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Tunisie - Ben Ali : le bilan de 22 ans
06/11/2009 | 1
min
Tunisie - Ben Ali : le bilan de 22 ans
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La Tunisie célèbre, samedi 7 novembre 2009, le 22ème anniversaire du Changement. L’occasion d’établir un round-up de la performance de la compétitivité économique du pays, sur la voie de la modernité, du progrès et de l’intégration à la mondialisation.

La Tunisie a réussi ses paris en 22 ans de Changement. Elle a concrétisé les engagements qu’elle a pris et les objectifs qu’elle s’est fixés, au lendemain du 7 novembre 1987. Le succès a été obtenu à la faveur d’une kyrielle de réformes économiques continues, complémentaires et profondes.
Le pays a réussi, en 22 ans, à inventer un modèle économique qui lui est propre. Mieux, le modèle de développement tunisien reflète un consensus national sur les choix ainsi qu’une adhésion volontaire de toutes les forces vives pour les concrétiser. Aujourd’hui, la Tunisie s’est fixé de nouvelles et grandes ambitions. Le programme Présidentiel pour le prochain quinquennat (2009/2014) place la barre encore plus haut pour relever les défis.

Certes le défi de la performance et de la compétitivité de l’économie en général, et des PME en particulier, est un défi et non des moindres de la prochaine étape. Le challenge permettra au pays de rejoindre le peloton des pays développés, d’ancrer définitivement son économie à l’Europe et d’intégrer convenablement la mondialisation.
La Tunisie a opté, résolument pour l’intégration à la mondialisation, d’ouvrir ses frontières et d’être le premier pays à entrer en Zone de libre-échange avec l’Union européenne. D’où les nouveaux défis que le pays a eu à relever, au cours de ces 22 dernières années. Des défis en première ligne desquels, se place la compétitivité et la performance de l’économie.

Dès l’avènement du Changement du 7 novembre 1987, la Tunisie a misé sur l’ouverture de son économie et le choix irréversible d’intégrer la mondialisation. Aussi, les réformes introduites progressivement, depuis, ont-elles permis d’améliorer la compétitivité du secteur industriel, d’augmenter sa productivité et d’introduire de nouvelles activités à haute valeur ajoutée, à l’instar des industries mécaniques, électroniques et électriques. Il en est de même pour les industries manufacturières et le secteur des services qui a largement contribué à la facilitation de l’intégration de l’économie nationale dans le circuit économique internationale.
Le pays a ainsi réussi un parcours exceptionnel sur cette voie. Elle doit cette réussite à sa faculté de saisir des opportunités offertes sur le plan mondial, que ce soit au niveau des exportations ou encore des investissements directs étrangers (IDE).

En effet, au cours des 22 dernières années, la compétitivité de l’économie tunisienne ainsi que son positionnement n’ont cessé de s’améliorer sur les marchés extérieurs, notamment en matière de rendement de l’économie, de la diversification de la base économique et productive et de la préservation des équilibres globaux.
En témoigne sa première position par rapport aux économies africaines, en termes de compétitivité globale, selon le rapport sur "la compétitivité en Afrique", publié en 2009 par la Banque africaine de développement (BAD), la Banque mondiale et le Forum économique mondial, la Tunisie se donne la mesure de l’efficacité de son cadre institutionnel, juridique et infrastructurel.

La Tunisie a intégré l’espace européen forte d’un taux d’ouverture atteignant les 90% avec assurance. Elle a su tirer judicieusement les enseignements de son expérience passée pour ouvrir, larges, ses perspectives de progrès et de prospérité.
En plaçant la barre très haut, la Tunisie se trouve face à de nouvelles ambitions encore plus grandes et, partant, face à des défis encore plus importants, dont l’amélioration permanente de la compétitivité globale de son économie et de ses PME. Le classement africain vient consolider celui établi par le rapport mondial annuel 2009/2010, du Forum économique de Davos sur la compétitivité économique, publié en septembre 2009.

Le Forum place la Tunisie au 40ème rang mondial sur un ensemble de 133 pays, et à la première place à l’échelle maghrébine. Ces classements reflètent la justesse des choix et des politiques adoptés depuis le Changement du 7 novembre.
Les classements ne sont pas le fruit d’institutions complaisantes. Bien au contraire, ils sont établis par des organismes connus pour leur neutralité. Mieux, ils ne concernent pas exclusivement des secteurs classiques où la Tunisie s’est distinguée mais aussi, de nouveaux secteurs d’activité économique, aussi prometteurs qu’innovants. Des secteurs confirmant par ailleurs, la pertinence des choix du pays.

Il est vrai que les bonnes positions de la Tunisie concernent la compétitivité globale de l’économie nationale. Il n’en demeure pas moins qu’elles englobent également des secteurs sur lesquels le pays a misé avec pour objectif de drainer des investissements étrangers générateurs d’emplois et d’exportations.
Parmi ces secteurs on notera "l’outsourcing" (classée17ème mondiale, par le bureau «A T Kearney»). Ce classement concerne essentiellement la délocalisation des entreprises.

On ne rappellera pas que la Tunisie ambitionne devenir un pôle régional en Méditerranée en matière d’échanges de services ainsi qu’un site attractif d’IDE, dans des activités à haute valeur ajoutée et à fort contenu technologique. Et, ce ne sont pas les opportunités qui manquent sur le plan international. Il suffit de les saisir aux fins de mobiliser les IDE dans le domaine de l’outsourcing. L’objectif étant de réduire le coût logistique qui représente actuellement 20% du PIB.
Les multiples acquis réalisés témoignent clairement que des pas énormes sur la voie de la modernité et de la prospérité économique ont été accomplis. Forte de ses acquis, la Tunisie ne veut pas se contenter de ce niveau. Elle ambitionne d’en concrétiser d’autres.

Le programme présidentiel, pour le prochain quinquennat 2009/2014 "Ensemble, relevons pour les défis", place encore la barre plus haut. Abordant l’avenir avec confiance, notamment en ses capacités, la Tunisie envisage de rejoindre, au cours de la prochaine étape, le peloton des pays développés. Et pour répondre à cette étape exigeante et difficile, le pays se donnera les moyens de concrétiser ses objectifs, tout comme il l’a toujours réussi, jusque-là.
Le prochain quinquennat sera ainsi caractérisé par le renforcement des fondements de l’économie et l’instauration des préalables au retour à des rythmes habituels de croissance et sa durabilité. Une réalisation tributaire de l’adoption d’une démarche garantissant la stabilité du cadre macroéconomique et la préservation des équilibres globaux à travers un environnement économique et social propice, contribuant à la consolidation de l’économie.

Pour ce faire, il est impératif d’approfondir les réformes structurelles en vue de conférer davantage d’efficacité aux politiques économiques et financières préconisées et leur adaptation aux évolutions attendues. Plus encore, il est urgent de renforcer les règles de la bonne gouvernance et d’optimiser la gestion économique, en plus de la mise en place des politiques et programmes adéquats de nature à diversifier les sources de croissance et d’améliorer les capacités d’innovation dans un contexte concurrentiel de plus en plus rude.
En 22 ans de changement, la stabilité politique a été l’un des principaux indicateurs ayant permis à la Tunisie de réaliser des classements honorables. Elle se trouve ainsi, au 32ème rang mondial, sur un total de 165 pays, au niveau de l’indicateur de la stabilité politique, selon le classement du groupe "The Economist Intelligence Unit". Elle est, dans le même ordre d’idée, 2ème à l’échelle africaine et 5ème au niveau arabe. Mieux, elle est au même rang, parfois mieux, que certains pays européens.
06/11/2009 | 1
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