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Deux ans après, ne jamais baisser la garde !
24/11/2017 | 19:59
4 min
Deux ans après, ne jamais baisser la garde !

Deux ans se sont écoulés, depuis l’attentat qui a frappé un bus de la Garde présidentielle le 24 novembre 2015. Un attentat meurtrier perpétré par un terroriste de Daech en plein cœur du centre ville, plus exactement, à l’Avenue Mohamed V, près de l’ancien siège du RCD. Retour sur une des plus graves attaques terroristes vécue par les Tunisiens.

 

C’était un mardi 24 novembre 2015, un jeune homme muni d’une ceinture explosive est parvenu à monter à bord du bus de la Garde présidentielle qui s’apprêtait à assurer le transport des membres de l’équipe chargée de prendre la relève. Il se fait exploser en plein milieu du bus. Une attaque-suicide, qui a été revendiquée, par la suite, par le mouvement terroriste Daech.

 

Douze membres de la Garde présidentielles ont fait les frais de cet attentat, 20 blessés ont été, également, enregistrés, dont 4 civiles, étant donné l’ampleur de l’explosion. L’auteur de cet attaque est un des membres de Daech, surnommé Abou Abdallah Ettounsi.

 

 

A l’occasion de la commémoration du 2ème anniversaire de cet effroyable attentat, la présidence de la République a organisé, aujourd’hui, une cérémonie à la caserne de Gammarth pour rendre hommage aux victimes tombées en martyrs au moment où ils accomplissaient leur devoir envers la nation.

C’est en présence du ministre représentant du président de la République, Lazhar Karoui Chebbi et du chef du cabinet présidentiel, Slim Azzebi, ainsi que des familles des victimes que la cérémonie solennelle a eu lieu, plus exactement, à la place des martyrs de la Garde présidentielle.

Cette place fût inaugurée lors de la commémoration du premier anniversaire de l’attentat par le président de la République, Béji Caïd Essebsi.

Ce jour-là, le chef de l’Etat avait dévoilé le monument aux martyrs des forces armées, en présence de leurs familles, de membres du gouvernement, du cabinet présidentiel et de nombreuses personnalités nationales. Il avait réitéré l’engagement de l’Etat à assumer ses responsabilités envers les familles des martyrs de la nation, tout en appelant les citoyens à soutenir les efforts des forces militaires et sécuritaires. 

 

 

C’est dire que cette attaque ciblée, et bien visée, avait secoué l’Etat, à l’époque. Entre le choix de la cible, le timing et le lieu, à savoir à quelques mètres du siège du ministère de l’Intérieur, le coup était dur à encaisser. La Tunisie était en train de se débattre pour démontrer au monde le retour de la sécurité dans le pays et se débarrasser de l’étiquette d’une destination à risque, notamment, après les deux tristement célèbres attentats de Sousse et du Bardo. Et voilà qu’une nouvelle opération vient rajouter une couche à une situation pas très avantageuse.

 

Cela dit, l’appareil sécuritaire n’a pas été découragé, pour autant, par cette attaque lâche et horrible. Les forces de l’ordre ont poursuivi leurs efforts pour le rétablissement de la situation sécuritaire dans le pays. La tâche n’était pas aisée et ne s’annonçait pas de tout repos, dans la mesure le fléau du terrorisme prenait de l’ampleur en Tunisie surtout après la Révolution.

 

 

Faut-il encore rappeler que les terroristes ont fait des agents sécuritaires leur principale cible. D’ailleurs, c’est l’appareil sécuritaire qui compte le plus grand nombre de victimes de ces monstrueuses opérations. Pour ces extrémistes, et selon les formations qu’ils ont reçues, « le Taghout » figure en tête de la liste de leurs pires ennemis.

 La dernière opération en date, est l’agression contre deux policiers à l’arme blanche devant l’entrée de l’ARP, le 1er novembre 2017. L’assaillant a, en effet, surpris les deux agents de la circulation et a poignardé le commandant Riadh Barrouta au niveau de la gorge. Il a ensuite tenté de blesser le capitaine Mohamed Aïdi au niveau du visage et a fini par le toucher au front. Un jour plus tard, le commandant Barrouta a succombé à ses blessures faisant élever le bilan des martyrs de l’institution sécuritaire.

 

Cependant, la lutte contre le terrorisme demeure parmi les priorités du gouvernement d’union nationale et l’un des principaux axes de l’Accord de Carthage. Il y va de la stabilité de l’Etat et de sa sûreté, dans la mesure où c’est le climat sécuritaire qui favorise l’investissement et encourage les investisseurs à se réimplanter en Tunisie. Il est, donc, indéniable qu’il s’agit du facteur de base pour assurer la transition économique et garantir le retour de la destination Tunisie sur le devant de la scène économique internationale.

 

En tout état de cause, les principaux indicateurs affirment la nette amélioration de la situation sécuritaire. Et bien que la menace pèse encore sur notre pays, la volonté de se débarrasser de ce fléau n’est point affectée et la Tunisie ne se pliera jamais devant le projet obscurantiste et intégriste.

