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Mongi Rahoui : Le FMI veut nous dicter la conduite à tenir mais notre pays est souverain !
25/10/2016 | 09:51
1 min
Mongi Rahoui : Le FMI veut nous dicter la conduite à tenir mais notre pays est souverain !

 

Le député du Front populaire et président de la commission des Finances à l'ARP, Mongi Rahoui, était l'invité de la matinale de Wassim Ben Larbi sur Express FM ce mardi 25 octobre 2016 pour dénoncer les politiques économiques orchestrées par le FMI et pour rappeler que la Tunisie est une nation souveraine.

 

Au micro de Wassim Ben Larbi, il a déclaré : « La chute du dinar a été dictée par le FMI, c’est une de ses exigences. Cette directive, qui nous a été adressée, signifie : « Na touchez pas à vos réserves et laissez le dinar se déprécier !». Cherchant à savoir d’où proviennent ces informations avancées par le député, celui-ci a répondu « C’est écrit noir sur blanc dans la note d’intention adressée par le FMI à la Tunisie ».Mongi Rahoui a également affirmé que le FMI nous dicte la conduite à tenir car le modèle qu’il voudrait imposer à la Tunisie est « un modèle préétabli », indiquant de fait que les négociations en cours n’ont aucune portée.

 

A propos de nos gouvernants, le député a déclaré «  Ils n’ont pas le courage de nous donner la vraie version de ce qui se trame, ni le courage de dire au FMI : Non, nous avons une autre politique que celle que vous nous dictez ! Donc on nous fait croire que nous sommes en pleine fatalité ! »

Le député a également fait état de la grande influence économique détenue par le FMI et la Banque Mondiale, rappelant que malgré cela il est impératif de sauvegarder la souveraineté du pays.

 

K.H

25/10/2016 | 09:51
1 min
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Commentaires (45)

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Nahor
| 30-10-2016 04:53
Merci pour l'effort d'information. Seul, il aurait été mieux d'indiquer la source (Wikipédia ?). La Grèce, si elle procède à long terme au Gréxit, elle gagnera économiquement et au niveau sécuritaire en quittant l'OTAN pour rejoindre le pôle euro-asiatique prôné par la Russie. Je l'espère.

https://www.youtube.com/watch?v=1qYuX7yRBPo

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Maryem
| 26-10-2016 15:31
la déclaration d'insolvabilité (défaut de paiement) face aux créanciers du pays. Les experts en économie Argentins décidèrent d'entamer une dévaluation du peso. L'ouverture des banques fut interdite plusieurs jours, afin d'enrayer la vague d'achat de dollars. La dévaluation fut effective et le change du peso fut fixé à 28 % (1,40 Peso = 1 Dollar), mais ce cours « officiel » ne s'appliquait qu'au commerce extérieur. Pour le commerce intérieur, le taux de change pouvait varier librement.Tous les contrats en dollars devinrent immédiatement caducs, provoquant des pertes très importantes pour les banques étrangères et surtout pour les nombreuses entreprises notamment françaises et espagnoles qui avaient investi souvent massivement dans le pays, ouvrant un très long contentieux international. tous les comptes courants, au-dessus d'un certain seuil,ont ete convertis en comptes d'épargne à revenu fixe, dont la date de restitution avait été repoussée à 2010 (empêchant ainsi les retraits d'argents).En revanche le pays mena une véritable politique de rupture avec les bailleurs internationaux privés et les difficultés croissantes suscitées aux entreprises étrangères conduisirent nombre d'entre elles à se désengager du pays. la dévaluation eut un effet positif sur les exportations et permirent au secteur agro-industriel de rétablir sa prospérité. L'Argentine put rembourser quoique avec retard sa dette vis-à-vis du FMI.Le processus de la conversion de dettes devait conduire à une réduction du capital de 50 % en moyenne .Fin 2002, l'économie montrait une évolution clairement positive, les effets favorables de la dévaluation devenant réellement observables (principalement, la compétitivité des produits argentins sur le marché international). Le taux de croissance de l'économie fut maintenu dans des valeurs positives, atteignant même 8,9 % en 2003.vers la mi-février 2005, les négociations étaient terminées. À la fin de la période de conversion des dettes, le 25 février 2005, 76,15 % des créanciers avaient accepté l'offre.la dévaluation de la monnaie nationale renforce les exportations et favorise la substitution des importations par les produits de l'industrie argentine.On peut considérer que cette crise fut en fait déclenchée par une « frappe préventive » menée par la Fed, la Banque Centrale des États-Unis d'Amérique. En effet, Alan Greenspan, son président au moment des faits, a augmenté le taux directeur car il prévoyait une hausse de l'inflation. L'ancrage du peso sur le dollar a donc explosé.En fin de compte pour resumer Mongi Rahoui a parfaitement raison,et si certain ont evoque Tsipras,il n a pas d autres choix que de suivre l exemple de l Argentine et de la Malaisie,seul bemol il risque de proceder au Grexit et le retour a la Drachme.La solidarite Europeenne etait absente,car une mutualisation de la dette des pays Europeens en difficulte en ayant recours a l eurobond aurait servi a resoudre tant de problemes Europeens.
La dette publique de l Argentine a dépassé les 140 milliards de dollars.Les quatre années de récession ont conduit à un recul de 21 % du PIB entre 1998 et 2001 (66 % de 1998 à 2002 en dollars US). Au plus fort de la crise, le taux de pauvreté a atteint 57 % (2002)'et le taux de chômage 23 %. Cinq présidents se sont succédé à la tête du pays en un peu plus d'un an.
le taux de pauvreté (23,4 % en janvier 2007 qui a diminué de moitié en quatre ans) et le taux de chômage (8,7 % en janvier 2007) restent toujours élevés.

