C’est curieux, mais c’est celui qui parle de fraude électorale qui est le premier à en être accusé ouvertement.
Selon notre confrère Al Jarida, il y aurait eu des infractions dans le bureau de vote de Bonn en Allemagne. Des membres de ce bureau de vote auraient, selon le journal électronique, auraient invité les électeurs à voter pour la liste numéro 5 d’Ennahdha en infraction flagrante de la loi.
Selon Raouf Khamassi, président de l’association des Tunisiens à l’étranger, ce bureau enregistrerait d’autres infractions à la réglementation en vigueur. Il n’y aurait pas assez d’encre ce qui rend possible qu’une personne vote plus d’une fois.
Une chose est sûre, c’est qu’il faut qu’il y ait des représentants des autres et des observateurs dans tous les bureaux pour qu’ils puissent dénoncer tout abus.



Aussitôt cet article publié que les supporters (militants et sympathisants confondus) d’Ennahdha ont commencé une campagne pour décrédibiliser le journal Al Jarida et dénigrer son directeur Noureddine Ben Ticha.
La palette des accusations faciles, et toujours sans preuve, est toute prête. Cette fois, on a sélectionné celle de la police politique. A entendre ces Nahdhaouis, Noureddine Ben Ticha est un membre de la police politique chargé d’une « milice » (texto) de propagande pour contrer les listes d’Ennahdha, du CPR et des Travailleurs.
En d’autres termes, ces militants disent « si vous déclarez que nous trichons, c’est que vous êtes de la police ».