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Chawki Tabib : 90% des dossiers de corruption concernent l'administration
08/02/2016 | 11:03
1 min
Chawki Tabib : 90% des dossiers de corruption concernent l'administration

Le président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption, Chawki Tabib, a indiqué ce lundi 8 février 2016, sur la Radio nationale que les Etats qui ont une réelle volonté de combattre la corruption ont des instances indépendantes conformément aux accords de 2003. Il a précisé que les institutions de l’Etat sont souvent elles mêmes les plus concernées par la corruption et que les chiffres en attestent.

 

« 90% des dossiers de corruption concernent l’administration au sens large allant jusqu’au ministre et au juge » a expliqué Chawki Tabib, soulignant la nécessité qu’un contre pouvoir indépendant joue le rôle de garde afin qu’aucune des institutions ne s’accapare le pouvoir.

 

M.B.Z

08/02/2016 | 11:03
1 min
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Commentaires (13)

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abdou
| 09-02-2016 17:05
Si vous ne voulez pas finir déçu et décevoir les Hommes de bonne volonté,pre-nez les précautions suivantes:
1- Faire rapidement mettre en application la législation relative à la DECLARATION DU PATRIMOINE et ce,sous peine de sanctions,
2- Exiger immédiatement une protection infaillible des dossiers, du personnel et des locaux de l'I.V.D
3- Oeuvrer pour le lancement d'une enquête portant sur les éléments de l'article de Nébil Ben Yahmed faisant nominativement état de l'exercice de la corruption par des personnalités au plus haut niveau de l'Etat.
BONNE CHANCE ET SURTOUT BON COURAGE.

abfou
| 09-02-2016 13:05
M. C. Tabib semble faire preuve d'un réel patriotisme engagé en jouant la carte de la transparence quant à la situation lamentable de l'I.V.D 5 ans prés la révolution.
CEPENDANT, l'expérience prouve que ses efforts ne seraient qu'en PURE PERTE s'il ne commencent pas par faire vivre au peuple tunisien UN REEL ENGAGEMENT POLITIQUE DU GOUVERNEMENT POUR REDUITRE A SA PLUS SIMPLE EXPRESSION LA CORRUPTION ( le zéro défaut n'existant nul part ). Pour cela M. Tabib devrait s'assurer des difficiles précautions suivantes:

1- La ferme et rapide mise en application
systématique de la réglementation relative à la " DECLARATION DU PATRIMOINE " de la part des fonctionnaires de l'Etat sous peine d'être démis et/ou de perdre son immunité.

2- La mise en oeuvre immédiate d'un système de protection trés fiable des dossiers, personnel et locaux de l'I.V.D;

3- L'ouverture d'une enquête judiciaire portant sur les éléments de l'article exclusif de "TUNISIE SECRETS" COMMENT X, Y et Z ONT RACKETTé LES HOMMES D'AFFAIRES TUNISIENS "; ces éléments étant de nature à susciter normalement l'attaque de l'auteur de l'article M. Nebil ben Yahmed en diffamation par tout ou partie des personnes nommément désignées.

