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Journée mondiale de l'exportation : " la solution tunisienne est dans l'exportation"
29/04/2016 | 10:57
2 min
Journée mondiale de l'exportation :

 

Mohsen Hassen, ministre du Commerce était l’invité de Express Fm ce vendredi 29 Avril à l’occasion de la journée mondiale de l’exportation.

Cette  journée  organisée  sous le thème: " L'exportation, notre solution" s'est déroulée en présence du chef du gouvernement Habib Essid  ainsi que de tous les intervenants concernés par ce secteur au Centre de promotion des exportations (CEPEX).

 

Durant son passage le ministre a présenté une esquisse du plan d’action national en faveur de l’exportation.  En effet, comme l’indique Mohssen Hassen, le commerce tunisien a pris un nouveau tournant et la journée internationale de l’exportation est l’occasion de se pencher davantage sur les défis et challenges auxquels est confronté le commerce tunisien.

 

Le ministre a  rappelé la place prépondérante qu’occupent le commerce international et les échanges commerciaux dans la stabilité économique du pays et leurs impacts directs sur le taux de change et le PNB, le secteur de l’exportation  représentant 38,4% du PNB tunisien. Véritable  secteur créateur de richesse et de croissance économique, l’exportation est donc bel et bien  un booster réel de l’économie tunisienne.

Il a également évoqué les  carences relatives au secteur de l’exportation en Tunisie et qui freinent l’élan des exportations comme par exemple les procédures administratives trop radicales et restrictives, les difficultés de financement des exportations…

 

A ces problèmes majeurs le ministre préconise des solutions pour une meilleure promotion des exportations :  simplifier les procédures de contrôle à l'export et les délais d’attente , maitriser  les prix pour donner plus de chance au produit tunisien et lui permettre d’être concurrenciel, sécuriser  les transactions et développer le commerce électronique.

 

Salutaire pour l’économie tunisienne, cette journée permettra de mettre en exergue les différents axes qui rendront le marché tunisien de l’exportation plus compétitif et apte à confronter la concurrence internationale, selon Mohsen Hassen.

 

K.H

29/04/2016 | 10:57
2 min
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Commentaires (11)

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hedi
| 30-04-2016 19:40
Bonsoir Dr Tazarki,
merci beaucoup d'avoir pris le temps de me répondre avec tant de détails.
Pour ma part, le domaine du modélisme, je ne le connais pas, sauf quand j'étais jeune et que j'ai eu un train et un avion électriques : j'ai adoré y jouer. Donc, je vous laisse le soin de cette partie que vous maîtrisez parfaitement.
Quant à l'alimentation et la production, comme nous sommes tous consommateurs, cette partie, je peux dire que je la maîtrise un peu.
Je me suis mis à manger depuis maintenant 2 ou 3 ans que des produits bio et croyez-moi, en matière de goût, de vitamines et d'apport nutritionnel, cela n'a rien à voir avec les produits de supermarché. Certes, c'est un peu plus cher mais on y gagne en bonne santé. Ne manger que des fruits et légumes de saisons, c'est tout simplement fantastique que d'avoir des fraises toutes l'année sur sa table et qui n'ont finalement aucune saveur. Juste une belle boule rouge, couleur sang et regorgeant d'eau.
De plus en plus de gens se tournent vers le bio parce qu'ils ont compris la supercherie du : " manger 5 fruits et légumes par jour " et leur intérêt d'être alimentés sainement pour une bonne santé.
Donc produire et exporter de la qualité, c'est une voie à explorer et qui est celle qui a meilleur avenir que celle de la mauvaise qualité nutritionnelle dont les gens s'en détournent de plus en plus.
Pour preuve, les supermarchés ont flairé la voie du bio et ont un stand spécial qui fonctionne très bien.
Nous avons d'excellents ingénieurs en Tunisie dans différents domaines, il est bien dommage que leur voix soit mise en sourdine et qu'ils ne soient pas assez écoutés pour apporter leur pierre à l'édifice.
Il devrait y avoir le " Cercle des Ingénieurs Tunisiens " pour qu'ils puissent discuter et échanger.
Je vous vois bien à la tête de cela, pensez-y si ce n'est pas fait.
Je vous souhaite bonne continuation dans votre passion et plein de créations.
Bien cordialement!
Et manger bio...