Maryem
| 26-10-2016 15:30
Si l exemple de la Malaisie semble ne pas plaire a certains intervenant,la crise de l Argentine ne plaira certainement pas.Le comportement des pouvoirs en place face aux creaciers differe. La crise argentine est une grande crise économique et sociale survenue en Argentine entre 1998 et 2002, et dont certaines conséquences se prolongent jusque dans les années 2010.La récession amplifiée par les mesures d'économie drastiques exigées par le Fonds monétaire international (FMI), en contrepartie de son aide en dollars, est extrêmement violente et entraîne une hausse spectaculaire de la pauvreté ainsi que d'importants mouvements sociaux et de rapides changements politiques. Le plan argentin de conversion de dette a pour conséquence des pertes sévères pour les créanciers privés. Le pays sort de la partie la plus aigüe de la crise dès 2003. Les conséquences les plus durables sont les difficultés récurrentes des gouvernements à financer leurs budgets, le départ du pays de certains investisseurs industriels, une nette diminution de la confiance des créanciers privés et de longs contentieux avec des fonds vautour américains, contentieux qui se poursuivent jusque dans les années 2010. L'Argentine est entraînée dans une déflation sévère. Les résistances sociales à la déflation sont très fortes surtout de la part des administrations et des collectivités locales.Entre 1998 et 2002, la situation économique en Argentine empire de jour en jour. Pour réussir, une déflation suppose la réduction des salaires publics et privés. En même temps les prix intérieurs doivent fortement baisser. Les conditions de la dénationalisation de nombreux secteurs publics ont conduit en fait à des hausses de tarif compte tenu de l'état souvent lamentable des installations,Le gouvernement fait alors appel au FMI . Le FMI n'est pas la seule institution à aider l'Argentine : la Banque mondiale, la Banque panaméricaine, l'Espagne et même des fonds de pension apportent au total plus de fonds que le FMI.L'explosion finale se produit lorsque le ministre de l'économie Domingo Cavallo annonce, devant la fuite des capitaux et la crise de liquidité, la mise en place du corralito, qui limite les retraits bancaires à 250 pesos par semaine et interdit tout envoi de fonds à l'extérieur. le FMI annonçait qu'il refusait de transférer 1,26 milliard de dollars, comme prévu , En fait le FMI considérait qu'il était vain de soutenir un pays qui continuait à dépenser au-delà des limites qu'il considérait comme raisonnables.

Maryem
| 26-10-2016 14:28
Pour vous quel difference y a t il entre *** et ***,vous avez accepte de publier *** et vous refusez ***.

B.N : Le commentaire en question a été censuré, sa publication à été faite par mégarde, nous vous remercions pour votre compréhension.