Ben
| 09-02-2016 10:58
Du temps de l'ancien régime, "Dawlet El Fassad", chaque fois que la Tunisie est appelée à ratifier un instrument international, notamment quand il n'est pas auto exécutoire « Self executing », et qu'il nécessite la création d'organes ou d'institutions pour ce faire, le ministre des finances est le premier appelé à évaluer les incidences pécuniaires pour le pays, soit en d'autres termes l'impact financier de la décision.
La même démarche est embrassée quand il s'agit de créer une école, un hôpital, un poste frontalier, un poste de police, un tribunal ou une cour, et le problème est alors posé en termes de critères, ainsi disons que pour créer une de ces institutions il faut qu'il y ait un certain nombre d'élèves, ou un certain nombre d'habitants, ou un Kilométrage qui sépare une institution de l'autre, au de ça duquel la création est appréhendée comme du gaspillage.
Aujourd'hui on se retrouve avec un ministère qui s'occupe de lutte contre la corruption avec un budget propre, l'IVD qui s'occupe de corruption et dispose d'un budget à elle, une instance qui s'occupe de corruption réclamant qu'il lui soit donné tous les moyens de travail avec pour vocation d'instruire les affaires de corruption et enfin la magistrature qui fait la même chose et a son mot dans ce domaine.
Venons, maintenant, à l''il extérieur, appelé à juger le pays et la place financière qu'il constitue, au vu de ce bourbier, et mettons-nous à sa place.
-Un tel nombre d'institutions donne l'impression que le pays est corrompu de la tête aux pieds, et une personne honnête ne viendra pas investir dans un pays corrompu,
-Un tel nombre d'institutions fera, de même, fuir les gens qui ont peur que leurs investissements soient gelés parce qu'il y aurait suspicion de corruption,
Sachez, monsieur le chef de gouvernement, que certains pays tel que Malte se refuse à ratifier toute convention qui porterait sur des infractions à la réglementation de change ou à la réglementation fiscale.
Franchement, le pays n'a pas les moyens de supporter toutes ces idioties, et ce qui se passe évoque une femme criant dans la rue la débauche de sa fille et vient se lamenter qu'elle n''ait pas trouvé de mari.

omysaj
| 08-02-2016 21:53
"Kothrot errayess..." in challah le bateau ne coule pas

Dr. Jamel Tazarki
| 08-02-2016 18:12
Tous les êtres créés sont corruptibles y compris nos religieux sans exception. Mais de tous les êtres créés corruptibles, l'être humain est le seul à être perfectible (à l'exception des malades mentaux). Et pour que l'intelligence de sa perfectibilité l'emporte constamment sur la condition de sa corruptibilité il faut lui définir un cadre socio-politique formel qui l'incite à être plutôt honnête:
1) La séparation des pouvoirs
a) Le pouvoir législatif, confié à un Parlement,
b) Le pouvoir exécutif, confié au gouvernement
c) Le pouvoir judiciaire, confié aux juridictions,
2) La liberté de la presse (la liberté d'opinion, la liberté mentale et d'expression). Le rôle de la presse est entre-autre de dénoncer l'abus de pouvoir et la corruption.
3) Une opposition républicaine forte, responsable, vigilante et déterminée
4) limiter le poste du Président de la République à un maximum de deux mandats.
4) limiter le poste du premier ministre à un maximum de deux mandats.
Etc.

Non, nous sommes trop doux avec certains de nos hommes d'affaires, certains de nos politiciens et avec certaines de nos banques. Il est temps de faire une descente de police aux sièges de certaines de nos banques, comme les Allemands l'ont faite avec la Deutsche Bank: http://www.bild.de/video/clip/steuerhinterziehung/deutsche-bank-12363192.bild.html

https://liesidotorg.wordpress.com/2013/01/25/deutsche-bank-sur-le-point-de-perdre-son-statut-d-intouchable/

Il faut lutter contre la fraude fiscale. Nous ne sommes pas moins honnêtes que les Allemands. Ce qui manque dans notre pays est un cadre juridique sévère et une politique fiscale transparente. Il est urgent d'intensifier les actions à l'encontre des privilèges fiscaux et de consolider l'harmonisation fiscale (avec un rééquilibre entre impôts directs progressifs et impôts indirects proportionnels) se basant sur la détermination de règles communes (fiscales et juridiques) à tous les Tunisiens.

On dit que:
1) la fille d'un politicien tunisien a "gagné" d'une façon illégale 60 Millions sans payer un centime de taxe (trafique avec les visas de pèlerinage)
2) Même après la révolution, on trouve un ministre qui a fait probablement (je dis bien probablement, tant que la justice tunisienne n'a pas donné encore son dernier mot) passer l'argent public sur son compte privé alors que le trésor public possède ses propres comptes et des coffres forts appropriés et adaptés ? Il n'y avait aucune raison justifiable et convaincante pour qu'il passe l'argent public sur son compte privé!
Des choses pareilles ne passent pas inaperçu au système fiscal allemand et tous les journaux en parlent et c'est presque une catastrophe nationale. C'est exactement ça le point faible du système fiscal tunisien. On voit les gens voler et pratiquer la fraude fiscale et personne n'ose en parler. En Allemagne, c'est la quasi-impossibilité à pouvoir disposer des fortunes dérobées qui motive les gens à être honnêtes. Il est surement possible de s'en servir pour financer des petites dépenses mais il est très difficile sinon impossible d'en disposer pour des investissements au grand jour. Parce que le système fiscale les observe et va leur demander la provenance de ces richesses non déclarées. Les fraudeurs dans notre pays ont la vie facile. J'insiste que la justice fiscale et la justice sociale sont des conditions indispensables pour la réussite de la démocratisation et de la révolution du jasmin.

