Le président de l’ISIE, Chafik Sarsar, a indiqué ce mercredi 27 juillet 2016, sur Mosaïque Fm, que le retard probable des élections municipales, prévues pour le 26 mars 2017, est principalement dû au retard de l’adoption de la loi électorale.
« Selon la feuille de route qu’on a rédigé, il était prévu que l'adoption de la loi ait lieu en juin pour qu’elle soit publiée dans le journal officiel avant le 22 juillet. Cela n’a pas été fait donc le calendrier tombe à l’eau alors que tout coince sur deux points très simples et sur lesquels il est très facile de trancher » a-t-il ajouté.
Chafik Sarsar a, par ailleurs, estimé que ce retard sert aussi certains partis politiques. «Nous stagnons à cause des calculs partisans et politiques. Cela arrange certains partis que les élections soient retardées car ils ne sont pas encore prêts. Il faut toutefois mettre l’intérêt du pays au-dessus de tout autre calcul surtout qu’au final c’est le citoyen qui paye les pots cassés » a-t-il souligné.
Le président de l’ISIE a affirmé que si la loi électorale n’est pas votée avant le 7 août 2016, il sera alors impossible de maintenir le calendrier des élections municipales précisant qu’en ce moment il n’y a aucune visibilité et si cela continue ainsi l’élection peut avoir lieu même en 2018.
M.B.Z
Commentaires (12)
Commenter@Hatem jemaa| 27-07-2016 19:1 et @Abou Walid | 28-07-2016 09:15
Bouss khouk !
Tout responsable ne doit-il pas respecter les limites de ses prérogatives ?!
@ Obsevateur
Osez vous débarasser du système Français!
Dans le système Nord Américain, les municipalités ont le droit de collecter des taxes municipaux. Le budget municipal est en très grande parti une taxe sur la propriété, avec possiblement une petite contribution de l'État. Toute personne ayant une propriété à l'intérieur d'une municipalité doit payer une taxe municipale proportionnelle à la valeur (marchande) de sa propriété. En Amérique du Nord, le taux varie selon les municipalités de 0.9 à 1.5% de la valeur de la propriété, et ce quelle que soit la propriété qu'il s'agisse d'une résidence, un magasin, un dépôt ou un terrain vacant. Par exemple, quelqu'un qui possède une propriété de 200000 DTN peut très bien payer 2000 DTN par année à la municipalité, mais contre un vrai service municipal (propreté, sécurité, parcs, piscines publiques, bibliothèques, etc, etc), et un vrai droit de regard.
Ainsi, en ce qui concerne sa performance, le conseil municipal n'est redevable qu'aux habitants de la dite municipalité. Bien entendu, les membres d'un conseil municipal sont soumis individuellement et collectivement aux lois du pays.