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Cnam : Le différend avec les pharmaciens n’aura aucun impact immédiat sur les citoyens
08/06/2018 | 10:01
1 min
Cnam : Le différend avec les pharmaciens n’aura aucun impact immédiat sur les citoyens

« Les pharmaciens ont légalement le droit de demander à suspendre leur accord avec la Cnam, avant six mois de la fin de l’accord, toutefois ce délai, nous permettra de revoir, de notre part, ce qu’on pourrait faire pour désamorcer la crise » a indiqué, Salah Hmidet, ce vendredi 8 juin 2018, le porte-parole de la Cnam, au micro de Hamza Belloumi sur Shems FM.

 

M. Hmidet a souligné que le différend concerne principalement les délais de remboursement, expliquant cela par le manque de liquidités et la crise que traverse la Cnam.

« A cause du non-paiement des autres caisses, la Cnam manque de moyens pour rembourser sa dette, qui s’élève à plusieurs millions de dinars. Cela nous a conduits à nous embrouiller avec nos partenaires. Les pharmaciens ont donc raison de nous demander de respecter les délais de remboursement mais je tiens à préciser que ce différend n’aura aucune incidence immédiate sur le citoyen » a-t-il poursuivi.

 

Le porte-parole de la Cnam, a souligné que les réformes des caisses sociales doivent être rapidement entamées, précisant que le dossier de la Cnam relève du ministre des Affaires sociales et figure parmi les grandes réformes. « Le retard dans la réforme des caisses sociales nous fait perdre mensuellement des centaines de millions de dinars, car quand les caisses ne paient pas les pensions cela a une incidence directe sur la Cnam » a expliqué Salah Hmidet.

 

M.B.Z

 

08/06/2018 | 10:01
1 min
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Commentaires (1)

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Mansour Lahyani
| 08-06-2018 11:47
Salah Hmidet en a de bonnes ! Le différend concerne les délais de remboursement, rien d'autre !!! Que demande le citoyen à la CNAM, à part le remboursement des médocs ? S'il y a des retards indus ou imprévus, c'est tout le système qui est chamboulé pour le pauvre citoyen... Ah, il y a aussi la prise en charge de certaines spécialités - par exemple l'insuline injectable -, trop chères pour ce pauvre citoyen : si l'accord avec les pharmaciens n'est plus en vigueur, quel citoyen peut avancer des 500 ou 600 dinars pour se les procurer ? Il faut réellement rouler sur l'or pour se le permettre!