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Le FMI annonce un accord de principe avec la Tunisie sur la 6ème revue de l'accord de confirmation
28/08/2015 | 10:16
5 min
Le FMI annonce un accord de principe avec la Tunisie sur la 6ème revue de l'accord de confirmation

 

 

Le chef de la mission du FMI pour la Tunisie, Amine Mati, a annoncé, mercredi 26 août 2015 à Washington, que les membres de la mission du FMI ont trouvé un accord avec les autorités tunisiennes sur la sixième revue de l’accord de confirmation.

Cet accord doit être soumis à l’approbation de la direction et du Conseil d’administration du FMI, l’examen de la revue étant provisoirement prévu pour la fin septembre. A la conclusion de la revue, 214,87 millions de DTS (environ 303,08 millions de dollars) seront mis à la disposition de la Tunisie.

 

«La mission se félicite de la détermination inchangée des autorités de mettre en œuvre leur programme économique national après avoir mené à bien la transition politique et se réjouit de poursuivre son étroite coopération avec les autorités pour atteindre les objectifs du programme, à savoir assurer la stabilité macroéconomique et parvenir à une croissance plus vigoureuse et plus solidaire», affirmé M. Mati.

«Ces dernières années, l’économie tunisienne a fait preuve de résilience malgré une conjoncture économique internationale difficile, les retombées des conflits régionaux, une accentuation de l’insécurité et un niveau élevé de tensions sociales. Cependant, après avoir atteint 2,4% en 2014, l’élan de croissance a faibli. Elle devrait chuter à 1% en 2015, en raison des répercussions des attentats tragiques du Bardo et de Sousse ainsi que la persistance des tensions sociales — dont témoignent les arrêts de travail et les grèves — qui ont fortement entamé les bienfaits engendrés par le regain de confiance associé à la fin de la transition politique, la baisse des cours mondiaux du pétrole et la reprise économique dans la zone euro. Les déséquilibres extérieurs devraient rester prononcés, avec une légère amélioration du déficit extérieur courant, qui s’établirait à 8,5% du PIB en 2015, tandis que les réserves de change se sont maintenues au niveau approprié de quatre mois d’importations, niveau nécessaire pour renforcer les coussins extérieurs et réduire les facteurs de vulnérabilité. Les tensions inflationnistes devraient continuer d’être maîtrisées, grâce en partie à la baisse des prix énergétiques et alimentaires, et à une politique monétaire prudente», constate-t-il.

 

«Face à l’évolution de la conjoncture nationale et internationale, le programme des autorités a été adapté pour répondre aux défis actuels, et les résultats obtenus dans le cadre du programme soutenu par le FMI ont été satisfaisants compte tenu de ces défis. Tous les critères de réalisation quantitatifs fixés pour fin mars 2015 ont été respectés à l’exception du plancher indicatif des dépenses sociales. Les réformes structurelles progressent avec lenteur, mais le rythme s’est récemment accéléré dans le secteur bancaire», précise M. Mati, en ajoutant «la mission a salué le léger desserrement de la politique budgétaire opéré en 2015 pour contrer les retombées économiques à court terme du ralentissement récent de l’activité, notamment par une augmentation des dépenses de sécurité et des transferts aux PME. La mission a noté la masse salariale croissante du secteur public et a recommandé sa maitrise afin de dégager les ressources nécessaires pour réaliser les dépenses en capital prioritaires et productives, qui sont au niveau le plus bas jamais enregistré».

 

Autre point abordé, la réduction récente des subventions énergétiques, qui fait suite à la chute des cours mondiaux du pétrole, est une évolution dont il convient de se féliciter, soutient-il, en indiquant qu’une formule de fixation automatique des prix des carburants devrait être élaborée d’urgence pour permettre une diminution cruciale des prix à la pompe des carburants, qui sont actuellement supérieurs aux niveaux internationaux pour certains produits.

En outre, pour lui, il importera aussi que les autorités adoptent rapidement la réforme fiscale, fruit d’un long processus ayant abouti à la formation d’un consensus pendant les assises fiscales nationales, qui vise à améliorer la transparence, l’efficience et l’équité.

«Une politique monétaire prudente permettrait de continuer à contenir les tensions inflationnistes et une plus grande flexibilité du taux de change —y compris en continuant à limiter les interventions sur le marché des changes au lissage de fluctuations excessives— contribuera à réduire les déséquilibres extérieurs et à renforcer les réserves. La mise en œuvre du vaste programme de réformes des autorités progresse. Cependant, compte tenu du taux de chômage, actuellement de 15,2%, il est urgent de faire avancer les réformes structurelles pour stimuler la création d’emplois et répondre aux attentes de la population tunisienne, qui aspire à vivre dans une société plus inclusive.

