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Mohamed Zine El Abidine : Nombreuses impostures ne cesseront d'ébranler la culture de mon pays !
03/12/2017 | 12:20
1 min
Mohamed Zine El Abidine : Nombreuses impostures ne cesseront d'ébranler la culture de mon pays !

 

«Nombreuses impostures ne cesseront d'ébranler la culture de mon pays. L'Inculture, l'impertinence, la manipulation, la contre-vérité, la mauvaise foi et la compromission... Agissons contre elles, pour que la bêtise du genre ne devienne vertueuse. Et le mensonge, perpétuel déguisement de vérité », tel fût la réponse du ministre des Affaires culturelles, Mohamed Zinelabidine, aux nombreuses critiques le visant ces derniers jours.

 

Les dernières en date concernent le limogeage du directeur du Festival International de Hammamet, Moez Mrabet. Cette décision du ministre a suscité une vive polémique dans le milieu culturel, outre la réduction de 65% du budget alloué au Festival de Hammamet, et les insinuations de mauvaise gestion de Moez Mrabet.

D’ailleurs, un sit-in pour protester contre cette décision est prévu pour aujourd’hui, dimanche 3 décembre 2017.

 

On rappellera, également, la décision de limogeage de Héla Ouardi par le ministre après avoir dénoncé un dossier de corruption concernant les subventions chez les éditeurs. Plusieurs observateurs estiment que le ministre des Affaires culturelles est en train de faire de mauvais choix, en virant plusieurs compétences, pour laisser les hauts postes aux mains de personnes beaucoup moins compétentes.

 

S.H

 

03/12/2017 | 12:20
1 min
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Commentaires (11)

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Abel Chater
| 04-12-2017 14:23
Ce texte du ministre est sans odeur et sans couleur. Il peut tout dire et ne rien dire dans toutes les directions à la fois. Contre quelles impostures qui ne cesseront d'ébranler la culture de notre pays, devrions-nous lutter et contre quelles inculture, impertinence, manipulation, contre-vérité, mauvaise foi et compromission, devrions-nous nous opposer ou du moins faire un effort pour surmonter l'adversité, du moment que le langage de presque l'ensemble de la nouvelle scène audiovisuelle de la Tunisie, ne diffère en rien du langage de nos Souks hebdomadaires, de nos marchés de légumes et de nos cafés populaires?
Il m'arrive souvent de me demander, sur quels critères les modérateurs et les animateurs de ces radios FM ou de ces télévisions de «andi mankollèk» ont été recrutés. Sont-ils universitaires, ont-ils un niveau intellectuel ou appartiennent-ils aux marchés des charbonniers, suivant l'adage «Sawèd wèjhik, walli Fahham»?
Hormis la radio nationale ou Radio culture, toutes les FM ne font que répandre et ne font qu'encourager l'inculture par leur vocabulaire d'Ommek Sissi. Un mot arabe, un mot de vulgarité des bidonvilles, un mot en français, un mot en anglais souvent avec mastication de chewing-gum, une grammaire, un subjonctif et une tonalité du conditionnel totalement débagoulés. L'auditeur ou le téléspectateur tunisien se cultive suivant la manière de l'évacuation de l'urine chez les chameaux. C'est-à-dire en reculant vers l'arrière. «iwakhèr ki boul el-jémèl».
J'ai suivi à la radio nationale le match derby d'hier, entre l'Espérance Sportive de Tunis et le Club Africain. J'ai passé le plus beau moment de ma vie, m'étant régalé du beau, très et trop beau langage des deux journalistes qui couvrirent le reportage radiophonique du match. Ils ont parlé d'une langue arabe tunisienne de haut niveau et d'un summum syntaxique, qui reflètent leur niveau d'excellence journalistique. Une éminence de perfection linguistique qui nous manque beaucoup en Tunisie, surtout après que ces «chez nouzapparis» aient inondé la scène audiovisuelle chez Moïse fm & Co.
Je serai vraiment très reconnaissant à celui qui pourrait me citer les noms des deux journalistes sportifs, ayant garanti la couverture du reportage radiophonique du match de football d'hier entre l'EST et le CA, sur les ondes de la radio nationale tunisienne. Merci d'avance.

Patriote
| 03-12-2017 19:52
Avec un ministre aussi incompétent la culture n'ira nulle part dans notre pays. Il a beau se prévaloir de plein de diplômes, mais il émane d'une ère Benaliste qui a réduit la culture à son expression la plus vile et la plus dégradée. Il ne s'en sort apparemment pas...tout comme plein d'autres ministres qui continuent à se comporter comme si le temps s'est arrêté en 2010! Réveillez vous bonté divine!

MT
| 03-12-2017 19:35
commençant par le président jusqu'au dernier ministre,tous ce qui collabore et accepte de travailler avec des Kwanjia affichés sur les listes de terrorisme ne sont que des opportunistes non patriotes !!!

