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Chroniques
Ces malades qui nous gouvernent*
Par Sofiene Ben Hamida
23/02/2020 | 17:48
3 min
Ces malades qui nous gouvernent*

Le drame des hommes politiques, est de se considérer meilleurs que les autres, plus intelligents, plus compétents et plus performants que leurs pairs qui sont eux aussi habités par cette même folie des grandeurs. Déjà, à la fin des années 70 du siècle dernier, un journalistes, Pierre Accoce et un médecin, Pierre Rentchnick, avaient publié un ouvrage intitulé « Ces malades qui nous gouvernent » dans lequel ils décryptent les comportements et les décisions des grands de notre monde, pour conclure que nous sommes gouvernés par des psychotiques, narcissiques et mégalomanes. Très souvent, ces personnes, méfiantes s’isolent, mènent une vie angoissante pour eux et leurs entourages et finissent leur existence dans des conditions dramatiques.

 

Lors de l’entretien entre le président de la République et le chef du gouvernement désigné Elyes Fakhfakh, au cours duquel ce dernier a présenté au chef de l’Etat la composition de son gouvernement, Kais Saïed a tenu à préciser qu’il ne faut plus parler de présidences multiples dans le pays. Selon Kais Saïed, il n’existe qu’un seul président et c’est lui. Comme pour adoucir un peu ses propos, il a cru bon d’ajouter qu’il espère que l’entente caractérisera les rapports entre lui, le chef du gouvernement et le président du parlement. Est-t-il vraiment nécessaire de faire cette remarque ?  La constitution tunisienne affirme certes, dans son article 72 que le président de la République est le chef de l’Etat. Mais cette même constitution instaure un régime politique qui concentre le pouvoir aux mains des parlementaires et accorde en définitive, plus de prérogatives au chef du gouvernement qu’au président de la République. Chercher à être l’unique et le seul peut caresser notre égo, mais n’apporte rien au pays et à ceux qui y vivent.

 

Après trois ans et demi de présidence de gouvernement, Youssef Chahed s’apprête dès ce mercredi à passer la main et faire la passation avec son successeur Elyes Fakhfakh. Il subira, comme l’ont subi ses prédécesseurs avant lui et subiront ses successeurs après lui, la loi implacable de l’alternance. Il retrouvera une vie plus simple. Il sera moins sollicité  et aura tout le temps pour se remémorer ses succès et ruminer ses échecs. Après des années passées sous les feux de la rampe, vient le temps pour Youssef Chahed de connaitre le silence et la solitude. Beaucoup d’hommes politiques n’ont pas supporté leur mise à l’écart et sont tombés dans la dépression. Youssef Chahed a des chances de rendre sa traversée du désert moins pénible. Dés jeudi, il pourra se consacrer à son poste de président de son parti, Tahya tounes et le doter des moyens de dépasser le flop des dernières législatives. N’ayant plus les facilités dues à son statut de chef de gouvernement, manquant du soutien de son lieutenant de toujours, Selim Azzabi, parti s’essayer à un rôle de ministre, Chahed est désormais seul. Il  doit maintenant faire preuve d’efficacité et étaler ses dons de meneur d’hommes et de leader politique. Son avenir politique en dépend.

 

Fayçal Tebbini, l’unique, le seul et l’inamovible représentant du parti uninominal « La voix des agriculteurs » a annoncé qu’il n’accordera pas sa confiance au gouvernement Fakhfakh. On a beau chercher l’impact d’une telle décision, en vain. En fait, ne représentant rien ou très peu, à défaut de s’illustrer par des idées novatrices ou des propositions concrètes et efficaces, le député Tebbini brille par sa singularité. Après tout, c’est un moyen comme un autre d’exister.

 

 Un autre député, Safi Saïd, a dit que lui aussi votera contre le gouvernement Fakhfakh. Lui aussi est seul et étrange. L’image qu’on garde de lui est celle d’un député esseulé, perdu dans l’hémicycle, debout à l’ombre d’une poutre. Il a développé la singularité jusqu’à changer son accent de langage. Aux dernières nouvelles, il opterait pour la création de son propre parti politique. Gageons qu’il sera toujours seul avec ou sans parti politique. Pour ma part, je ne miserai pas un seul kopeck sur ses chances de succès.

 

*Titre d’un ouvrage cité dans l’article, paru en 1977

 

Par Sofiene Ben Hamida
23/02/2020 | 17:48
3 min
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Commentaires
Tunisino
Manque de profondeur
a posté le 24-02-2020 à 15:37
1. YC: ses DONS de meneur d'hommes et de leader politique?
2. FT: brille par sa singularité?
3. SS: seul et étrange?