La réforme du secteur bancaire revêt une importance capitale. Les mesures prises pour renforcer les banques publiques, telles que le lancement de leur recapitalisation et la modification de leurs structures de gouvernance, sont importantes. L’adoption d’une nouvelle législation bancaire et un renforcement plus poussé des structures de supervision et de la réglementation seront nécessaires pour édifier un secteur bancaire moderne et faciliter l’intermédiation du secteur financier.

La création de conditions équitables pour les investisseurs nécessitera l’adoption et la mise en œuvre d’une législation essentielle à cet égard, telles que les lois sur les faillites et la concurrence. Il y a lieu aussi de se féliciter des progrès qui ont été accomplis en matière de renforcement du dispositif de protection sociale grâce à une meilleure identification des populations vulnérables et un meilleur ciblage des aides.», explique Amine Mati.

 

L’accord de confirmation de deux ans, d’un montant de 1,146 milliard de DTS (environ 1,68 milliard de dollars, soit 400% de la quote-part de la Tunisie), a été approuvé par le Conseil d’administration le 7 juin 2013. La cinquième revue de l’accord de confirmation a été approuvée par le Conseil d’administration le 12 décembre 2004; le total des décaissements à ce jour a ainsi été porté à 787,87 millions de DTS, soit environ 1,15 milliard de dollars. Une prolongation de sept mois, jusqu’au 31 décembre 2015, de l’accord de confirmation en faveur de la Tunisie a été approuvée en mai 2015.

La mission a séjourné à Tunis en juin et juillet 2015 pour avoir des entretiens avec les autorités tunisiennes dans le cadre des consultations au titre de l’article IV et de la sixième revue de leur programme économique et financier soutenu par un accord de confirmation. Les entretiens se sont poursuivis à Washington. La mission remercie les autorités et tous ses autres interlocuteurs de leur chaleureuse hospitalité et des entretiens francs et fructueux qu’elle a eus avec eux.

 

D’après communiqué

28/08/2015 | 10:16
5 min
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Commentaires (2)

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BHN
| 28-08-2015 19:53
Mardi 7 juillet les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) ont signé un accord sur les conditions d'entraide en cas de crise, ce qui pourrait aider la Russie si les sanctions antirusses sont renforcées, expliquent les experts.

Mardi, les banques centrales des BRICS ont signé un accord sur le soutien mutuel des pays membres de l'alliance. Ils ont également crée un pool de réserves monétaires du groupe et ont indiqué les conditions de son fonctionnement. Cette nouvelle structure est une alternative au FMI et à la Banque mondiale, qui sont contrôlées par les Etats-Unis et qui perdent peu à peu de leur influence.
Le but de la création et du fonctionnement du pool est « une allocation mutuelle de la part des banques centrales des BRICS de moyens financiers en US dollars en cas de problèmes de liquidité en dollars ». « Ainsi, la création d'un tel mécanisme de sécurité a pour objectif le maintien de la stabilité financière dans les pays-membres », lit-on dans un communiqué de presse. Mardi 7 juillet les BRICS ont signé un accord sur les conditions d'entraide en cas de crise, ce qui pourrait aider la Russie si les sanctions antirusses sont renforcées, expliquent les experts.
Ce sera l'une des plus grandes institutions financières, au capital déclaré de 100 milliards de dollars. "L'apport de la Chine sera de 41 milliards de dollars, celui de la Russie, de l'Inde et du Brésil sera de 18 milliards de dollars, et l'Afrique du Sud en apportera encore 5 milliards..."

La suite ci dessous:

http://www.tunisiefocus.com/politique/le-concurrent-du-fmi-et-de-la-banque-mondiale-est-ne-124054/

