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Brahim Debbeche : Pas de mesures pour endiguer le marché parallèle dans la Loi de finances
17/10/2017 | 10:19
2 min
Brahim Debbeche : Pas de mesures pour endiguer le marché parallèle dans la Loi de finances

« Dans la nouvelle Loi de finances, pas une mesure pour endiguer le marché parallèle » fait remarquer le président de la chambre syndicale des concessionnaires et des constructeurs automobiles, Brahim Debbeche, invité de Wassim Ben Larbi sur Express FM ce mardi 17 octobre 2017.

 

Dans son intervention, M. Debbeche a d’abord insisté sur le fait que le secteur a largement contribué au développement de l’industrie mécanique et électrique en Tunisie et ce depuis une trentaine d’années, avant de citer le cas du Maroc, un pays exportateur de véhicules. « Pour exporter, il nous faut créer des structures à l’étranger et avoir l’aval de la Banque Centrale. Dans la réalité, nous somme bloqués pendant des mois et des mois pour accéder à un peu de devise » a-t-il déploré.

 

Evoquant la Loi de finances 2018, Brahim Debbeche a dit être surpris par les mesures énoncées : « Les quatre points qui vont faire augmenter le prix des véhicules sont les suivants : augmentation des droits de douane, de l’ordre de 10%, pour certains types de véhicules (bus et utilitaires hors Europe). Augmentation de 4 à 22% du prix des véhicules de tourisme Essence et de 10 à 16% pour les véhicules de tourisme Diesel, le tout en plus de l’augmentation de la TVA. A été prévue en outre une augmentation sur le régime FCR, cependant cette augmentation reste inférieure à celle du circuit officiel. Nous pensions que cette Loi de finances viendrait en aide au marché officiel pour réduire le marché parallèle, mais il n’en est rien ! ».

 

Le président de la chambre syndicale des concessionnaires et des constructeurs automobiles a aussi révélé que le besoin du marché représente annuellement entre 70 et 75 mille véhicules dont les 2/3 passent par le circuit officiel. Il a aussi révélé : « Le marché parallèle en importe 15 mille par an. On ne vise pas ici les bénéficiaires du privilège FCR mais il faut encadrer le régime pour réduire le marché parallèle qui, depuis 2012, a obtenu le droit d’importer des véhicules dont l’âge dépasse les 3 années, des voitures souvent polluantes ! ».

 

Pour résumer, Brahim Debbeche a dit que les représentants du secteur se sentent aujourd’hui visés par cette Loi de finances, « alors que nous importons des équipements nécessaires, étant donné la carence des transport publics. Nous sommes prêts à négocier ! ».

 

S.A

 

 

17/10/2017 | 10:19
2 min
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Commentaires (4)

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Foued Abid
| 17-10-2017 18:38
Prière si brahim activer la compensation des composantes automobiles , je pense que c la meilleure solution pour relancer les PME tunisiennes et augmenter votre chiffre d'affaires

TATA
| 17-10-2017 12:25
ça s'appelle la Loi de finances et non pas la loi de la lutte contre la contrebande!

Mais enfin, faites plutôt un commentaire intelligent que de raconter du n'importe quoi!

DHEJ
| 17-10-2017 11:40
Comme quoi il est "STRUCTURISTE"?

Bête il est et comme ce n'est pas une insulte le commentaire ne sera pas censuré!

Hatem jemaa
| 17-10-2017 11:09
Il n'y a pas de marché parallèle de l'automobile en Tunisie. Tous les véhicules vendus en tunisie sont légalement importés et enregistrés et ce quelque soit leur voie ou régime d'importation.En fait il y deux marchés en tunisie le marché du neuf et le marché de l'occasion. Et force est de constater que le marché de l'occasion est plus compétitif. De plus il n'occasionne pas de sorties de devises. Alors que le marché du neuf est monopolisé par les concessionnaires et payé par l'effort national.