Quand les organes de contrôle, parlementaire ou judiciaire, sont dans l'incapacité d'enquêter et de corriger le système, les circuits de décision sont alors détournés, les légitimités sont raillées et ridiculisées, les impostures, les mensonges et les menteries sont autorisés. Et quand le copinage envahit la scène socio-politique tunisienne, la couche pauvre frémit et cherche un autre héros ou c'est de nouveau la révolution'

Jamel

C'est dans l'intensité, la régularité et le renouvellement du débat socio-politique que se forge le gouvernement du peuple. La bonne santé de notre jeune démocratie tunisienne se mesure à ses contre-pouvoirs. Voilà pourquoi l'indépendance des médias, de la justice, l'activité syndicale et la qualité du débat parlementaire concernent tous les Tunisiens.

https://www.youtube.com/watch?v=n3Rzug1OWPU&index=2&list=RDpuAeFwRFh3Q

Arsène
| 08-02-2016 17:08
M. le nouveau Président semble être trop pressé pour éclairer notre lanterne sur les dossiers de corruption qu'il a entre les mains. A peine nommé, il fait d'ores et déjà des conclusions hâtives et donc forcément erronées. Cette attitude prouve si besoin est que ce monsieur ne possède pas les qualifications nécessaires pour administrer une telle "institution" Un point demeure cependant obscur, c'est qu'il ne nous a pas fourni le pourcentage de ces confrères corrompus, qu'il connaît si bien, en étant par un accident de l'histoire leur batônier. Pauvre Tunisie !

Monday
| 08-02-2016 16:25
Pour l'anecdote:"hlowa taswirtou fi birouh, chakkar rouhou yokriouka assalem!"
(ca me rappelle un autre ministre qui exibait sa grande photo à son bureau au Ministère; après tout on n'a pas à le plaindre, il se voit beau sobhana Alla! à bas les jaloux!)

Mondher Laroui
| 08-02-2016 15:07
Déjà que tout le monde parle du fonds de commerce que s'est constitué les avocats du fait de tous les dossiers révélés ou montés par la junte révolutionnaire au lendemain du 14/01/2011, et les actes de chantage dont a fait l'objet leurs auteurs.
Et voilà que vous nommez un avocat à la tête de cette instance, un avocat politisé dont les affinités avec certains partis politiques ne peuvent être ignorées.
Il faudra bientôt mettre en place une autre instance pour régler les problèmes de corruption de cette instance juteuse.

Tounsi
| 08-02-2016 14:25
Chaouki Tabib doit focaliser sur le Dossier de l'OTEF

Amor
| 08-02-2016 12:20
Le bonhomme a déjà décidé, et ce seulement quelques jours après son investiture, que les ministres et les juges constituent 90% des corps touchés par la corruption.
Il ne parle pas de la corruption policière, et ça se comprend, parce qu'il s'agit d'un corps bien organisé, solidaire et de surcroit armé.
Il ne parle pas de la corruption des avocats, s'agissant d'un corps solidaire, et de surcroit un corps auquel il appartient.
Qui reste-il, comme boucs émissaires, pour leur coller la corruption, en dehors « du petit âne » qu'est le juge, du fait qu'il appartient à un corps dont les membres sont, depuis la révolution de jasmin,à couteaux tirés les uns contre les autres et les anciens ministres de BEN ALI, livrés à eux mêmes.
Vraiment, c'est du comique, doublé d'inconscience de la part de celui qui l'a nommé.