Dr. Jamel Tazarki
| 30-04-2016 10:17
Je suis totalement de votre avis en ce qui concerne les produits agricoles, mais par contre l'Allemand moyen ou pauvre (c.à.d. la majorité des Allemands, 95% des Allemands) préfère acheter plutôt de belles tomates pauvres en vitamines à 50 centimes plutôt que celles à 3 euros et un peu moches/laides! Er ainsi, nous n'avons pas d'autres alternatives, si on veut conquérir le marché agricole allemand'


Décomposition internationale du processus productif:
Je vous donne d'abord deux exemples:
1) L'avion Airbus n'est pas un avion à 100% européen. En effet, Il se compose de plus de 30000 pièces qui peuvent être fabriquées de façon autonome les unes des autres et partout dans tous les pays du monde. Ces composants sont graduellement réunis en sous-ensembles qui sont associés lors de l'assemblage final à Toulouse, en France.
2) Les éléments de la brosse à dents électrique de la firme allemande Braun sont fabriqués dans tous les coins du monde où les prix de production sont minimaux : Manille (l'électronique); Japon (cellules d'énergie); Chine (bobines de cuivre); Malaisie (platine); USA (boîtier en plastique) et Allemagne (assemblage)'

Ainsi, la décomposition d'un produit permet alors la fabrication des différentes pièces dans des pays différents en fonction de leurs avantages comparatifs. La production est décomposée internationalement d'où le nom de "décomposition internationale du processus productif". Ce que l'on appelle en allemand: 'Internationale Arbeitsteilung'.

La théorie associée à l'avantage comparatif explique que, dans un contexte de libre-échange, chaque pays, s'il se spécialise dans la production pour laquelle il a la productivité la plus forte, comparativement à ses partenaires, il accroîtra sa richesse nationale. Cette production est celle pour laquelle il possède un avantage comparatif.

Le problème de la Tunisie et des Tunisiens c'est que si on voulait produire des machines de toutes sortes, on voudrait produire tout par nous-même et en Tunisie. Actuellement, nous produisons et nous voulons exporter des produits où nous n'avons aucun avantage comparatif.

La libéralisation des échanges à l'échelle internationale ne peut fonctionner en Tunisie que si nos 'hommes d'affaires' appliquent le principe associée à l'avantage comparatif. Nous avons intérêt à nous spécialiser dans la production pour laquelle nous possédons un avantage absolu, c'est-à-dire pour laquelle nous sommes plus compétitif que nos partenaires commerciaux, et à utiliser le surplus de notre production pour l'échanger contre les biens qu'on a renoncés à produire par nous-même.

Nous avons un avantage comparatif à nous engager, entre autres, dans le domaine du modélisme radiocommandé (Model RC), comme les hélicoptères, les avions, les voitures, les bateaux, les trains et les drones radiocommandés. Il s'agit d'un travail manuel qui fait beaucoup de plaisir. J'avoue que j'ai abandonné, pendant deux ans, mon travail très bien payé de mathématicien en Allemagne afin d'aller travailler dans une firme de modélisme radiocommandé et ceci rien que pour la passion que j'avais et que j'ai encore pour le modélisme.

Oui, nous avons un avantage comparatif à nous engager dans le domaine du modélisme, si on accepte d'importer les radiocommandes ou les télécommandes (ensemble composé de l'émetteur, du récepteur, du servos, etc.). Il est absurde de nous engager dans la fabrication des télécommandes, si on veut se spécialiser dans le modélisme. Et je vous assure que le pas entre les modèles des avions réduits radiocommandés et les petits avions de ligne n'est que minimal, en effet le principe est le même mais dans des dimensions différentes.

Encore un exemple: nous avons un avantage comparatif à utiliser l'énergie solaire que fossile, et vous savez pourquoi! Nous avons un avantage comparatif à développer l'aquaculture sur toute la côte méditerranéenne. Nous avons un avantage comparatif à développer l'hydroculture, etc.

