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Chedly Ayari : Nous enquêterons sur tous les noms présents dans la liste Panama Papers
05/04/2016 | 11:37
1 min
Chedly Ayari : Nous enquêterons sur tous les noms présents dans la liste Panama Papers

Le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Chedly Ayari, a indiqué ce mardi 5 avril 2016, dans une déclaration accordée aux médias en marge d’une conférence sur «les moyens à même d’appliquer les normes internationales en matière de lutte contre les crimes financiers», que les noms des tunisiens cités dans la liste des documents « Panama Papers » seront examinés afin de déterminer avec précision la justesse des informations qui leurs sont attribuées.

 

Chedly Ayari a, par ailleurs, ajouté que si une violation de la loi est prouvée, des dispositions légales seront entreprises à l’encontre des personnes concernées. « Nous devons vérifier si ces personnes ont enfreint la loi, nous ne pouvons nous baser sur des informations relayées par les médias. Si les délits sont confirmés les dispositions juridiques courantes seront entreprises envers ces personnes » a affirmé le gouverneur.

 

Rappelons que dimanche dernier, 107 rédactions dans 76 pays ont eu accès à 11,5 millions de fichiers provenant des archives du cabinet panaméen Mossack Fonseca, spécialiste de la domiciliation de sociétés offshore, entre 1977 et 2015. Ces fichiers contiennent les noms de chefs d’Etat, de sportifs, de personnalités politiques, d’avocats du monde entier, dont des Tunisiens, qui auraient recouru aux montages offshore pour dissimuler leurs actifs.

 

Les noms ont commencé à être divulgués progressivement. Pas plus tard que dans la soirée du 4 avril, le nom du coordinateur général du mouvement du projet de la Tunisie, a été cité. Mohsen Marzouk aurait envoyé un courrier au cabinet panaméen pour se renseigner…

 

M.B.Z

05/04/2016 | 11:37
1 min
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Commentaires (13)

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marin aux ailes de vent
| 07-04-2016 09:14
Les sociétés off shore et les fonds de gestion de fortune en tunisie non citees dans le panama papers sont-elles au dessus de tout soupçon? Seules les enquetes de la banque centrale peuvent le verifier.

marin aux ailes de vent
| 07-04-2016 09:05
La banque centrale a-t-elle les moyens de controler les banques les societés off shore suspectes qui ont enfanté des societes tunisiennes gerees par des tunisiens et qui sont en deficit chronique? Est-elle en train de controler les fonds de gestion en tunisie financées par des residents etrangers associés à des tunisiens qui n'ont rien à voir avec le domaine des finances?

Sami
| 06-04-2016 08:54
Il ferait mieux au lieu d jouer a la vierge effarouchée hypocrite de s'atteler lui et ses copains bureaucrates a réformer le code des changes du moyen âge et permettre sans entrave et par simple déclaration aux résidents tunisiens d'ouvrir des sociétés et d'investir à l'étranger ces gens d'ailleurs en général binationaux comme lui ne veulent pas k le tunisien vole de ses propres ailes mais reste a leur merci sans pouvoir rien faire !

AMARFATI
| 06-04-2016 02:37
Monsieur Marzouk
Envoyer un courrier au cabinet panaméen pour vous renseigner ,c'est reconnaitre votre culpabilité

Adnène
| 05-04-2016 21:43
Dans les pays qui cherchent à évoluer, ils ont opté pour la convertibilité totale de leur monnaie ....le système Tunisien parle "d'infraction au change" et de présenter des contrevenants en justice. Eh, réveillez-vous, si la Tunisie veut s'insérer dans l'économie internationale il ne faut pas qu'elle mette des bâtons dans les rouages de l'investissement ....les seules dispositions répressives pour la libre circulation des fonds en entrée-sortie est de s'assurer que ce n'est pas dans le cadre d'opération illicites telles que définies par le FMI.

Les autorités tunisiennes continuent à se gargariser par des rêves de contrôles, de jugement et de répression dont ils n'ont même pas les outils ....ni juridiques ni les éléments de preuves des placements financiers. Il est temps que les autorités financières se posent des questions fondamentales, faut-il enclencher le pays dans la dynamique économique et financière ou on voit lorgner par le trou de la serrure sur ce qui se passe ailleurs .....et être surpris de voir des gens d'origine tunisienne figurer dans la liste des placements juteux.En espérant que l'intéressé ait fait l'erreur de perdre sa qualité de résident à l'étranger pour tenter de le plumer à qui mieux mieux ....Autrement c'est des procédures d'encadrement du change rappelant de l'ordre de la chasse du chat et la souris.

