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Abdelkarim Harouni : On ne peut parler de changement du régime politique actuellement !
24/09/2017 | 11:36
1 min
Abdelkarim Harouni : On ne peut parler de changement du régime politique actuellement !

Le président du Conseil de la Choura du mouvement Ennahdha, Abdelkarim Harouni a affirmé dans la soirée d’hier, samedi 24 septembre 2017, qu’il est prématuré d’évoquer le changement du régime politique en Tunisie.

 

M. Harouni a indiqué, dans une déclaration aux médias en marge de la 15ème session du Conseil de la Choura, que son mouvement considère que le régime actuel reflète la pluralité et garantit l’existence des petits partis tout en maintenant l’équilibre entre les pouvoirs.

 

Et d’ajouter qu’il ne faut pas se précipiter en voulant changer le régime politique. Selon lui cette démarche nécessite une évaluation préalable du régime actuel, qui n’a pas encore achevé la mise en place de ses institutions, soulignant que la question nécessite aussi un dialogue national et un large consensus.

 

S.H

24/09/2017 | 11:36
1 min
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Commentaires (8)

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BORHAN
| 25-09-2017 10:42
Dans notre pays, la situation politique est désespèrent stérile dans la mesure où, au lendemain d'une « révolution imaginaire », tous les espoirs et les attentes des masses se sont évaporés presqu'à la vitesse du vent.
En effet, force est de constater que les 5/6 partis politiques (les plus émergents) s'agrègent dans une dynamique de pourrissement à mes yeux « volontaire » qui risque de prendre le roussi.
Quand à leur « projet indigent» et à leurs discours à l'emporte pièce, ils ne cessent de se transformer en pacotille à la recherche désespérément de preneurs naïfs. Malheureusement pour eux les temps ont changé.
Incontestablement, l'amère réalité est omniprésente. Tous les gouvernements « post révolution » ont subi des échecs et des revers cuisants.
Et, chaque jour le pays s'enfonce dans l'inconnu puisque toutes les tentatives pour sortir de ce « marasme-blocage » se sont avérées plus nuisibles qu'utiles.
L'espace politique est fortement pollué et il ne cesse de se rétrécir par manque d'expérience et par naïveté en pensant que la « populace » finira par admettre ce fait accompli en se courbant l'échine pour un bail de soumission à durée indéterminée.
D'ailleurs nombreux politiques mesquins « aguerris théoriquement » tentent sans cesse à aguicher une « populace » presque mouise dans une sorte de fourberies sans lendemain.
D'échec après échec, le pouvoir actuel ne sait plus à quel saint se fier surtout que la situation générale est plus qu'aigrie.
Le manque flagrant d'une définition claire de lignes de démarcation entre le législatif et l'exécutif, dans la gestion du pouvoir, l'absence d'un vrai grand projet sociétal global, l'absence d'un contre pouvoir de poids,'renforcent hélas cette fuite en avant de la faillite de l'état et du système.
La myriade de partis politiques (plus de 200), avec à sa tête une « mygale -connivence» dirigée par une main « propre !» par les islamistes et les anciens de la « destourie » risque de nous accoucher à tout moment d'un nouveau « naja » qui aura forcément la tentation de nous imposer un régime à la « Pinochet ».
Le dernier remue-ménage au sein du pouvoir nous prouve le retour programmé et progressif aux vieux démons. La nomination de nombreux anciens sbires, dans le énième gouvernement, en est la preuve irréfutable d'une tentation vers une normalisation d'avant janvier 2011.
Pour un pouvoir incapable d'organiser les élections municipales indispensables pour « x » raisons, parler aujourd'hui de changement de régime c'est un peu passer du coq à l'âne.
Certes, il faut y gamberger et y travailler mais pas dans l'immédiat car le pays a d'autres chats à fouetter et « fissaa fissaa » car le torchon brûle et le feu risque de s'embraser.
Triste de mon pays.

Mohamed Obey
| 25-09-2017 09:25
Oui, M. Harouni n'aime voir un changement du système qui lui convient parfaitement. Et cette rsue diabolique qu'est le Con-sensus a bien payé pour Ennahdha qui était proche de la porte d'exit n'était-ce la bue de sauvetage lancé à lui par BCE...gardez ce système et la Tunisie vous maudira endant toutes les époques historiques à venir si elle est assez chanceuse de résister encore à votre système mafiosocrate!

Benoît
| 24-09-2017 23:06
C'est un régime qui Régale son parti, il est sécurisant pour ce parti. Il est par contre un DESASTRE pour le pays. Il a verrouillé toutes les instances du pays et a retardé l'évolution de la Tunisie. Alors pas BESOIN de ton Avis.

