L’émission « Le Huitième jour » de ce soir du vendredi 26 septembre 2014 a été marquée par les nombreux clashes entre Abir Moussi, d’un côté et Iyad Dahmani et Tarak Kahlaoui, de l’autre.

Tarak Kahlaoui du CPR et Iyad Dahmani d’Al Joumhouri ont tenu à mettre en valeur le rôle du front du 18-Octobre et sa contribution dans la consolidation de l’opposition à Ben Ali. Dans l’état actuel des choses, ce front reste relativement valable, estiment-ils.

Le chroniqueur Sofiène Ben Hamida a reconnu l’importance du mouvement du 18-Octobre 2005 estimant cependant qu’il s’agissait d’une manifestation conjoncturelle limitée dans le temps et dans l’espace. Il a démenti cependant la participation de Moncef Marzouki et du CPR à ce front malgré les affirmations de M. Kahlaoui à ce propos. Le dirigeant CPR a tenté, en vain, de réécrire l'Histoire, mais M. Ben Hamida était là pour l'en empêcher. Ni le CPR, ni Marzouki n'ont participé à ce front et ils l'ont même critiqué. Quant à Kahlaoui, il dénigrait alors carrément certains dirigeants du CPR dont Marzouki et Abderraouf Ayadi.

Abir Moussi, dirigeante au Mouvement Destourien et ancienne figure de proue du RCD, a estimé qu’il s’agissait d’une « action politique inadmissible car elle dénigrait la Tunisie et touchait les intérêts de l’Etat et des Tunisiens pour servir des intérêts étroits », selon ses propres termes.
Le débat s’est terminé en queue de poisson et sans atteindre, de l’aveu même du présentateur, Hamza Belloumi, le niveau escompté.