MONDHER
| 03-12-2017 17:19
Je me demande à quoi vous vous attendiez de la part d'un opportuniste qui représente à lui tout seul toutes les dérives et toute la médiocrité de l'ère ben Ali dans le domaine culturel,ce monsieur a été l'un des artisans de la mise en place de ce désert culturel dont nous subissons les contre-coups aujourd'hui et le voilà qui continue son 'uvre de démolition.

Pan
| 03-12-2017 14:01
Mais de quelle culture il parle! Et de quelle culture il est ministre! Est-ce la culture de la mauvaise herbe? Et bien, notre ministre, serait plus un cultivateur de fruits corrompus qu'un homme de culture propice.

moha
| 03-12-2017 13:44
Les islamistes sont au pied du pouvoir
le terrain se prépare
bientôt les élections présidentielles

The Mirror
| 03-12-2017 13:38
Je ne vais pas entrer dans les coulisses de limogeage, je ne connais, ni le limogeur, ni les limogés, ni les vraies raisons de limogeage, et d'ailleurs, cela ne m'i intéresse pas.
Mon problème avec la culture de mon pays se résume en trois points :
' D'abord, on ne peut parler de culture pour un peuple qui n' a pas de langue. Le peuple tunisien en est un. Les tunisiens parlent un langage arabo-français dégueulasse et ridicule. Concrètement, le tunisien est incapable de construire une phrase entière en arabe, il est également incapable de construire une phrase entière en français. Résultat : le tunisien parle un langage d'arriéré, indéchiffrable et incompréhensible,
' Conséquences du problème de langage : la chanson tunisienne est inexportable, le cinéma tunisien est inexportable, le théâtre tunisien est inexportable. Dans ces domaines-là, le tunisien consomme égyptien, libanais, syrien et il en est ravi,
' Et enfin, force est de constater que la plupart des « réalisations culturelles » financées par le ministère de la Culture, c'est-à-dire par le contribuable tunisien, sont d'une médiocrité inouïe. La création culturelle nécessite imagination, intelligence et instinct artistique. Actuellement, on nous sert de la médiocrité et on nous demande, non seulement de la consommer, mais de la financer aussi.

Conclusion :
Il faut arrêter les subventions allouées par le ministère de la Culture, et que le meilleur s'impose par son intelligence et par son talent, et non par le pognon public.

ftouh
| 03-12-2017 13:35
..le concentré de la culture tunisienne, ce qui touche la population , meme si beaucoup n' apprecie pas. C' est la culture qui persiste dans les tetes et qui impressionne la vue, et deflore les tympans.

Cette face, ce coté visible de la culture se voit et monopolise la telé, dans les mariages,..bref dans ce qui est commun.

Notre culture c' est nos:
- one-men shows (genre L.Nahdi et L.Abdelli),
- Mezoued, rboukh
- Et autres divas grasses et super-maquillées , chantant souvent faux , en egyptien si possible, et avec un orchestre plethorique. le tout consommateur de Megawatts et boukha ou cheap wine et kemia epicée.
- une ou 2 rappeurs peuvent aussi avoir leurs chances.

La poesie, la musique classique, la sculpture..quoiques super budgetivores , sont le font d' une elite,..plutot tunisoise et beldie.

Il y a un grand dilemne la....qui subventionner ?

L' autre dilemne: Hammamet , Carthage, ..le centre de gravité tunisois bouffe quasiment tout. Qu' en est t-il des autres regions, en particulier le coté ouest du Pays ? wallou , nada..

L'astronaute
| 03-12-2017 13:05
"Nombreuses impostures ne cesseront d'ébranler la culture de mon pays" est grammaticalement incorrect et sémantiquement incompréhensible. Il aurait suffi au ministre de rajouter "de" en début de phrase pour que sa chakchouka cérébrale fasse un peu plus sens.
Maintenant, je pense que les administrés attendent autre chose qu'un discours abscons, prétentieux et... vide de la part d'un ministre, des Affaires culturelles ou pas. Un ministre argumente ses décisions, justifie ses budgets, décortique ses prises de position. La lyre, les muses, la "vérité" c'est bon pour la poésie ou les mosquées. Pour le reste, c'est le zéro absolu de la politique.

Allalla
| 03-12-2017 13:02
A la surprise générale se monsieur a été désigné ministre de la Culture du Gouvernement d'union nationale. On ne lui connait rien qui pourrait justifier sa nomination sauf sa prétention d'avoir soutenu trois thèses de doctorat bizarrement toutes en France. on s'attendait à ce qu'il agisse et réfléchisse comme trois. Que nenni! Il est est entrain de faire dégringoler et la culture tunisienne et le ministère de la Culture comme en aurait pu faire trois en même temps. La pétition contre ce ministre qui a circulé fin aout 2016 trouve, ici, toute sa légitimité. Que pourrait-on s'attendre de quelqu'un qui a été le thuriféraire universitaire de Ben Ali : le contenu de ses thèses c'en est une preuve. Canard boiteux du Gouvernement d'union nationale, il est temps qu'il y soit délogé.