Cordialement

Jamel

hedi
| 29-04-2016 21:41
Bonsoir Dr Tazarki,
produit, c'est bien.
Quand la qualité rime avec productivité, c'est encore mieux.
Sauf que de nos jours, la productivité rime avec médiocrité.
Je vous invite à visionner cette émission :
Vitamines et nutriments le gros pepin. 1 pomme de 1950 ...
Vidéo pour "LES ALIMENTS ONT PERDUS LEUR VITAMINE"' 2:13
https://www.youtube.com/watch?v=aVHQ0pqRRx0

Comme vous avez pu le voir, l'essentiel pour les industriels est qu'il y ait une surconsommation.
Alors si en Tunisie, on peut produire moins mais nourrir tout le monde avec de la qualité et des vitamines, c'est tant mieux et il faut encourager à manger local car tout aliment importé est pratiquement non nutritionnel.
Bien cordialement!

samia
| 29-04-2016 19:35
LES VENEZUELIENS!
Que tout le monde regarde sans bouger le petit doigt en attendant que les vautours de la finance se jettent sur eux pour les manger. Pensez A Eux, Aidez-Les!!!

Dr. Jamel Tazarki
| 29-04-2016 18:51
J'invite tous les Tunisiens à une ère nouvelle faite d'efficacité et de gains de productivité. Il n'y a qu'un seul mot magique pour expliquer ce que nous devons faire: productivité! Notre révolution devrait être celle de l'explosion de la productivité. J'invite tous les Tunisiens à travailler beaucoup moins, mais intelligemment, toute en produisant beaucoup plus. Oui, travailler moins et intelligemment pour produire beaucoup plus en quantité et en qualité.

Un très grand rendement et une efficience exemplaire sont nécessaires à la lutte que la Tunisie doit mener sur le marché mondial pour faire face à la concurrence internationale et pour abaisser le prix de revient de nos produits. La politique des bas prix de revient joints à la plus ample productivité a depuis longtemps été la politique des Allemands. C'est grâce à cette politique surtout que les Allemands ont pu si largement accroître leurs exportations. Ils ne craignent pas de payer des salaires élevés. Ils abaissent cependant le prix de revient par une productivité devenue beaucoup plus intense avec le temps, par un outillage perfectionné, par une organisation supérieure qui fait intervenir tous les éléments de ce qu'on appelle la rationalisation.

Nos agriculteurs sont à 90% ignorants et routiniers et ne font qu'un très petit profit (ou même pas). Nous consacrons un espace énorme et un travail considérable dans tous les domaines économiques mais la rentabilité est minimale, de telle façon qu'il n y a pas assez pour tous les tunisiens. Le problème principal est que nous ne ressentons pas la nécessité d'améliorer nos méthodes de production. Il faut que l'on sorte de cette routine. Nos agriculteurs et une grande partie de nos industriels manquent de stimulation et ils restent dans leur ignorance et routine. La perte de rentabilité causée par une faible production porte tout le peuple tunisien. Nous avons baissé les bras et on s'est résigné à suivre les mêmes routes tracées depuis des décennies. Nous restons ainsi aussi pauvres qu'auparavant parce que nos frais de productions absorbent tous. Qu'est-ce qui nous empêche d'aller plus loin ? Qu'est-ce qui nous freine? La grande problématique des tunisiens c'est bien cette difficulté à mener une activité à son terme. Il semble que tout nous fasse envie mais nous ne menons jamais les choses jusqu'à leur optimum (rien n'est réellement fini). Et c'est ici où nous avons besoin de nos académiciens et de leur capacité scientifique et analytique. Nous avons besoin de tous ceux qui ont fait des études universitaires et qui sont doués d'un esprit supérieur. La Tunisie a besoin de diplômés qui s'investissent à fond dans les projets même s'ils n'ont rien à voir avec ce qu'ils ont appris auparavant. Nous voulons augmenter notre productivité dans tous les domaines économiques. Il faut permettre au peuple de manger, de s'habiller et d'habiter à bon prix. Il faut augmenter la productivité et diminuer le prix de revient et celui de vente.