YC est chef de gouvernement grâce à BCE et RG, qui lui ont esclavé, avant de les dénoncé, un par un, étape par étape. Le résultat est un mélange d'esclavage, d'ingratitude, d'arrivisme, d'opportunisme, et d'échec, bref, de la médiocrité politique. Cependant, FT et SS sont des élus du peuple, ils sont bruyant pour se faire entendre, et ne présentent aucun danger particulier!
EL OUAFFY Y
LA SOLUTION EXISTE SEREMENBT
a posté le 24-02-2020 à 13:33
Les maladies ne vous gouvernent pas faut diagnostiquer le motif qui avait trompé le pays dans une logique non gouvernementale,un président qui ne décide rien il avait accepté d'être un président sans rôle à jouer comme il avait oublié que le peuple compte sur lui pour ce peuple qui est responsable de tout failles les citoyens ne sont au courant de ce fameuse constitution de 2014 des lois sur mesure qui est le première bénéficiaire au tout les cas ce n'est pas le peuple .
Vraiment et ce depuis l'année 2011 la gestion du pays n'est plus prise au sérieux comme avant il n'y a rien que le marche en arrière on constate que de dénigrer les Sahaliens ceux qui ont réalisé beaucoup pour le pays
Me semble ce qui sont en train de donner au Sahalien une fausse image que la vraie ont des buts qui n'est pas au service de l'intérêt général c'est uniquement question d'assoiffé de pouvoir, les prestiges et la fortune .
L'experience et l'histoire nous prouve que les Sahaliens sont des citoyens intègres reconnus de non-égoïsme pour eux l'intérêt des Tunisiens sans exception et une affaires sacrée que pensez-vous de Karaoui Mohamed ancien chef de gouvernement et Drisse Guigua malgré qu'il avait exercé ses fonctions dans un climat plein de perturbation encouragée par l'extérieur par jalousie la crainte que la Tunisie sera un pays moins de problème le cas de Toufik Ben Brik Zoughlami hypnotisé par certains médiats hostiles au régime propre de Ben Ali, soit qu'il en soit je respecte beaucoup le grand écrivain Ben Brik qui se réveillerait trop tard il avait conclu que sa manipulation était un complot conte son pays la Tunisie qu'il adore profondément et même il avait défendu sur plateau TV NESMA la femme de l'ancien président LALLA Lella Trablsya elle avait le considéré comme une femme Tunisienne qui mérite d'être défendu.
La gestion des maladies normalement ne devront pas existais en Tunisie le pays plein des experts Drisse Guigua , Mohamed Karaoui, Mustapha Ben Djaafar et la liste est trop longue on dit cherche-tu trouve n'attendez pas les élections vous sortir de cet impasse sans usée .
EL OUAFFY Y
SUREMENT IL Y A UNE PROCEDURE DE SORTIR DE CETTE CRISE INATTENDUE.
a posté le 24-02-2020 à 13:21
Les maladies ne vous gouvernent pas faut diagnostiquer le motif qui avait trompé le pays dans une logique non gouvernementale,un président qui ne décide rien il avait accepté d'être un président sans rôle à jouer comme il avait oublié que le peuple compte sur lui pour ce peuple qui est responsable de tout failles les citoyens ne sont au courant de ce fameuse constitution de 2014 des lois sur mesure qui est le première bénéficiaire au tout les cas ce n'est pas le peuple .
Vraiment et ce depuis l'année 2011 la gestion du pays n'est plus prise au sérieux comme avant il n'y a rien que le marche en arrière on constate que de dénigrer les Sahaliens ceux qui ont réalisé beaucoup pour le pays
Me semble ce qui sont en train de donner au Sahalien une fausse image que la vraie ont des buts qui n'est pas au service de l'intérêt général c'est uniquement question d'assoiffé de pouvoir, les prestiges et la fortune .
L'experience et l'histoire nous prouve que les Sahaliens sont des citoyens intègres reconnus de non-égoïsme pour eux l'intérêt des Tunisiens sans exception et une affaires sacrée que pensez-vous de Karaoui Mohamed ancien chef de gouvernement et Drisse Guigua malgré qu'il avait exercé ses fonctions dans un climat plein de perturbation encouragée par l'extérieur par jalousie la crainte que la Tunisie sera un pays moins de problème le cas de Toufik Ben Brik Zoughlami hypnotisé par certains médiats hostiles au régime propre de Ben Ali, soit qu'il en soit je respecte beaucoup le grand écrivain Ben Brik qui se réveillerait trop tard il avait conclu que sa manipulation était un complot conte son pays la Tunisie qu'il adore profondément et même il avait défendu sur plateau TV NESMA la femme de l'ancien président LALLA Lella Trablsya elle avait le considéré comme une femme Tunisienne qui mérite d'être défendu.
La gestion des maladies normalement ne devront pas existais en Tunisie le pays plein des experts Drisse Guigua , Mohamed Karaoui, Mustapha Ben Djaafar et la liste est trop longue on dit cherche-tu trouve n'attendez pas les élections vous sortir de cet impasse sans usée .
Jha
Malades ...doux euphémisme
a posté le 24-02-2020 à 08:16
Je vous conseille vivement :
-Ces fous qui nous gouvernent
Comment la psychologie permet de comprendre les hommes politiques
Pascal Sutter

-A First-Rate Madness
Nassir Ghaemi
Maxula
SBH ne voit pas sa bosse...
a posté le 23-02-2020 à 18:47
"Le drame des [ journalistes ] politiques, est de se considérer meilleurs que les autres, plus intelligents, plus compétents et plus performants que leurs pairs qui sont eux aussi habités par cette même folie des grandeurs."

Si c'est une règle, Ben Hmida lui-même n'y déroge pas !
Si vous y ajoutez une plume empâtée, lourdingue et laborieuse, vous vous poserez la question d'une réécriture nécessaire et impérative !
C'est à croire que "la diction" d'un rédacteur influe gravement sur l'écriture de celui-ci !
Maxula.