Du respect pour Mr Sarsar qui est un Homme Integre.
Donnez a la Tunisie 10 personnes comme lui pour diriger le pays,vous verrez le resultat.
N'oubliez pas,c'est l'inspiration de Farhat Hached,le pere spirituel des Kerkenniens.
La démission du président de l’ISIE (Instance Supérieure Indépendante pour les Elections) Chafik Sarsar a été la décision imprévisible qui a ébranlé, aujourd’hui mardi 9 mais 2017, toute la scène politique nationale. Une annonce faite à l’approche des élections municipales tant attendues et qui fait soulever plusieurs points d’interrogation autant sur les causes que sur les répercussions d’une pareille décision.
C’est submergé par une grande émotion, que le président de l’ISIE, instance constitutionnelle en charge de l'organisation des élections, a annoncé sa décision de démissionner lors d’un point de presse tenu, aujourd’hui même, ainsi que celles du vice président Mourad Moualhi et de la membre Lamia Zargouni.
« Dans le carde du respect de mon engagement et de la Constitution, nous avons décidé, Mourad Moualhi, Lamia Zargouni et moi-même, de présenter notre démission. Nous nous sommes trouvés dans l’obligation de prendre cette décision responsable, après nous être assurés que le conflit au sein du conseil de l’instance dépasse les simples méthodes de travail et touche les valeurs et les principes fondateurs de la démocratie. Depuis le 10 février 2017, date de la passation entre les anciens membres et les nouveaux, les divergences se sont approfondies et une tension s’est installée, outre la mise à terme du détachement de certains cadres de l’instance, et qui ont fait preuve d’implication et de compétence.
Par ailleurs, nous présenterons nos démissions conformément aux dispositions de la loi, tout en poursuivant notre mission jusqu’à notre remplacement. Ainsi, nous appelons l’Assemblée des représentants du peuple à remplacer les membres démissionnaires avant les vacances parlementaires », déclare M. Sarsar en larmes.
Telle fût l’annonce brutale de la démission de Chafik Sarsar, brève et sans trop de détails ou d’explications. Souvent décrit comme étant un homme sage et intègre, le président de l’ISIE jouit d’une réputation qui n’est plus à prouver. D’ailleurs, la réussite des dernières élections est à son honneur et confirme le capital de confiance qu’il détient, aussi bien sur la scène politique que chez le citoyen lambda.
Cette décision inattendue par la grande majorité de la classe politique, a été également une surprise pour le porte-parole de l’ISIE, Nabil Baffoun. Il s’est dit lui-même, surpris par la démission du président de l’instance, Chafik Sarsar, tout en l’appelant à revenir sur sa décision pour préserver le processus de transition démocratique et assurer le bon déroulement des élections municipales. « Le Conseil de l’instance s’est tenu, hier, et rien ne laissait présager une telle décision. Cependant M. Sarsar a parlé dans sa déclaration de deux dates clé : Le 10 février et le 12 avril. La première concerne l’intégration des trois nouveaux membres, et la deuxième se rapporte à la mise à terme du détachement de certains cadres de l’ISIE. Si nous avons suspecté qu’il allait présenter sa démission, nous aurions pu discuter et fait des concessions pour résoudre les conflits avec le dialogue ». Toujours est-il, lors de sa déclaration M. Baffoun a laissé entendre qu’avec l’intégration des trois nouveaux membres, le président de l’instance n’avait plus à ses côtés une majorité confortable qui lui assurait une marge de manœuvre pour la prise de décision. Ceci s’est concrétisé le 12 avril, au moment de décider de la mise à l’écart de certains cadres rattachés à l’instance. Une décision qui lui a fortement déplu et qu’il a lui-même évoquée lors de la brève explication des motifs de sa démission surprise.
C’est dire que lorsque le porte-parole de l’instance ne peut donner de plus amples détails et semble ignorer les raisons de cette décision spectaculaire, aussi bien sur le fonds que sur la forme, rien n’empêche les multiples lectures et autres interprétations de cette décision.
Si certains plaident pour l’existence de pressions exercées par « des parties politiques » pour des fins électorales, d’autres parlent d’un rapport étroit avec le discours, prévu pour demain, du président de la République, qui selon eux, devrait parler d’un référendum sur le projet de loi de la réconciliation économique et sociale. Sauf que cette piste a été démentie par le conseiller à la présidence de la République qui a affirmé que cette question de référendum n’est que le produit des rumeurs circulant sur les réseaux sociaux.
