Conclusion un peu hardie, quoique séduisante et non éloignée de la réalité des événements.
En effet Bourguiba a toujours craint que le peuple inexpérimenté ne tombe sous le charme d'un charlatan populiste. Ce populiste peut se baser soit sur la religion, soit sur la lutte contre la corruption, soit sur le panarabisme, etc etc, pour s'attirer indûment la sympathie des gens.
Le peuple finira bien sûr par découvrir qu'il a été floué par un charlatan, mais ce sera trop tard: les désastres auront déjà eu lieu et le pays sombrera dans la misère. Le populisme aura ainsi fait comme victime le peuple, mais également les dirigeants honnêtes et sincères tel que Rémili, qui auront été marginalisés et ignorés.
Ca explique l'attachement de Bourguiba à élever le niveau intellectuel du peuple pour lui permettre, en principe, de séparer le bon grain de l'ivraie, le jour où il décidera de passer à un régime démocratique.
En principe...
Boujemaa Remili, le gauchiste modéré, a été victime du populisme religieux, sauvé par la suite grâce à son adhésion à nida, mais trahi ensuite par ses initiatives politiques réactionnelles non judicieuses. Il fallait réparer au lieu de fuir devant les difficultés et abandonner le pays aux populistes qui montent dans les sondages.

Bonne retraite et amusez vous bien

c'est une très bonne décision et beaucoup d'hommes politiques doivent s'en inspirer.
certes la politique ressemble à une addiction pour certains, et il n'est facile pas "d'en guérir".Mais il serait temps de laisser la place à des personnes moins frappées par le formatage idéologique de gauche comme de droite.
on voit tous les jours que le clivage idéologique hérité des années 70 et 80 paralyse le pays et le prend en otage pour des considérations purement partisanes.
la Tunisie a besoin des hommes et des femmes pragmatiques et compétents et non des professionnels de la politique aveuglés par l'idéologie.

Et cette même soupe issue des égouts avec islamistes alliés aux traîtres Nida, ça continue ; je crois qu'il a compris, primo, que le peuple ne revotera plus jamais ni pour son ex parti, Takatol, ni pour son nom, car associé à cette traitrise, deuxio, ni pour nida et le peuple a perdu confiance chez ces "décmocrates" opportunistes, qui se sont alliés avec le Diable en personne. Il a compris ça.

3achè men fehima 9adrahou. A qui le tour ?

Il était temps qu'il tire sa révérence !

Boujemaa Remili donne raison à Bourguiba qui interdisait aux tunisiens de faire de la politique. Sachant que Boujemaa était un opposant de Bourguiba et il voulait faire de la politique à l'époque . Comme qoui il faut du temps pour comprendre.