alexametrics
jeudi 18 avril 2024
Heure de Tunis : 05:54
Dernières news
Le MENAFATF salue les avancées de la Tunisie en matière de lutte contre le blanchiment d'argent
15/12/2017 | 12:19
1 min
Le MENAFATF salue les avancées de la Tunisie en matière de lutte contre le blanchiment d'argent

 

 

Le Middle East & North Africa Financial Action Task Force (MENAFATF), un Groupe d'action financière et un organisme intergouvernemental de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, a souligné, dans un communiqué daté du 14 décembre 2017, les avancées de la Tunisie en termes de renforcement de son système national pour lutter contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme.

 

Plusieurs pays membres et observateurs, le Fonds monétaire international (FMI) et la France ont salué les importantes réalisations accomplies depuis 2016, et qui reflètent une volonté politique et le déploiement d’efforts significatifs pour respecter les normes internationales.

 

Ce sont les conclusions de la 26ème réunion du MENAFATF, qui s’est tenue les 5 et 7 décembre 2017, à Manama (Bahreïn), et qui a appelé la Tunisie à poursuivre ses efforts pour renforcer son système de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme.

 

I.N

15/12/2017 | 12:19
1 min
Suivez-nous

Commentaires (1)

Commenter

ourwa
| 15-12-2017 22:35
Le MENAFATF-GAFIMOAN est un organisme crée et dominé par les pays du Golfe...et la Tunisie en fait partie.Les rapports du MENAFATF-GAFIMOAN concernant la Tunisie ( les derniers consultables remontent à 2012), laissent entrevoir une analyse rigoureuse de la situation de la Tunisie quant aux pratiques du blanchiment d'argent et du financement du terrorisme. Ces rapports pointent très précisément l'absence de contrôle de la part de l'Etat des mouvements d'argent suspects entre banques, onshore et offshore, ainsi que la fiabilité de l'origine de ces mouvements, à savoir si cette origine est légale ou bien d'obédience criminelle, mafieuse...Le problème de l'évasion fiscale en Tunisie, celui de l'investissement dans les paradis fiscaux (cf Panama leaks etc...), celui du financement détourné des filières terroristes...ne datent vraisemblablement pas d'aujourd'hui. Et si l'inclusion de la Tunisie par l'Union européenne dans la liste noire des paradis fiscaux fait pousser à certains des cris d'orfraie, et d'autres fait couler des larmes de crocodile, c'est que les arguments des uns et des autres, politiques et médias confondus, ne convainquent personne. A cet égard, les récentes déclarations du président Essebsi, calamiteuses, au lieu de prouver la "bonne conduite" de la Tunisie dans ce domaine très sensible, qui tend à confondre justement Etats et organisations mafieuses, cette déclaration renforce clairement les soupçons. Essebsi a évoqué, pour son "argumentation", les très faibles moyens financiers du pays (sic), l'absence totale des pratiques terroristes en Tunisie, comme quoi que celui-ci n'a jamais fait partie de la culture tunisienne et qu'il est actuellement présent, parce que importé de l'Etranger (sic), comme si, de part le monde, il existe des cultures dont le terrorisme constitue une des composantes fondatrices...(délires). Et pour se faire mousser et exhiber encore et encore l'exemplarité de la "révolution" tunisienne et son cortège d'avancées démocratiques ( on attend de les voir), BCE ressert encore une fois le statut exceptionnel de la femme tunisienne, son égalité avec l'homme etc...( et on attend l'abrogation de l'inégalité entre la femme et l'homme dans le domaine de l'héritage. BCE oserait-il en voyer au parlement un projet de loi dans ce sens? oserait-il, de ce fait, avoir le courage de faire ce que son gourou Bourguiba n'a jamais fait? Oserait-il ce geste, face à son allié intime islamo-fasciste nahdha, avant les prochaine élections présidentielles et législatives? On peut parier qu'il ne le fera pas, car il continuera à faire le contraire de ce qu'il promet et son parcours de candidat, puis de président le prouve...) IL est à noter que ces dernières déclarations de BCE se sont faites en français, lors de sa conférence de presse avec Macron, ensuite avec un journaliste français, toujours sur une chaîne française...
Ce qui est prête à rire, c'est cette déclaration de la MENAFATF est issue d'un groupe d'Etats dominants, à savoir les pays du Golfe, champions toutes catégories en tant que clients richissimes des paradis fiscaux et surtout en tant que généreux financiers du terrorisme, tant en Irak, en Syrie,en Libye, au Maghreb. Or cette rélité, un secret de polichinelle, en somme, ne doit pas laver la Tunisie du lourd soupçon de blanchiment d'argent et de soutien au terrorisme...ou de cette évidence: la Tunisie est bel et bien un paradis fiscal.
N'empêche, cette "déclaration" de la MENAFATF semble tomber à pic...puisqu'elle résonne au moment où " le FMI et la France saluent les importantes réalisations accomplies par la Tunsie depuis 2016, et qui reflètent une volonté politique et le déploiement d'efforts significatifs pour respecter les normes internationales." (sic) Alors pourrait-on parier que la Tunisie sortira de cette liste noire au courant du premier trimestre 2018? Ce qui serait malheureux, car en matière de réelle démocratie, de transparence, de véritable lutte contre la corruption, l'évasion fiscale, le blanchiment d'argent sale, le soutien au terrorisme...on pourra attendre encore 2 ou trois siècles...et encore!...