Par ailleurs, cette annonce a fait l’objet de nombreuses réactions de la part des officiels et de plusieurs personnalités politiques et partisanes. Le député d’Al Horra, Sahbi Ben Fraj, s’est posé beaucoup de questions quant à la démission de Chafik Sarsar, notamment les raisons qui l’ont poussé à prendre une telle décision et les dangers menaçant la démocratie, ainsi que le rapport avec le référendum qui pourrait être annoncé par le président de la République dans son discours prévu pour demain.
Sahbi Ben Fraj a estimé que M. Sarsar doit informer l’opinion publique de tous les détails, aussi douloureux soient-ils « C’est une grande responsabilité nationale et historique. Cependant, le fait de ne pas révéler les véritables raisons de cette démission pourrait être considéré comme étant une fuite de responsabilité ».
Les autres réactions versent, dans leur majorité, dans la stupeur, l’étonnement et l’appel à la révision de cette démission, ou l’inquiétude pour la tenue des élections dans les délais préalablement fixés. Sur ce point, la problématique qui se pose reste la publication du calendrier officiel dans le JORT, ce qui rend les possibilités de changements de cette date presque impossibles.
Dans ce contexte, Mehdi Ben Gharbia, ministre chargé des Relations avec les institutions constitutionnelles et de la Société civile, a affirmé que le gouvernement est prêt à tenir les élections municipales à la date préalablement fixée, à savoir le 17 décembre 2017.
« Le gouvernement a veillé à collaborer avec le conseil de l’ISIE à plusieurs reprises, et lui a fourni tous les éléments logistiques nécessaires à la réussite des élections municipales», a-t-il affirmé dans une déclaration accordée à Mosaïque Fm.
Par ailleurs, il a indiqué que M. Sarsar lui a assuré, lors d’une communication téléphonique, que sa démission a été décidée pour des conflits internes et que, lui-même et les deux autres membres démissionnaires poursuivront leur mission jusqu’à leur remplacement.
En tout état de cause, cette décision du président de l’ISIE, et quels que soient les raisons qui l’ont motivée, ne peut que faire empirer la situation actuelle du pays, et accentuer le sentiment du manque de confiance et d’insécurité, notamment, en ce timing particulier, où le doute et l’appréhension pèsent sur les esprits.
Et si M. Sarsar est appelé à fournir les éclaircissements nécessaires, le discours du président de la République doit être à la hauteur des attentes des citoyens qui aspirent à une mise au point et une vision claire, voire une initiative énergique pour faire sortir la Tunisie du marasme dans lequel elle baigne pour l’étape à venir.
La démission du président de l’ISIE (Instance Supérieure Indépendante pour les Elections) Chafik Sarsar a été la décision imprévisible qui a ébranlé, aujourd’hui mardi 9 mais 2017, toute la scène politique nationale. Une annonce faite à l’approche des élections municipales tant attendues et qui fait soulever plusieurs points d’interrogation autant sur les causes que sur les répercussions d’une pareille décision.
C’est submergé par une grande émotion, que le président de l’ISIE, instance constitutionnelle en charge de l'organisation des élections, a annoncé sa décision de démissionner lors d’un point de presse tenu, aujourd’hui même, ainsi que celles du vice président Mourad Moualhi et de la membre Lamia Zargouni.
« Dans le carde du respect de mon engagement et de la Constitution, nous avons décidé, Mourad Moualhi, Lamia Zargouni et moi-même, de présenter notre démission. Nous nous sommes trouvés dans l’obligation de prendre cette décision responsable, après nous être assurés que le conflit au sein du conseil de l’instance dépasse les simples méthodes de travail et touche les valeurs et les principes fondateurs de la démocratie. Depuis le 10 février 2017, date de la passation entre les anciens membres et les nouveaux, les divergences se sont approfondies et une tension s’est installée, outre la mise à terme du détachement de certains cadres de l’instance, et qui ont fait preuve d’implication et de compétence.
Par ailleurs, nous présenterons nos démissions conformément aux dispositions de la loi, tout en poursuivant notre mission jusqu’à notre remplacement. Ainsi, nous appelons l’Assemblée des représentants du peuple à remplacer les membres démissionnaires avant les vacances parlementaires », déclare M. Sarsar en larmes.
Telle fût l’annonce brutale de la démission de Chafik Sarsar, brève et sans trop de détails ou d’explications. Souvent décrit comme étant un homme sage et intègre, le président de l’ISIE jouit d’une réputation qui n’est plus à prouver. D’ailleurs, la réussite des dernières élections est à son honneur et confirme le capital de confiance qu’il détient, aussi bien sur la scène politique que chez le citoyen lambda.
