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Décès de l'ancien ministre d'Etat Abdelaziz Ben Dhia
23/02/2015 | 09:29
1 min
Décès de l'ancien ministre d'Etat Abdelaziz Ben Dhia

Abdelaziz Ben Dhia, ancien ministre d’Etat et principal homme de confiance de l’ancien président Zine El Abidine Ben Ali, est décédé tôt ce matin, lundi 23 février 2015, à la suite d’une maladie.
Né le 19 décembre 1936 à Moknine, feu Ben Dhia a occupé plusieurs hautes fonctions de l’Etat et a dirigé plusieurs ministères (Défense, Education, Affaires sociales, culture) avant et après l’arrivée de Ben Ali au pouvoir en 1987.


A partir de novembre 1999, il est devenu ministre d'État, conseiller spécial auprès du président de la République et porte-parole officiel de la présidence.


Après la révolution, il a été arrêté d’une manière arbitraire et humiliante, le 12 mars 2011, et a été libéré le 20 février 2014, sans qu’il ne soit jugé.

Paix à son âme.

R.B.H. – M.G.

23/02/2015 | 09:29
1 min
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Commentaires (29) Commenter
@JW ABD Un grand homme une grande perte pour la Tunisie moderne
Mahmoud
| 24-02-2015 21:32
Mes condoléances à la famille pour la perte de cet homme exceptionnel, un grand homme injustement emprisonné. Un grand serviteur de l Etat, un Patriote.

Pour une fois John wayne à raison
Allah Yar7mou
Léon
| 24-02-2015 10:09
Un homme qui à la fin de sa vie a dû subir l'injustice des gueux et qui, de par le courage de ceux qui lui ressemblent, tout cardiaque qu'il fut en janvier 2011, a écarté d'un revers de main des journalistes qui jubilaient en lui tendant son micro alors qu'il était emmené aux "aveux" (sic!).
Courage et revers de mains de ceux qui ont libéré la Tunisie du joug de la colonisation avant que les gueux ne la remettent à l'ordre du jour, applaudissant la chute de leur pays en même temps que les sionistes du congress américain.
Et dire que certains continuent à parler des "maux de Ben Ali". Ils vivent certainement à l'étranger. Je leur demande de faire attention à leurs propos en Tunisie où ils risquent le lynchage.
Je suis actuellement en Tunisie, et pas plus tard que hier j'ai entendu le boucher, le vendeur de légumes, le coiffeur, un professeur d'Université me dire qu'ils regrettaient Ben Ali. Pas plus tard qu'il y a deux ans ces mêmes personnes ne le disaient pas encore.
Les anciens sont en train de tomber l'un après l'autre par la sentence Divine qui nous attend tous, à savoir la mort. Ils vous laisseront la Tunisie que vous avez voulue. Celle qui, misérable, ressemble à vos têtes de soumis aux roumis et à vos coeurs noirs qui battent au rythme du régionalisme et du tribalisme.
Le jour où ils seront tous partis, l'occident qui paie vos salaires par le biais de la banque mondiale et du FMI, vous lâchera comme on lâche une chaussette trouée de partout.
Peuple de dignité dites-vous! Quelle dignité possèdent les affamés nourris des mains de ceux qui ont fait Hiroshima et Nagasaki, l'Irak, la Libye, la Syrie........
