Boujemâa Remili, leader au sein du parti Nidaa Tounes s’est exprimé sur les ondes de Shems Fm ce mercredi 25 mai 2016.
Le leader a indiqué que le parti Nidaa Tounes n’était pas réellement prêt pour l’organisation de son futur congrès et que des clivages très importants existaient au sein du parti mais cela ne signifie pas que le congrès n’aura pas lieu. Selon ses propres termes : « Le parti Nidaa Tounes est en dépression, prenez l’exemple d’une voiture dont le moteur ne fonctionne plus, qu’allez vous faire ? Et bien il faut retirer le moteur, le réparer, pour faire refonctionner la voiture et voir même la rendre plus rapide ».
Sur la démission de Ridha Belhaj du poste de président du comité politique, et son possible remplacement par Néji Jalloul, Boujemâa Remili a indiqué qu’effectivement il y a des problèmes au niveau de la direction du parti, le poste de Ridha Belhaj est désormais vacant mais cela ne veut pas dire qu’il sera remplacé.
Dans ce contexte de déconfiture du parti et de perte de confiance de ces électeurs, le leader a précisé que « beaucoup de nidéistes sont déçus par la situation déplorable dans laquelle se trouve le parti, c’est vrai que nous n’avons pas été à la hauteur » ajoutant que ces failles dans la relation de confiance entre le parti et le citoyen se répercutaient au sein du gouvernement et de l’ARP.
Sur le fait que le chef du gouvernement Habib Essid ne soit pas nidéiste, Boujemâa Remili a dit : « Heureusement que la configuration politique est telle qu’elle est et que Habib Essid n’est pas nidéiste » ajoutant qu’au départ beaucoup étaient en colère du fait que le chef du gouvernement ne soit pas partisan du parti Nidaa Tounes mais qu’aujourd’hui c’est tant mieux sinon la crise serait plus dure.
A propos du rôle hégémonique joué par Hafedh Caïd Essebsi , le leader nidéiste a indiqué que : « les Tunisiens ont beaucoup d’amertume par rapport à toute chose s’apparentant à du népotisme, la notion du « le parti c’est moi » est finie » ajoutant que « l’idée d’un grand patronage qui gérerai le parti n’est plus ». Il a insisté sur le fait que HCE est un militant qui a tout a fait le droit de travailler.
Par rapport au 10ème congrès d’Ennahdha, Boujemâa Remili a indiqué qu’il était heureux pour la réussite du congrès et il a rappelé que Ennadha doit respecter la Constitution Tunisienne indiquant que « Ennahda n’est pas Sidi Mehrez ».
Enfin, comme l’a conclu le leader, les travaux du parti Nidaa Tounes sont à l’arrêt et le bout du tunnel ne sera visible que lorsque le congrès Nidéiste aura lieu. A ce moment là, des compromis seront mis en place et des avancées permettront au parti de sortir rapidement du gouffre.
K.H
Commentaires (8)
Commenter@ourwa | 26-05-2016 01:07
DIEU SOIT LOUE ?
arrête de brosser
incroyable le gout des bananes pour ces politicards verreux