alexametrics
mercredi 24 avril 2024
Heure de Tunis : 13:12
Dernières news
Coup d’envoi de l’Africa Blockchain Summit
14/05/2018 | 17:05
3 min
Coup d’envoi de l’Africa Blockchain Summit

 

 

La première édition de l’Africa Blockchain Summit s’est tenue, ce lundi 14 mai 2018, au siège de la Banque Centrale.

Etaient notamment présents, le président du Fonds monétaire arabe Abderrahmane Ben Abdella Al Hamidi, le secrétaire général de Paris Europlace Alain Pithon, le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT) Marouen Abassi, l’ancien gouverneur Chedly Ayari, le ministre des Technologies de l'Information et de l'Economie numérique Anouar Maârouf, le ministre de l'Industrie et des PME Slim Feriani, le président de Talan Mehdi Houas et plusieurs invités de prestige.

 

Cet évènement vise à comprendre, débattre et évaluer l’impact de ce genre de nouvelles technologies sur le secteur financier et sur le continent africain. Il s’est articulé autour de 3 axes : institutionnel avec la table rende des gouverneurs, les usages pratiques et la recherche-innovation à travers l’organisation d’un hackathon.

 

Mais qu’est-ce la Blockchain ? Il s’agit d'une technologie de stockage et de transmission d’informations. Une base de données qui contient, en plus, l’historique de tous les échanges effectués entre ses utilisateurs depuis sa création. C'est pour cette raison qu’on dit qu’elle est transparente, sécurisée et distribuée, étant partagée par les différents utilisateurs, sans intermédiaires, ce qui permet à chacun de vérifier la validité de la chaîne.

 

Ouvrant ce sommet, Marouen Abassi a expliqué que face à l’émergence de nouvelles technologies de rupture, les décideurs des sphères financières et monétaires font face un dilemme cornélien : prendre le risque d’investir dans le futur ou de stagner confortablement. Ceci dit, il a assuré que la communauté financière et monétaire tunisienne est convaincue que la technologie Blockchain constitue une nouvelle source de croissance pour la Tunisie et pour l’Afrique. Il a rappelé les défis en commun des pays arabes et africains : l’inclusion financière faible, le secteur informel très élevé, le taux de chômage élevé, l’insuffisance des garanties de prêt, un déficit en infrastructure et une expansion démographique.

«La technologie Blockchain pourrait aider nos pays à accélérer leur émancipation économique et à pérenniser leur autonomie. Au-delà de l’aspect monétaire, cette technologie peut ouvrir les portes aux entrepreneurs, en proposant d’innombrables solutions bâties sur un protocole fiable, sécurisé et transparent», a-t-il affirmé.

Marouen Abassi a également évoqué les défis qui entravent le développement de la technologie blockchain notamment la faible connectivité, les obstacles d’intégration, les politiques publiques et la nécessité de légiférer ainsi que la fuite des cerveaux.

 

 

 

Pour sa part, M. Hamidi a indiqué que l’utilisation de cette technologie permettra de générer 3,1 trillions de dollars à horizon 2030. 10% du PIB mondial sera créé via cette technologie en 2025. Il estime que cette technologie va renforcer l’inclusion financière, en augmentant les revenus des banques à 380 milliards de dollars en 2020.

 

La technologie Blockchain est une opportunité à saisir. Contrairement à la plateforme du bitcoin totalement ouverte, la Blockchain, qui sera utilisée par le secteur financier, sera sécurisée et ouverte à certaines personnes, ce qui permettra un partage plus facile de l’information d’une manière transparente et sécurisée. Pour réussir ce pari, la mise en place d’une réglementation adéquate sera la clé de voute.

 

I.N

14/05/2018 | 17:05
3 min
sur le fil
Tous les Articles
Suivez-nous

Commentaires (2)

Commenter

Moustache
| 14-05-2018 22:25
Nous sommes dans un pays ou nos cartes bancaires ne nous permet pas de virement de l'étranger pour rémunération par exemple suite à un service ou à une activité de freelance.
Et si par malheur vous avez une startup qui a un compte sur lequel on peut lui virée de l'argent comme au moyen age, on est sur le champ soupçonné de trafic et recevons sur le champs un appel téléphonique de notre agence qui honteuse n'a aucun mal a nous avoué que ce sont les instructions de la banque centrale qui leur demande de surveiller tout le monde.
Et aujourd'hui ces vieux de la vieille osent parler de blockchain?
Eux qui ne font pas la différence entre l'icône de réduction et celle de déplacement d'une fenêtre.
Eux qui préfère utilisé une vieille calculatrice qu'un programme informatique
Eux dont les bureaux et les archives sont remplis de paperasse.
Ils pensent que passer du papier au blockchain se fera sur un claquement de doigt?
Ils ne savent rien sur le hashage et pensent qu'il s pourront mettre en place leur blockchain privée comme si de rien n'était?

C'est une nouvelle source de croissance pour qui? les Tunisiens ou les banques?

Leur seul motivation c'est de ne pas être dépassé par les événements, de nombreux Tunisiens y sont déjà et vu que notre chère banque centrale celle qui nous fait honte même en '?thiopie ne nous permet avec notre carte bancaire que de nous torcher avec, ils sont obligé de revendre dans un système de troc pour ne pas dire autre chose ce qu'ils minent, sinon se voit obligés d'ouvrir des comptes en lignes afin d'échanger les monnaies miné et se faire livré en Tunisie ce qu'il auront acheté en ligne (puisque aucun transfert n'est permis)

J'ai hâte de voir la réglementation qu'ils vont nous pondre. Et puisqu'on est en Tunisie je suis sur qu'ils vont y inclure des idioties du genre la déclaration obligatoire des transactions anonymes, ou l'interdiction de miner à travers des pools non gouvernementale. Après ils se demandent pourquoi on est pris d'une soudaine envie de se saouler la gueule jusqu'a en oublier son nom.

aaa
| 14-05-2018 19:40
La technologie BlockChain est sécurisée de façon implicite (le registre des transactions est partagé par tout le monde). Il est donc faux de dire que 'celle qui sera utilisée par le secteur financier sera sécurisée'. Toute utilisation de la technologie du BlockChain est sécurisée. Qu'il y a mille personnes ou un million de personnes qui partagent le registre ne change rien à la sécurité. Le grand problème est la connectivité à Internet et les équipements spécialisée pour l'opération du minage.
Merci de rectifier le texte.

BN : Merci d'avoir attiré notre attention