JOHN WAYNE
| 28-08-2015 12:48
O rage, O désespoir, la révolution Tunisienne s'effondre comme un château de cartes !
Il y a d'abord cette économie agonisante illustrée par une banque centrale aux caisses vides en devises, et un gouvernement Tunisien de mendiants aux mains tendues, mais en vain, vers un FMI plein de sionistes aux nez crochus.
Mais il y a aussi ce tourisme qui est bel et bien mort si l'on tient compte des hôtels désaffectés et devant lesquels des monticules d'excréments de dromadaires s'accumulent au fil des jours.
En Tunisie, ce ne sont pas les feuilles mortes qui se ramassent à la pelle.
Bouaazizi qui massa soigneusement les mamelles d'une fonctionnaire dans l'exercice de ses fonctions avant de s'immoler pour Al Jazira, n'était guère Jacques Prévert.
Mais la révolution Tunisienne a toujours eu un aspect romantique.
Comme des Goéland, des mouches vertes survolent les zones touristiques ou jadis s'empressaient des touristes venus des quatre coins du monde.
Les Tunisiens malgré cette débâcle demeurent arrogants.
Comme exiger que Sfax, ville infestée d'islamistes malodorants et polluée à outrance, serve de ville pour les Jeux Méditerranéen.
De quoi mourir de rire.
Surtout qu'au même moment, les deux journalistes ayant écrit le livre préféré des beurres et des droit de l'hommistes Tunisiens intitulé la « Régente de Carthage » et qui servit à manipuler un peuple aussi stupide que bas, sont derrière les verrous, accusés d'avoir voulu arrondir leurs fins de mois en faisant du chantage au roi du Maroc.
L'on ne saura donc jamais à combien est évaluée la fortune de ce souverain obèse et proche d'Israël, car la vraie corruption et le vrai népotisme ne se trouvaient pas au Palais de Carthage sous Ben Ali, mais à Rabat, ville aux milles gueux et gueuses et ou prostitution infantile côtoie polygamie et culture du Hachich.
Le Maroc est un des pays les plus sous-développés et les plus corrompus au monde et si son régime dégoutant est solide, c'est que ce pays et son peuple ont depuis longtemps ôté leurs culottes souillées en faveur d'Israël.
Parlons maintenant des grands chefs du Nationalisme Arabe puisqu'aujourd'hui et après Bourguiba et Ben Ali, le palais de Carthage est occupé par des faussaires et des domestiques du Qatar et de l'OTAN.
La nouvelle stratégie de Bashar Al Assad est ce que l'on appelle en histoire une stratégie de réciprocité.
Il s'agit de combattre l'ennemi par les mêmes armes et si Israël utilise DAECH, Bashar Al Assad dispose dans son arsenal d'autres fanatiques à la différence qu'il s'agit de fanatiques laïques et nationalistes.
Face au machiavélisme d'Israël qui du Golan procure à DAECH et à ses hommes entrainement et armes, Bashar Al Assad a fait appel à la cavalerie.
Comme vous le savez, dans cette région mitoyenne d'Israël se trouve le Hezbolah et l'armée Iranienne qui viennent de recevoir un lot de missiles antitank et de missiles sol-air.
La nouvelle arme létale toutefois s'appelle le Front de Libération Populaire de la Palestine qui a élu domicile au Golan afin de combattre DAECH et Israël. Il s'agit d'un groupe d'homme endurcis par des années de guerre et dont les hommes n'ont plus rien à prouver en courage dans l'histoire.
L'autre faction fatale qui a infiltré cette région qu'Israël bombarde régulièrement, est un groupe qui se nomme « Les libérateurs du Golan ». Il a à sa tête le Druze Libanais Samir Kuntar, connu pour être un ancien de l'OLP responsable de l'attaque sanglante de Nahariyya en Israël en 1979.
Enfin, un troisième groupe aussi endurci que les autres a fait son apparition. Il s'appelle le Parti Nationaliste Socialiste Syrien. Composé de Christian radicaux soutenus par les services secrets Syriens, il est célèbre pour avoir organisé l'attaque du quartier général des marines à Beyrouth en 1983.
Le Golan est depuis les révolutions Arabes une région clef qu'Israël utilise contre le monde Arabe moderne et nationaliste.
Je vous ai toujours dit que Bashar Al Assad gagnera car cet homme est devenu le spécialiste de la guerre d'usure.
Les prochains mois et pendant que la Tunisie continuera à s'effondrer car affligée d'un peuple de gueux sans dignité, l'armée Arabe Syrienne continuera son élan vers la gloire.
Aux Tunisiens les bananes du FMI et l'Islam, et aux Syriens et aux Egyptiens les pages glorieuses de l'histoire

F.M. Alias JOHN WAYNE
Ancien Elève au Collège Sadiki
Diplômé d'Histoire et de Sciences Politiques de l'Université Paris-Sorbonne.
Ancien Fonctionnaire aux Ministères des Affaires Etrangères et de l'Intérieur Tunisiens des gouvernements d'Habib Bourguiba et de Zine El Abidine Ben Ali.
Diplomate de carrière et spécialiste de la sécurité et du renseignement.