 

 

Sarra HLAOUI

24/11/2017 | 19:59
4 min
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Commentaires (11)

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stanislas
| 26-11-2017 09:57
il faut éradiquer le mal

takilas
| 26-11-2017 06:41
Ce sont eux qui introduit les armes (variées) par es frontières libyennes, et qui les ont distribué un peu partout sur le territoire tunisien de Chambi à Gabes, à Mednine, à Ben Guerdene, aux cités dites populaires de Tunis, au Bardo, à Kairouan, à Manouba, au Kram et autres lieu, et puis certainement d'autres armes sont encore cachées. Tout cela (d'après leurs idées malveillantes préconisées depuis 2011 et même bien avant) pour agir en cas d'une intervention qu'ils estiment nécessaire pour renverser les tendances qui pourraient survenir en leur défaveur...
- Sinon pourquoi toutes ces armes sont-elles si stratégiquement réparties ?
- Comment sont-elles si facilement parvenues ?
- Pourquoi sont-elles introduites précisément au cours de année 2012 ?
- Pourquoi ont-ils cherché à décaler ou à avancer cette date vérifiée ?
- Pourquoi il n'y a-t-il jamais eu d'enquête sur la présence de ces armes et sur leurs detenteurs ?
- Pourquoi, pourquoi, et d'autres pourquoi ?
N'est-ce pas ?
Toujours pas de réponse, c'est le silence er l'évidence de la manigance.

kamel
| 25-11-2017 20:39
il faut arreter les gens qui endoctrinent les jeunes , ils sont tres dangereux . allah yarhim ces Martyrs

Riri
| 25-11-2017 17:20
Non on oublis pas. Et tout fini toujours par se payer. Soutien aux familles.

Monia
| 25-11-2017 16:36
"Omo lave plus blanc que blanc"

BHN
| 25-11-2017 15:30
Pensée aux familles de ces martyrs de la Nation.

A l'heure où les terroristes daechiens sont en voie d'être éradiqués en Syrie et en Irak, où ils avaient réussi, avec la complicité de la CIA, du MI6..etc.., afin de désintégrer l'Irak et la Syrie, terroristes ayant détenus des territoires entiers et des villes entières (Deir Ezzor, Alep, Mossoul..), des infos font savoir que des terroristes daechiens ont été laché délibérement dans la nature lors de la prise de Raqqa par la coalition du terrorisme US en Syrie. Il est donc pas à exclure que ces terroristes peuvent être recyclé dans d'autres théatres d'opération, notamment l'Afrique du Nord, donc...la Tunisie, voilà donc pourquoi, il ne faut surtout pas lacher la garde face au terrorisme, le dernier carnage en Egypte en est malheureusement, l'exemple édifiant et horrifiant.

Des centaines de terroristes de Daech exfiltrés de Raqqa par les américains.
Ce sont des médias occidentaux qui l'affirment, tels la BBC, repris par des médias français.., l'Express ou encore le Figaro..dont on ne peut les taxer de "complotistes"

https://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-moyen-orient/des-centaines-de-djihadistes-auraient-ete-exfiltres-avant-la-chute-de-raqqa_1960602.html

Ou encore:

http://www.lefigaro.fr/international/2017/11/14/01003-20171114ARTFIG00209-syrie-les-soldats-de-daech-auraient-beneficie-d-un-accord-pour-quitter-raqqa.php

Magda
| 25-11-2017 09:49
Qui est le responsable de cette attaque : est-ce ceux qui ont fait perpétrer l'idéologie terroriste en Tunisie après la révolution ? Est-ce ceux qui ont laissé les armes entrer et qui ont fermé les yeux comme l'ancien con Marzouki, Est-ce ceux qui ont fermé les yeux sur les camps d'entrainement des terroristes les appelants des fitness club ? Est-ce ceux qui n'ont pas su protéger la garde présidentielle et mettre en place une vraie politique de lutte contre le terrorisme et qui sont peut-être implique et ont laissé faire ? Ils sont tous coupable ! Tous doivent être poursuivis en justice pour crime contre la sureté de l'Etat ; crime contre notre chère armée et garde nationale ; crime contre notre garde présidentielle. Il faut que Justice soit faite ! Aux responsables politiques je dirais que si toute la vérité n'est pas faite sur les assassinats politiques, sur les épisodes de terrorisme que la Tunisie a connu, et sur les tunisiens devenus daechiens et qu'on a fait voyager en Turquie ou en Syrie, c'est que vous êtes, vous-même, en mèche avec les terroristes et le terrorisme !

MT
| 25-11-2017 09:38
Tant que'on est gouverné par la politique islamistes terroriste,nous sortons pas ni des crimes,ni de la destructions dans toute les domaines et j'ajoute,ces Kwanjia foutent la merde dans le pouvoir et en dehors du pouvoir,ils n' aiment pas la vie tout cour !!!

SELIM
| 25-11-2017 09:01
La Patrie sera reconnaissante à jamais à tous ceux qui sont morts pour la défendre...Gloire et honneur à chacun d'entre eux...Leurs enfants doivent être considérés comme les enfants de tous les tunisiens.

kameleon78
| 24-11-2017 22:12
Les enfants de Morsi ont fêté cet anniversaire avec le carnage dans le Sinaï. Triste anniversaire. Paix à leurs âmes et aux victimes de l'Internationale Terroriste.