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Le gouverneur de Ben Arous se montre agressif et perd ses nerfs face à une journaliste
28/01/2022 | 22:23
2 min
Le gouverneur de Ben Arous se montre agressif et perd ses nerfs face à une journaliste

 

Le gouverneur de Ben Arous, Ezzeddine Chalbi a été très tendu et d’une extrême arrogance, et c’est le moins que l’on puisse dire, face aux questions de la journaliste de Shems Fm, Khaoula Sliti, vendredi 28 janvier 2022, d’autant plus lorsque le sujet de la consultation nationale fût abordé.

 

Présente pour couvrir le déplacement du ministre de la Jeunesse et des Sports et l’ambassadeur chinois pour constater l’avancement du projet du complexe culturel et sportif au gouvernorat de Ben Arous, la journaliste Khaoula Sliti a pris une déclaration du gouverneur de Ben Arous, comme le supposent les règles du métier. Sauf qu’à sa grande surprise le responsable s’est rapidement monté agressif à son égard lorsqu’elle a posé la question portant sur les critiques dirigées contre la consultation nationale, notamment, en rapport avec la protection des données personnelles. C’est lui-même, d’ailleurs qui avait soulevé la polémique lorsqu’il avait demandé aux responsables d’une maison de jeunes à lui filmer et enregistrer les réponses des participants.

 

Une question a suffi pour mettre M. le gouverneur dans tous ses états. Il ne savait plus quoi dire et avait abordé le droit des forces armées de participer à la consultation. Un point qui n’a jamais été évoqué par la journaliste. Pire encore, il lui a signifié que les forces armées sont des citoyens de premier rang, mais aussi il l’a ouvertement accusée de diviser les Tunisiens et d’être commanditée par un groupe politique. Des accusations qu’il lui avait lancée en voulant mettre un terme à l’entrevue.

Malgré l’arrogance du responsable, Khaoula Sliti a fait preuve de retenue et de sang-froid, essayant d’accomplir sa mission avec beaucoup de professionnalisme.

 

A l’issue de cet incident, la journaliste se rend compte après avoir consulté les enregistrements que le gouverneur l’avait, même, accusée de toucher de l’argent en contrepartie « de sa mission ». De ce fait, elle assure qu’elle ne se laissera pas faire, soulignant qu’elle va soumettre tous les enregistrements au syndicat des journalistes et qu’elle le poursuivra en justice et exiger qu’il fournisse les preuves de ses accusations.

 

S.H

 

28/01/2022 | 22:23
2 min
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Commentaires
G&G
Régalez-vous pauvres révolutionnaires
a posté le 30-01-2022 à 15:44
A Abel Chater
Les compétences sont partis avec Ben Ali mon petit. Le seul oiseau rare qui reste dans ce pseudo pays c'est vous. Prenez-en soin.
mansour
Une journaliste digne de ce nom...
a posté le 30-01-2022 à 11:06
ne repose pas toujours la même question en occultant la réponse du Gouverneur de Ben Arous
Fares
La médiocrité
a posté le 29-01-2022 à 23:13
La médiocrité ne peut enfanter que de la médiocrité et que notre descente aux enfers continue.
'?lu de la république française
L'hypocrisie fait des amis et la franchise engendre la haine
a posté le 29-01-2022 à 18:50
Je m'adresse à certains où certaines journalistes, vous avez la mémoire courte, souvenez-vous quand des journalistes étaient attaqués et tabasser par des islamistes avenue HABIB BOURGUIBA, je suis impartial, j'ai trouvé ce gouverneur très franc, il ne faut pas oublier que l'hypocrisie fait des amis, la franchise engendre la haine
Soussi
Journalistes
a posté le 29-01-2022 à 17:28
Aux journalistes Tunisiens
Pourquoi vous vous ne s attaquez pas aux administrations qui sont en faillite et qui maltraitent les citoyens
Les Tunisiens ont besoin de votre pouvoir pour mettre a nu le mauvais fonctionnement de ces forteresses impenetrables
C est le mal du pays
Contributeur
Quelle calamité !
a posté le 29-01-2022 à 16:27
Il ne mérite vraiment pas son poste ce gouverneur. Et puis qui lui a donné le droit de parler au nom du peuple ?
KS doit le remplacer vite fait bien fait avant qu'il ne fasse plus de dégâts.
BEN
La dégringolade continue
a posté le 29-01-2022 à 15:45
C e wali est Un mélange d'arrogance, d'incompétence et d'autoritarisme. A l'image du nouveau pouvoir. On n'est pas sorti de l'autoritarisme, qui fera très vite revenir les islamistes au pouvoir...
BOUSS KHOUK
SI CE GOUVERNEUR A MERDE
a posté le 29-01-2022 à 14:18
des excuses doivent être présenter ! LA DEVISE DU ( tu merdes tu payes ) tout le monde pareil CHILABILA ./
MH
Nous avons les dirigeants qu'on mérite
a posté le 29-01-2022 à 13:21
Le jour où nos dirigeants comprendront qu'ils sont redevables au peuple (y compris les journalistes et les médias) et non l'inverse que le peuple leur est redevable, tout ira bien. Cette attitude mesquine en méprisant son interlocuteur est typique d'un régime dictatorial. Lorsque ces responsables pensent avoir tous les droits sur des citoyens ordinaires c'est qu'ils reçoivent des directives sinon des signaux les encourageant dans ce sens. ça reflète bien le changement du 25/07.
VR
Voilà exactement à l´image de son chef putschiste..
a posté le 29-01-2022 à 12:14
C'est comme ça que sont les gens qui ont grandi dans une dictature.

