Présente aujourd’hui, vendredi 29 avril 2016, à Midi Show sur Mosaïque Fm, la présidente de l’Association des magistrats tunisiens, Raoudha Karafi, a exprimé sa déception de la promulgation de la loi organique portant création du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) par le président de la République, dans la mesure où cette loi comporte quelques défaillances et une suspicion d’inconstitutionnalité.
Par ailleurs, Mme. Karafi a dénoncé les déclarations de certains députés de Nidaa Tounes, selon lesquelles l’AMT ne représente qu’une minorité refusant cette loi, « comment peuvent-ils parler de la sorte, alors qu’eux même représentaient une minorité pendant l’ère de la Troïka. Ces attaques visant à marginaliser les magistrats ne servent guère l’intérêt de la magistrature en Tunisie », a-t-elle affirmé en substance.
S.H
Commentaires (4)
CommenterMOI D ' ABORD .
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Des magistrats politiques
À force de vouloir s'arroger tous les pouvoirs, le bureau exécutif de l'AMT, composé de magistrats politisés, aura, en fin de compte, conduit le corps de la magistrature, tout droit, vers l'affrontement avec un pouvoir politique qui aura fini, comme prévu, par prendre le dessus sur les velléités hégémoniques de ce groupuscule de magistrats qui ne représente nullement la profession.
Ces magistrats de l'AMT, ne doivent pas perdre de vue qu'ils s'étaient mis, aux lendemains du 14/01/2011, sous protectorat des avocats qui les ont réinstallés, manu-militari, aux commandes du bureau exécutif de l'association, les utilisant pour affaiblir l'appareil judiciaire et mettre la main dessus.
Et maintenant que la lune de miel, entre certains groupuscules des deux corps, d'un côté, et entre ce même groupuscule et un pouvoir exécutif en quête de mécanismes d'exercice du pouvoir, de l'autre, est consommée, les magistrats se rendent-ils compte que cette alliance, contre nature, avait pour objet de les chambrer, de les affaiblir, de les noyauter, pour enfin les mettre au pas.
La morale de la fable que KARAFI & Co semblent avoir oublié consiste à dire que « Vous avez été mangé le jour où a été mangé le taureau blanc » -OuKilta yawma oukila el Thawr el ablack-