Puis au fait pourquoi ces têtes pensantes tiennent t-elles à ne pas reconnaître le droit au citoyen tunisien résident de se placer sur le marché financier international, comme le tunisien expatrié ou comme n'importe quel européen,malaisien, australien ....! Décidément Ahmed Ben Salah a laissé nombre d'héritiers de son système financier destructeur des capacités des tunisiens à conquérir les places commerçantes et financières....ce fut une voie sans issue ....et en fait ce Panama Buzz est un coup de théâtre magistral! Il montre à quel point la perception des flux financiers internationaux est mal perçu par les tunisiens, qui confondent niches de placement, blanchiment d'argent par des opérations illicites, fuite fiscale ..... tout est placé dans le même sac ....et comptant sur une improbable collecte d'informations permettant de constituer les preuves d'infraction à la législation tunisienne......et encore un dossier qui viendra encombrer les couloirs de la justice ....pour finir à savoir quand!

Un citoyen analphabete
| 05-04-2016 16:49
Vous nous prenez toujours pour des c..s ! Vous n'avez pratiquement rien enquêté sur les dossiers qui sont entre vos mains et vous allez enquêter sur les dossiers qui ne sont pas encore en votre possession.
La société de promotion du Lac de Tunis à elle seule, regorge de dossiers de malversation et autres et rien n'a été fait ! Pauvre ministre de l'Equipement ! Passif, absent. Rien n'a été fait dans ce ministère qui vaille la peine d'être signalé. Pas d'enquête, pas de réinsertion des employés qui ont été évincés avant le 14 Janvier 2011 (les autres ministères l'ont fait). A mon humble avis, C'est un chef de service pas plus.
Yacine Brahim, pour le peu qu'il soit resté à la tête du ministère de l'Equipement, avait pris des décisions courageuses : sur intervention du syndicat de la société de promotion du Lac de Tunis, il a évincé le directeur général de ladite société.
Il faut vous dire Monsieur, que la jeunesse de Bourguiba existe encore, cultivé et aux abois.
Donc, M.Ayari, allez vous faire voir ailleurs avec vos déclarations à la c'

Bab ezzira
| 05-04-2016 15:14
Ouvrir une enquête en Tunisie post révolution revient à dire DOSSIER CLOS : Circulez rien à voir, en d'autres termes FAIRE NOYER LE POISSON. Hayyeb yé am ettaieb
En Tunisie, il y'a Sidi Mehrez et la bonté divine d'un côté et la main maline et invisible des forces occultes de l'autre, qui protège et abrite les plus XXXX DE CE PAYS comme ces doubles ou triples M qui sont malheureusement au-dessus de nos lois et réglementations.
Ne cherchez pas à comprendre, ces paradis fiscaux sont une couverture pour les associations Des-chiennes, les hommes politique ayant des relations douteuses avec les services de renseignements et lobbys étrangers, les hommes d'affaires mafieux qui ont ruiné l'économie du pays.
Entre Sidi Mehrez sultan de la médina et la main occulte des forces des ténèbres, le combat perpétuel du bien et du mal perdure encore FEBI HAYFOU TAHYA TOUNES YE XXXXX
NB : double et triple M : Malin, mafieux & Mal, malheur, malhonnête.

Iris ramis
| 05-04-2016 15:08
Ces gens là sont bien protégés par les plus forts et la justice est à la solde des plus payants.
Quant au peuple il votera pour les plus riches; la preuve ils ont bien voté pour slim riahi. Notre peuple n'aime que ceux qui les payent . La morale ce n'est pas pour demain.

Mehdi
| 05-04-2016 13:16
Les entrepreneurs et investisseurs résidents en Tunisie sont dans une cage avec ce contrôle des changes obsolète et policier on n peut rien faire sans autorisation de la bct ki n vient k rarement et avec des conditions bureaucratique draconiennes ki datent des années 60 il faut réformer et passer à la simple déclaration pour k nos hommes d'affaires puisse investir et se deployer sans avoir a s justifier a chaque fois sinon vous aurez le système actuel de fuite de capitaux et fraudes avec toute l'hypocrisie et la corruption ki s'ent suit

Tuesday
| 05-04-2016 12:20
"Si les délits sont confirmés les dispositions juridiques courantes seront entreprises ."??

Pour une situation pareille qui ébranle le monde, il parle de dispositions courantes: ou bien il est naïf à ce pont (et on en doute), ou bien il veut noyer le poisson!!