Crevez donc par votre haine, "Moutou Bighaydhikom": peut-être était-ce là la seule parole sensée sortie de la bouche de la progéniture de Ghannouchi.
Je vous garantis et vous assure que vous vivrez et vous délecterez des conséquences dictées par le
VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.
Léon.
ABDELAZIZ BEN DHIA : LA DIGNE MORT D'UN GEANT
JOHN WAYNE
| 24-02-2015 06:16
Il avait cette façon particulière d'exprimer calmement presque comme en chuchotant, ses visions à la fois nationalistes et pragmatiques d'une Tunisie dont il avait compris l'avenir à la dynamique complexe et dangereuse. Il ne possédait pas l'aspect flamboyant et pétillant de Bourguiba mais avait avec le Combattant Suprême ce point commun d'une intelligence supérieure.
C'est peut être deux ou trois fois que j'ai eu l'immense privilège et honneur de serrer la main de cet homme. Un de ces moments fut dans les locaux du Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique par une journée suffocante d'été ou il me reçut dans son bureau silencieux et frais.
L'homme était un puit de science et de culture et comme d'autres grands de la Tunisie moderne tel Hedi Nouira, il vouait à Bourguiba et à la Nation Tunisienne un respect spontané, naturel, et presque inné.
Mais surtout cet homme avait compris que dans l'intérêt de la Tunisie et de son peuple, il fallait préserver un état Tunisien stable et sécuritaire quitte à maintenir au pouvoir le même gouvernement et le même leader qui n'étaient pas parfaits.
En éducation et en sciences, cet homme a été l'extension immédiate du rêve de Bourguiba d'un peuple pauvre mais dont l'arme éternelle serait le savoir.
La mort de cet homme est un autre moment douloureux pour le fonctionnaire de l'état Tunisien que je serai toujours.
Les morts des grands hommes poussent les peuples à faire le point et à examiner le bilan des décennies passées.
Aujourd'hui et avec le départ de cet homme vers l'éternel, la Tunisie a perdu un de ses fondateurs et pionniers.
La Nation Tunisienne s'effrite car elle a perdu tout et même l'honneur dans une fausse révolution, véritable décor en papier mâché ***, mais dont les vrais auteurs se trouvent à des milliers de lieues du Palais de Carthage.
La révolution Tunisienne a signifié le retour au protectorat et avec la mort de cet homme ont disparu plus d'indépendance et plus de souveraineté acquises par le sang.
Je ne suis pas le professeur de droit et l'encyclopédie vivante qu'Abdelaziz Ben Dhia était et ma vision de la Tunisie et de son peuple demeurent simplistes :
Une Nation bâtie dans le sang par une élite Nationaliste Bourguibienne et Benalienne qui a succombé à l'offensive du reste et des autres, c'est à dire de militants des droits de l'homme et d'islamistes qui ne sont autres que des traitres et de la racaille employés par diverses puissances étrangères.
Le Professeur Ben Dhia comme Bourguiba a sa mort, devra rendre des comptes a Dieu le tout puissant qui comme pour le Combattant Suprême lui dira :
«Comme Si l'Habib, tu as perdu une vie entière à les éduquer pour qu'ils se retournent un jour contre toi ».