Cette décision inattendue par la grande majorité de la classe politique, a été également une surprise pour le porte-parole de l’ISIE, Nabil Baffoun. Il s’est dit lui-même, surpris par la démission du président de l’instance, Chafik Sarsar, tout en l’appelant à revenir sur sa décision pour préserver le processus de transition démocratique et assurer le bon déroulement des élections municipales. « Le Conseil de l’instance s’est tenu, hier, et rien ne laissait présager une telle décision. Cependant M. Sarsar a parlé dans sa déclaration de deux dates clé : Le 10 février et le 12 avril. La première concerne l’intégration des trois nouveaux membres, et la deuxième se rapporte à la mise à terme du détachement de certains cadres de l’ISIE. Si nous avons suspecté qu’il allait présenter sa démission, nous aurions pu discuter et fait des concessions pour résoudre les conflits avec le dialogue ». Toujours est-il, lors de sa déclaration M. Baffoun a laissé entendre qu’avec l’intégration des trois nouveaux membres, le président de l’instance n’avait plus à ses côtés une majorité confortable qui lui assurait une marge de manœuvre pour la prise de décision. Ceci s’est concrétisé le 12 avril, au moment de décider de la mise à l’écart de certains cadres rattachés à l’instance. Une décision qui lui a fortement déplu et qu’il a lui-même évoquée lors de la brève explication des motifs de sa démission surprise.
C’est dire que lorsque le porte-parole de l’instance ne peut donner de plus amples détails et semble ignorer les raisons de cette décision spectaculaire, aussi bien sur le fonds que sur la forme, rien n’empêche les multiples lectures et autres interprétations de cette décision.
Si certains plaident pour l’existence de pressions exercées par « des parties politiques » pour des fins électorales, d’autres parlent d’un rapport étroit avec le discours, prévu pour demain, du président de la République, qui selon eux, devrait parler d’un référendum sur le projet de loi de la réconciliation économique et sociale. Sauf que cette piste a été démentie par le conseiller à la présidence de la République qui a affirmé que cette question de référendum n’est que le produit des rumeurs circulant sur les réseaux sociaux.
Par ailleurs, cette annonce a fait l’objet de nombreuses réactions de la part des officiels et de plusieurs personnalités politiques et partisanes. Le député d’Al Horra, Sahbi Ben Fraj, s’est posé beaucoup de questions quant à la démission de Chafik Sarsar, notamment les raisons qui l’ont poussé à prendre une telle décision et les dangers menaçant la démocratie, ainsi que le rapport avec le référendum qui pourrait être annoncé par le président de la République dans son discours prévu pour demain.
Sahbi Ben Fraj a estimé que M. Sarsar doit informer l’opinion publique de tous les détails, aussi douloureux soient-ils « C’est une grande responsabilité nationale et historique. Cependant, le fait de ne pas révéler les véritables raisons de cette démission pourrait être considéré comme étant une fuite de responsabilité ».
Les autres réactions versent, dans leur majorité, dans la stupeur, l’étonnement et l’appel à la révision de cette démission, ou l’inquiétude pour la tenue des élections dans les délais préalablement fixés. Sur ce point, la problématique qui se pose reste la publication du calendrier officiel dans le JORT, ce qui rend les possibilités de changements de cette date presque impossibles.
Dans ce contexte, Mehdi Ben Gharbia, ministre chargé des Relations avec les institutions constitutionnelles et de la Société civile, a affirmé que le gouvernement est prêt à tenir les élections municipales à la date préalablement fixée, à savoir le 17 décembre 2017.
« Le gouvernement a veillé à collaborer avec le conseil de l’ISIE à plusieurs reprises, et lui a fourni tous les éléments logistiques nécessaires à la réussite des élections municipales», a-t-il affirmé dans une déclaration accordée à Mosaïque Fm.
Par ailleurs, il a indiqué que M. Sarsar lui a assuré, lors d’une communication téléphonique, que sa démission a été décidée pour des conflits internes et que, lui-même et les deux autres membres démissionnaires poursuivront leur mission jusqu’à leur remplacement.
En tout état de cause, cette décision du président de l’ISIE, et quels que soient les raisons qui l’ont motivée, ne peut que faire empirer la situation actuelle du pays, et accentuer le sentiment du manque de confiance et d’insécurité, notamment, en ce timing particulier, où le doute et l’appréhension pèsent sur les esprits.
Et si M. Sarsar est appelé à fournir les éclaircissements nécessaires, le discours du président de la République doit être à la hauteur des attentes des citoyens qui aspirent à une mise au point et une vision claire, voire une initiative énergique pour faire sortir la Tunisie du marasme dans lequel elle baigne pour l’étape à venir.