Le Fouineur
| 24-09-2017 17:32
Moi, le plus idiot des tunisiens, suis conscient que nous pourrions avoir un gouvernement stable muni de gonades fonctionnelles sans pour autant changer de régime politique. Vous évoquiez le consensus. Oui pour une fois je suis d'accord avec un apprenti gourou : il faut opter pour le consensus. Mais il y a 2 sortes de consensus, qui sont diamétralement opposés : 1) Le consensus de l'amalgame antinational gaucho-islamiste, made in CISROR ET ANC. 2) Le consensus populaire démocratique par le biais d'élections législatives majoritaire à 2 tours ou par référendum. Et ça ira, ça ira les charognards à la lanterne. Ça ira, ça ira les traîtres on les pendra !

kameleon78
| 24-09-2017 16:45
Ce régime des partis avantage les islamistes car ils savent bien que dans un régime présidentiel ou semi-présidentiel avec un scrutin majoritaire à deux tours, les islamistes n'auront aucune chance de retrouver le pouvoir. Le scrutin majoritaire c'est à dire 51% des voix pour gagner est insurmontable pour les islamistes qui ne peuvent espérer que 30 ou 33% de voix, c'est ce qui est requis avec un régime parlementaire pour gagner.

A4
| 24-09-2017 13:53
LA TROISIEME
Ecrit par A4 - Tunis, le 29 Avril 2017

La première a vécu, a fait ce qu'elle pouvait
En partant de nulle part, en partant de zéro
Elle a été écrite dans un style pas mauvais
Par des battants, des guides et de vrais héros

La première a vécu, ça et là trimbalée
A coup de grossières retouches et de mises au pas
A coup de nouveaux décrets très mal ficelés
Fêtés à grandes pompes, à coups de tabla

La première a vécu avant de suffoquer
Avant de rendre l'âme, rejetée, piétinée
Elle a dû renoncer, tout lâcher, abdiquer
Ne supportant plus d'être à ce point malmenée

Puis vint la seconde ... de naissance déformée
Rédigée à la hâte par des handicapés
Aux neurones inexistants ou ... bien abîmés
Aux petites cervelles vides ou ... sous-équipées

Persistons ainsi avec ces textes archi-nuls
Ecrits par des bornés à la vue étroite
Ecrits par des gugusses aux idées ridicules
Qui vont nous découvrir que notre terre est plate

Moi, je la voyais belle, roulant comme un bolide ...
Me voilà dans un tacot sans volant ni frein
Me voilà emporté par des idées stupides
Où hélas personne ne peut décider de rien

Laissons la rouler, la descente est glissante
Elle finira pour sûr, sans illusion ni frime
A la fin de sa folle course harassante
Immobilisée et raide au fond de l'abîme

Il est temps de jeter cette seconde version
Version bancale qui ne tiendra jamais la route
Pour malfaçon et défaut de fabrication
Pour débilité menant à la banqueroute

Vivement la troisième, rédigée par des "chefs"
Loin de tous ces incompétents de populistes
Une constitution n'est pas une simple greffe
C'est une affaire de chevronnés et spécialistes !

Tunisien amer
| 24-09-2017 12:36
Ennahdha est à l'origine du système parlementaire en Tunisie et c'est très bénéfique pour eux. C'est normal puisqu'à l'ARP, ils sont presque les
seuls maîtres à bord. Leur leitmotiv c'est consensus, consensus, consensus...tout ça pour masquer leur gestion catastrophique (vider les caisses de l'Etat, terrorisme, assassinat, contrebande...).
Ce système parlementaire est aberration car on est très loin d'être un pays démocratique comme l'Angleterre, les pays Scandinaves et les autres pays évolués.
Ces manipulateurs islamistes savent attendre comme leur modèle Erdogan. Le jour où Ennahdha placera un président à la tête de la République, à ce moment-là ils vont nous dire que le pays est mûr pour un régime presidenciel. Ils sont en train de suivre les traces de leur meilleur ami Erdogan. Ce sera l'apocalypse pour notre beau pays.

takilas
| 24-09-2017 11:55
Quest-ce tu en connais de la politique ? Ni même de la Tunisie.
"Va ouvrir un livre pour toi.
Saieb aalik.
Il s'est enrichi avec l'argent du peuple, et il cherche encore l'escroquerie.
Quand on dit des affamés, plus que Ben Ali et le RCD réunis.
Qu'il nous dit d'abord qui a tué Chokri Belaid, et les autres assassinats et les autres delits, et qu'ils n'évitent plus (nahdha) de se présenter à la justice (la vraie et non celle de troika), après l'on discutera, maintenant vous m'avez pas de place en Tunisie.