Jeunes de Tunisie,
Je vous avais invités au dialogue et vous y avez pris part avec enthousiasme. Vous vous êtes dotés d'un pacte dans lequel vous avez mentionné les valeurs qui vous unissent et les principes qui guident vos actions.

Ce pacte que vos organisations et un aréopage de vos représentants signeront, aujourd'hui, sera le vôtre, le référentiel qui vous engage et le cadre qui vous rassemble.

En brandissant le slogan : ''La Tunisie, d'abord'', ce Pacte honore l'histoire prestigieuse de notre pays, unifie ses énergies et garantit son devenir.

C'est là une occasion que je tiens à mettre à profit pour vous remercier, une fois de plus, de votre message qui m'a profondément touché, tant j'y ai pris la mesure de votre profonde fidélité, de votre patriotisme sincère, de votre allégeance à la Tunisie et de votre forte volonté et de votre ferme détermination à aller toujours de l'avant. Je suis confiant en la jeunesse tunisienne, toutes catégories confondues, cette jeunesse éduquée et lucide, ouverte, solidaire et engagée au service de la gloire de la Tunisie.

Cette jeunesse est étroitement attachée aux acquis de la patrie, soucieuse de préserver sa modernité et fière de ses spécificités. Une jeunesse qui s'emploie à donner de son pays une image rayonnante et à conforter sans relâche son prestige.

Une jeunesse qui croit en la liberté et en l'opinion différente. Une jeunesse qui participe, avec responsabilité et assurance, à la construction de la démocratie et du pluralisme.

Vous avez voulu faire de ce dialogue un choix intangible. Il le sera désormais. Nous œuvrerons à en consolider les canaux et les moyens, et à les ouvrir à tous les jeunes de Tunisie, à l'intérieur et à l'extérieur du pays. Ce dialogue est, en effet, une illustration concrète de l'exercice de la citoyenneté, qui est un vecteur de progrès pour la société et de gloire pour la patrie.

J'appelle, à cet égard, à promouvoir nos structures de jeunesse et à les adapter aux nouvelles spécificités de nos jeunes. Ainsi, l'indicateur de scolarisation de nos jeunes est en constante progression. Leur place dans la vie économique se renforce. Leur dynamisme s'accentue, à l'intérieur et à l'extérieur de la Tunisie. Leur connaissance des événements qui se produisent dans le monde et des développements internationaux ne cesse de s'élargir, au diapason de l'évolution de la mondialisation et de la densité des connexions, à travers les chaînes satellitaires, les réseaux électroniques, etc.

Le monde d'aujourd'hui n'est pas celui d'hier. Les jeunes d'aujourd'hui ne sont pas, non plus, ceux d'hier. D'où l'impératif d'approfondir la réflexion concernant la conformité de nos organismes de jeunesse aux exigences de l'époque présente.

A cette fin, nous ordonnons d'entamer l'élaboration d'une stratégie en matière de politique de jeunesse, pour la période 2009-2014, permettant d'identifier les objectifs futurs et d'harmoniser davantage les activités sectorielles destinées aux jeunes, en procédant à une ventilation adéquate des financements, en conformité avec les priorités à venir, en prenant en considération les suggestions avancées par les jeunes, au cours de ce dialogue, et en ouvrant la voie à une participation plus large à la vie associative et politique.

Citoyennes,
Citoyens,

Nous avons instauré notre politique sur la corrélation entre le développement, la démocratie et les droits de l'homme, ainsi que sur la prospection de l'avenir et l'adéquation entre la conjoncture prédominante et les moyens disponibles.

Nous avons aussi veillé à assurer la participation de l'ensemble des parties, des organisations et des composantes de la société civile, à toutes les questions qui concernent notre société et notre pays. Et nous continuerons à œuvrer à consacrer cette démarche et à en élargir les domaines, sur la base du respect de notre référentiel national et de la primauté de l'intérêt de notre peuple.

L'orientation moderniste de notre projet civilisationnel est un choix irréversible, qui puise son essence dans la pensée réformiste éclairée, prend appui sur les choix et les acquis historiques de notre peuple et procède de notre attachement à ce que la Tunisie demeure un symbole de progrès et d'évolution, et le prolongement de son glorieux patrimoine civilisationnel.

Notre adhésion à la modernité est en complémentarité avec notre attachement aux attributs de notre identité nationale et à nos spécificités civilisationnelles, aux fins de permettre à notre peuple d'être constamment en phase avec son époque, au diapason du courant du progrès, sans aliénation ni dissolution, et ancré dans son identité, sans repli sur soi ni fanatisme.

Nous avons grandi dans l'attachement à la Tunisie. Et c'est au service de sa gloire et de la dignité de son peuple, que nous œuvrons et nous consentons des sacrifices. Elle est, pour nous, au-dessus de toute autre considération. C'est à elle seule que nous devons allégeance, et c'est à la mémoire de ses martyrs et à eux seuls que nous devons fidélité. Notre unique finalité est de l'élever aux plus hautes cimes de la gloire.

Les difficultés ne nous empêcheront pas de poursuivre notre œuvre de réforme et de construction, avec un esprit de défi et la volonté de gagner les paris engagés.

Ayant consacré notre vie à servir le pays et à rehausser son prestige, nous renouvelons à notre peuple notre engagement à continuer à accomplir cette mission sacrée, en ayant pour références les principes et l'esprit impérissable du Changement et en prenant appui sur l'adhésion des Tunisiennes et des Tunisiens à notre politique, et sur leur foi en nos choix.

Vive la Tunisie, fière et invulnérable à jamais !".
07/11/2008 | 1
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