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Tunisie – Rached Ghannouchi : « Chokri Belaïd n'est pas Bouazizi et je ne suis pas Ben Ali »
10/02/2013 | 1
min
Tunisie – Rached Ghannouchi : « Chokri Belaïd n'est pas Bouazizi et je ne suis pas Ben Ali »
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Dans une interview accordée au journal « El Khabar », en date du 10 février 2012, Rached Ghannouchi a confirmé que la décision de Hamadi Jebali « n’est ni une rébellion à l’encontre de son parti ni un début de division » avouant que « les justifications présentées par le chef du gouvernement ne sont pas convaincantes ».


Répondant aux accusations directes à l’encontre son parti dans l’assassinat de Chokri Belaid, le leader d’Ennahdha a répondu que « Ce sont nos adversaires dogmatiques et politiciens radicaux qui diabolisent notre mouvement et les islamistes en général. Ils ont profité de ce drame pour poursuivre leurs attaques contre Ennahdha croyant que c’est le moment ou jamais de nous faire payer le prix d’un crime dont les responsables n’ont pas été découvertes ». Et d’ajouter que « le parti au pouvoir n’a aucun intérêt dans l’envenimement de la situation ».

 

Les doigts d’accusation ont été également dirigés vers Rached Ghannouchi en personne, chose qui n’a pas plu au leader d’Ennahdha, qui s’est indigné de l’ascension des accusations qui lui ont été dirigées. « Ils croient que l’assassinat de Chokri Belaïd est un motif suffisant pour détruire Ennahdha et m’accuser d’assassinat ». Et d’insister : « qui pourrait croire que j’ai un quelconque intérêt à envenimer la situation ? ».

 

En réponse à la possibilité de l’existence de divisions au sein du Parti Ennahdha, Rached Ghannouchi répondu qu’ « il n’y aura pas de division dans notre parti car Ennahdha tient à ses institutions. Notre position est ferme à ce sujet ». Et d’ajouter que « nous allons nous réunir aujourd’hui pour discuter de la proposition reçue hier par le chef du gouvernement Hamadi Jebali ».

 

Au sujet de la menace de démission de Hamadi Jebali, au cas où sa proposition de former un gouvernement de compétences ne serait pas acceptée, le leader d’Ennahdha a déclaré qu’il ne souhaitait pas arriver à ce point : « Nous étudions le sujet avec calme et sérénité et nous privilégions

l’intérêt du pays ».

 

Dans la même interview, Rached Ghannouchi a insisté sur l’importance de la légitimité de l’Assemblée Nationale Constituante, chargée de la rédaction de la Constitution. Une légitimité conférée par le peuple et qui ne peut lui être ôtée sous aucun prétexte.


 

10/02/2013 | 1
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