Ce qui est prête à rire, c'est cette déclaration de la MENAFATF est issue d'un groupe d'Etats dominants, à savoir les pays du Golfe, champions toutes catégories en tant que clients richissimes des paradis fiscaux et surtout en tant que généreux financiers du terrorisme, tant en Irak, en Syrie,en Libye, au Maghreb. Or cette rélité, un secret de polichinelle, en somme, ne doit pas laver la Tunisie du lourd soupçon de blanchiment d'argent et de soutien au terrorisme...ou de cette évidence: la Tunisie est bel et bien un paradis fiscal.
N'empêche, cette "déclaration" de la MENAFATF semble tomber à pic...puisqu'elle résonne au moment où " le FMI et la France saluent les importantes réalisations accomplies par la Tunsie depuis 2016, et qui reflètent une volonté politique et le déploiement d'efforts significatifs pour respecter les normes internationales." (sic) Alors pourrait-on parier que la Tunisie sortira de cette liste noire au courant du premier trimestre 2018? Ce qui serait malheureux, car en matière de réelle démocratie, de transparence, de véritable lutte contre la corruption, l'évasion fiscale, le blanchiment d'argent sale, le soutien au terrorisme...on pourra attendre encore 2 ou trois siècles...et encore!...