La concurrence sur les marchés internationaux des industries à forte productivité rend plus pénible le problème des débouchés pour tous ceux qui ont négligé de se munir des mêmes armes, d'adopter une semblable organisation. Il faut qu'en Tunisie on ait une vision de plus en plus nette de ces difficultés et qu'on s'équipe pour donner à notre pays les moyens de résister à la concurrence étrangère.

Ça ne fait plus de sens d'exporter nos produits agricoles vers les pays du nord. Les Hollandais produisent 460 tonnes de tomates par hectare alors que la Tunisie ne dépasse pas les 20 tonnes par hectare. Nos exportations agricoles et même industrielles engendrent plus de perte que de gain. Nous consacrons un espace énorme et un travail considérable dans tous les domaines économiques mais la rentabilité est minimale.

Jamel Tazarki

Mes publications scientifiques sur le Web (tout est gratuit):
http://dedocz.com/doc/1236507/pronostics-jamel-tazarki

http://dedocz.com/doc/766520/finite-element-method-quadtree-verfahren-dr.-jamel

http://dedocz.com/doc/780359/1-finite-element-method-quadtree-verfahren-dr

http://dedocz.com/doc/1236515/kuenstliche-intelligenz-und-simulation

Mansour Lahyani
| 29-04-2016 15:35
Bravo, monsieur le ministre, on n'en attendait pas moins de vous, l'inventeur de l'eau chaude ! Votre brillant exposé manque cependant d'une suite indispensable : comment promouvoir les exportations tunisiennes ? Vous - et votre gouvernement - êtes devant une situation tragique : le produit phare de nos exportations est bloqué, son exploitation, donc son exportation, sont voisines du zéro absolu, et que faites-vous de bon, mis à part les conférences et les brillantes allocutions, accompagnées de recommandations ? L'eau chaude, on connait déjà... On attend de vous des mesures pour permettre à ce maudit phosphate de couler à flots à nouveau, pour redonner du pain à manger aux douze millions de Tunisiens qui n'attendent que ça ! Faites enfin oeuvre utile pour ce pauvre pays : persuadez le chef de votre gouvernement qu'il ne peut continuer à tolérer qu'une poignée d'indivdus bloque les trains du phosphate, oh le plus pacifiquement du monde ! en les dégageant délicatement de la voie ferrée qui permet l'écoulement du phosphate, en les laissant manifester tout leur saoul le long des voies : ils seront entendus et le phosphate rapportera du fric à nouveau, dès que les exportations reprendront... Vous aussi, vous pourrez reprendre à pérorer sur les vertus de l'eau chaude, mais personne ne songera plus à vous le reprocher...

Abidou
| 29-04-2016 13:42
D'accord pour l' exportation qui constitue un des elements importants et sauveurs de l' economie . mais AVEC LES GREVES PEUT - ON RESPECTER LES DELAIS DE LIVRAISON ? C'est une condition MAJEURE pour toute exportation .

hr
| 29-04-2016 12:58
J'ai assisté à cette réunion. Que des paroles, des paroles et des paroles. AUCUNE MESURE, AUCUNE AMBASSADE DANS CES PAYS, AUCUNE STRATÉGIE, AUCUN PLAN, AUCUNE ETUDE, AUCUN ÉCONOMISTE, AUCUN BANQUIER, AUCUN ..... que du "vent et des paroles qui ne veulent rien dire"

Royaliste
| 29-04-2016 12:14
1- dans combien de pays africain la Tunisie a une ambassade avec une section economique?
2- combien de banques tunisiennes travaillent avec des banques africaines?
3- les tunisiens doivent aller en Algérie pour avoir des visas pour aller en Afrique australe
4- les fournisseurs tunisiens vous ignorent quand vous parler d Afrique contrairement aux turcs
5- la Tunisie est souvent absente des foires en Afrique

DHEJ
| 29-04-2016 11:01
L'exportation c'est d'abord l'importation quoi c'est la création du

MINISTERE DU COMMERCE EXTERIEUR!