Tbarkallah 3liehim
Abel Chater
Nous vivons les échos réels de ceux qui sont catapultés dans des postes de pouvoir de l'Etat sans la moindre expérience ni le moindre charisme.
a posté le 29-01-2022 à 10:47
Depuis le président de la République Kaïs Saïed, en passant par ses soutiens les Communistes du parti minoritaire d'Echaâb, jusqu'à ceux qu'il nomme de lui-même par ordre de pistonnage d'appartenance, dans des postes étatiques de hautes responsabilités, sans la moindre expérience et sans le moindre charisme, tous sont de comportements bizarres, à l'image des nouveaux riches qui ont trouvé un trésor dans leur habitation de misère. Les adages tunisiens en ce sens ne manquent pas, comme "Arbi wè aâtah El Bey Hassane" ou "Arbi chrè sirwèl, fi koll zanka itayhou" ou "khoudh-hè mine aând Chebaâne Idha jaâ, wè mè tèkhodhhèch mine aând Jiaân Idha chbaâ".
Donc, un abus de ce pouvoir qui leur tombe du ciel, est programmé d'avance. C'est pour cela, qu'il faudra tout juste après le rétablissement des Institutions républicaines, élaborer un projet de loi, interdisant la nomination des sauterelles arrivistes d'appartenance pistonnée, sans le parcours de stages politiques nécessaires, pour la gérance d'un poste étatique de haute responsabilité. Même les futurs candidats aux élections présidentielles, devront attester une longue expérience de pratiques actives dans la vie politique du pays, à l'intérieur comme à l'extérieur.
Sinon, adieu l'ancrage de la démocratie tunisienne, dont on prône à l'image des pays avancés de ce monde.
Allah yostir Tounes.
BI
Toll M. Chater !
a posté le à 12:08
"Arbi wè aâtah El Bey Hassane" ou "Arbi chrè sirwèl, fi koll zanka itayhou" ou "khoudh-hè mine aând Chebaâne Idha jaâ, wè mè tèkhodhhèch mine aând Jiaân Idha chbaâ".
CHDOULA
QUEL NIVEAU !
a posté le 29-01-2022 à 10:32
C'est une erreur de casting ce mec ! A mon avis il ne va pas tarder à rejoindre son quartier d'origine !
Khayati cherifa
Quelle classe et quelle politesse de la part d un wali
a posté le 29-01-2022 à 10:05
Honteux , mettre des gens a des places strategiques alors qu il ne la merite pas , ni par leur education ni par leur savoir vivre ni parses competences , la journaliste a fait son job avec un sang froid et un courage meratants , Mr le gouverneure se croyant tout permis l a insultee , lui a crie dessus et a prouve devant tout le monde que tout lui est permis , un bel exemple de dictatuture et de non savoir vivre . Il devrait faire zutre cjose il n est vraiment pas a sa place
yassinemanai11
La franchise Blesse
a posté le 29-01-2022 à 05:11
Ignorance et incompétence!!!!!!
AJ
2005?
a posté le 29-01-2022 à 00:54
Une vidéo de 2005?