F.M. Alias JOHN WAYNE
Ancien Elève au Collège Sadiki
Diplômé d'Histoire et de Sciences Politiques de l'Université Paris-Sorbonne.
Ancien Fonctionnaire aux Ministères des Affaires Etrangères et de l'Intérieur Tunisiens des gouvernements d'Habib Bourguiba et de Zine El Abidine Ben Ali.
Diplomate de carrière et spécialiste de la sécurité et du renseignement.

Allah yerhmou
Mounir
| 23-02-2015 21:56
Son décès laisse place à la réflexion. J'espère que ceux qui l'ont incarcéré sans raison seront jugés! ceux qui étaient supposé ne pas faire ce qui leur a été fait!
La nouvelle Tunisie, n'as rien de bon! l'ancien régime avait réussit une prouesse incroyable en faisant en sortes que la crise mondiale ne nous ait pas touché! Nous avions même du mal a comprendre cette crise!
Avec l'ancien régime, la Tunisie était parmi les pays dont le développement était le plus fulgurants! Les investisseurs se bousculer à nos portes!
Depuis cette révolution de pacotille nous n'avons connu que les assassinats, les actions terroristes, la mise au pouvoir d'ex prisonniers, les difficultés sociales sans précédent, la contrebandes et le hausse des prix, des étrangers qui viennent acheter NOS terres, des administrations et des constructions qui marchent au ralentis, des sociétés qui ont du mal a s'en sortir, des commerciaux qui préfère chercher une clientèle chez nos voisins.
Les gens ne pensent qu'a quitter la Tunisie pour offrir un meilleur avenir à nos enfants!
Cette révolution n'a fait que précipiter la perte des arabes qui veulent za3ma za3ma la liberté et la stabilité! A voir ce que sont devenus les peuples voisins, lybie, egypte, syrie (sans compté les dommages causé aux autres pays) on ne peut que maudire *** proclamé martyr qui est la cause de tout ca!
Vous m'avez censuré certes...
lotfi
| 23-02-2015 19:28
Mais ma phrase est devenue incompréhensive. Ceux qui roulent en bentley et en falcon proches de ben ali, les gens les reconnaitront de toutes les façons. Il a été prouvé que ceux là ne sont pas passés par la case prison. Pourquoi, ils ont dû payer chichement à qui de droit. Please, cette fois, il n y a pas de nom et donc pas de censure de votre part. Thank you.
@tounsi anti chleyeks
Tounsi anti minables
| 23-02-2015 19:19
Ah que la période de ben ali me manque! Les arabes ne comprennent que le zollat en effet et tant pis pour cette pseudo liberté d'expression. Ce Monsieur qui a contribué à bâtir cette nation depuis Bourguiba, est mort de dépit. Honte à ceux qui l'ont "oublié " en prison sans être jugé. Maudits soient tous les islamistes du monde entier, ils n'ont apporté que ruine et malheur dans les pays arabes. Honte au tartour, qu'il soit maudit à jamais. J'ai honte, mais alors là honte, d'être Tunisien.
Et on parle de droits de l'homme! ! !
lotfi
| 23-02-2015 19:13
Sans être jugé il a été emprisonné durant prés de trois ans, c'est horrible. Ces khwanjias n'ont épargné que ceux qui les ont payés ***, qui continuent de circuler en bentley, en falcon privé, et habitent dans un hôtel particulier dan un quartier chic de Paris. Ce pays est une honte, ces bavures, je ne pourrai jamais ni les oublier, ni les pardonner.
Les arabes sont un peuple maudit et la religion, qui est bonne tout comme le prophete mohamed saws, a fini de les achever. Cette religion aurait dû tomber chez les asiatiques, ils l auraient utilisée à meilleur escient.
Ellotf ...Allah yarhmou we Naamou
Averti
| 23-02-2015 18:02
Paix a son Âme si Abdelaziz . Mort a force de fatigue ...Un vieux monsieur emprisonne , humilie et puis relâche ...Ellotf la nouvelle Tunisie .
Au moins lui et le système Ben Ali veillait a ce que les citoyens Tunisiens vivent en sécurité , a present les ministères cherchent a obtenir les chiffres d'avant 2011 ...Que dire de plus , la vérité est la claire .Diffamations et calomnies a 3 balles ont englouti la Tunisie ...
Paix a son Âme
PLEURE O PAYS BIEN AIME
EL HAMMA
| 23-02-2015 16:57
Je ne connait ce Mr ni de prêt ni de loin. Mais ce que je peux dire avec certitude c est qu' il a été délibérément assassiné, le pouvoir l a tué en transgressant toutes les lois de la républiques en vigueur. D ailleurs son cas n est pas du tout isolé il y en a d autres qui ont eu le même sort tel Le feu Dr Jilani daboussi(pour éviter un scandale judiciaire) le système carcérale le libère quelques heures avant sa mort pour se dédouaner de toutes les responsabilités. On a reproché à Ben Ali ses méthodes arbitraires et expéditives, mais les Nahdhaouis et Jomàa n étaient guère mieux. Et il y en a d autres qui croupissent dans des geôles et qui n attendent qu' à être juger. Il est peut être temps de se pencher sérieusement sur la question
mouaten
salih
| 23-02-2015 16:57
une page de notre histoire a été tournée sans qu'on la lise en totalité ..allah yarhamou .mais ceux qui sont au pouvoir doivent savoir en tenir compte ça peut arriver à tout le monde le peuple peut pardonner mais une seule fois.il en a assez attention.....