Maryem
| 26-10-2016 13:46
je vous ai bien compri Si El ***,votre modele de tete de beton reste sur le bord du trottoir,heureusement que votre espece est rare en Tunisie....Si El ***.

Mansour Lahyani
| 26-10-2016 12:47
Continue, Maryem, continue, ne t'arrête pas en si bon chemin... Affirmer, au bout d'un rappel de plusieurs lignes, que le Front Populaire (et non pas "national", rectifie stp : nous ne sommes pas en France) n'a jamais été aux commandes était parfaitement superflu ! Le Front Pop n'a jamais été aux commandes et, malheureusement, c'est probablement mieux ainsi : déjà hors du gouvernement, il a toujours réclamé - et obtenu, avec d'autres - les avantages à servir aux travailleurs et aux non-travailleurs qui ont mis ma Tunisie à genoux : il a toujours suffi que quelqu'un agite le drapeau de la nécessaire augmentation des salaires pour que le Front plonge dans son sillage et dans la brèche ainsi obtenue ! Une chose est certaine, avec l'assassinat de Chokri et de Haj Brahmi, la Tunisie a perdu deux de ses meilleurs hommes politiques, mais le problème du Front Pop n'est pas là... Chokri et Brahmi se seraient fait doubler eux Sissi, s'ils avaient encore été là!!!

observator
| 26-10-2016 11:13
j'aurai préféré que nous prêtions de l'argent au FMI, un Dinar fort.
Tous les Tunisiens veulent la même chose mais le pays pillé par les corrompus et arrivistes de tout bord qu'il l'ont livré à cet organisme.
C'est nous qui demandons de l'argent au FMI alors cela ne sert à rien de péter plus haut que ses fesses.

observator
| 26-10-2016 11:04
Si votre commentaire me vise, je vous réponds ceci.
Je n'ai que faire de votre respect.
Je respecte ceux qui me respectent et qui se respectent.
Ce Rahoui, un élu, trouve le moyen d'étaler son ignorance et donc ses mensonges. Surtout lui et son mouvement (ils ne sont pas les seuls) ont tout fait pour que pays régresse et l'ont jeté dans les bras du FMI. Un tel élu qui a causé tant de torts aux tunisiens et de surcroît vient mentir alors je n'ai aucun respect pour lui.

Et ne comparez pas la Malaisie à la Tunisie. Quand Mahatir disait qu'il faut cinq millions de naissance pour produire un génie et demande aux malaisiennes de faire des enfants ici on castre les femmes.
Donc ne comparez pas l'incomparable.
Pour finir, je vous le répète je n'ai que faire de votre respect.
Lisez bien mon commentaire sur Rahoui, il a bel et bien participé au désordre dans le pays. Et maintenant il veut nous faire qu'il crie au loup.
Il ne suffit pas de parler pour être patriote. Qu'a t il fait pour ce pays concrètement pour lui éviter le FMI. Rien au contraire.

Letranger
| 26-10-2016 10:52
"...Le FMI veut nous dicter la conduite à tenir mais notre pays est souverain !..."

Le FMI ne veut absolument pas vous dicter votre conduite, il vous dit simplement "si ti vi di flouze, ti fi comme j'ti dis, si ti fi pas comme j'ti dis, ti fi comme ti vi, mais mafish flouze."
Vous voyez, il n'y a aucune contrainte.

Un peu comme quand "j'ai voulu marier ma Tunisienne" (c'est exprès, c'est une parodie de spectacle et pour agacer ceux qui reprochent d'évoquer des cas personnels), on m'a dit:"tu dois te faire Musulman, mais t'es pas obligé. Mais si tu le fais pas mafish mariage". J'ai (très vite)"pesé mes patates" et je me suis fait pseudo-Musulman.
Un chanteur,et non des moindres,a dit :"il faut vivre ce que l'on aime et payer le prix qui convient".

Vous voyez les invectiveurs, on peut exprimer une pensée sans vociférer, c'est juste un peu plus difficile pour vous de comprendre.

Maryem
| 26-10-2016 10:14
Mon education ne me permet pas d employer des mots acerbes pour vous designer,par respect aux lecteurs et aux elus du peuple,vous ne meritez aucun respect.