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Bouali Mbarki : Tous les scénarios sont possibles !
20/05/2018 | 10:00
1 min
Bouali Mbarki : Tous les scénarios sont possibles !

 

Le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Bouali Mbarki, a donné une interview au journal Le Maghreb, publiée aujourd’hui dimanche 20 mai 2018, dans laquelle il a affirmé que « tous les scénarios étaient possibles », concernant un éventuel retrait de la centrale syndicale de l’Accord de Carthage.

 

Réagissant sur la position que l’UGTT pourrait prendre face au maintien de Youssef Chahed à la tête du gouvernement, Bouali Mbarki a affirmé que « la centrale syndicale a des structures habilitées à prendre une décision dont le comité directeur qui a pris la décision d’intégrer l’Accord de Carthage tout comme il pourrait décider de le quitter ».

 

S.T.

 

20/05/2018 | 10:00
1 min
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Commentaires (19)

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A . S
| 21-05-2018 08:45
Je suis entièrement d'accord avec vous
votre analyse est juste et il faut savoir qu'une entreprise sans politique d'investissement va au mur à moyen terme
les entreprises tunisiennes grandes ou moyenne cherchent a gagner de l'argent le plus vite possible sans penser à l'avenir
LA cause de tout ça c'est la peur parce que notre pays n'est pas stable politiquement depuis 2011
En un mot les investisseurs tunisiens ou étrangers ont peur de l'islamisme

Professeur de droit
| 21-05-2018 08:44
Le raisonnement logique n'est vraiment pas le point fort des tunisiens :
YC est devenu premier ministre à travers les accords de Carthage, qui "remplaçait" selon BCE, le principe parlementaire, par le consensus entre les forces sociales et politiques du pays.
Le retrait de l'UGTT, vu son poids dans les forces sociales, devrait automatiquement appelé la démission du gouvernement.
Mais cela, si on était logique... ce qui est une autre histoire.

Habib
| 20-05-2018 23:04
Le remaniement ministériel partiel ou général , n'est pas dans les attributions de l'UGTT ni dans ses missions . Que celui ci se limite à ses affaires syndicales et ne dérange plus la marche du gouvernement qui réalise des progrès , malgrè bon grè .
Quitter le document de Carthage , c'est de l'aubaine pour le peuple tunisien entier !

Wild bled
| 20-05-2018 21:28
'?largir cette organisation aux investisseurs. Quelle serait l'équité qu'elle juge adéquate ?

AMOROS
| 20-05-2018 18:57
Le champ politique est du ressort des politiciens et le travail syndical doit être fait par les syndicalistes qui ne doivent plus s ingérer dans la gestion des affaires de l état. Par ailleurs, messieurs de l UGTT sont tenus à se conformer aux charte de la CISL et du BIT. La loi de la jungle n est plus permise ainsi que l arrogance de certains éléments doit s arrêter.

Sidkom youssef chahed
| 20-05-2018 18:34
Sans vous et sans votre ugtt l accord de carthage aura plus de sens et la Tunisie sera plus libre, mieux vivable et plus démocratique! Bon débarras!!!!!

Dr. Jamel Tazarki
| 20-05-2018 17:23
@Business News, c'est mon dernier commentaire pour aujourd'hui, Merci!

Je voudrais rappeler que la majorité de nos entreprises accorde la presque totalité du gain net en tant que dividende, il y a même des entreprises/banques tunisiennes qui s'endettent en devises étrangères afin d'accorder un dividende ==> Ainsi, il ne reste absolument rien pour l'investissement! Par contre Mr. Samir Majoul, le patron de "notre" UTICA pleurniche pour avoir certains privilèges que l'UTICA a eu au temps de Mr. Essid et qui ont conduit à la ruine socio-économique de la Tunisie (lire mes commentaires ci-dessous)!

Par contre BMW, le constructeur allemand d'automobile, fait un gain net de 10 euros par action, il distribue un dividende de 3 euros et investit 7euros!


La proposition de Mr. Youssef Chehed est très raisonnable: grands allègements fiscaux à condition d'investir et de créer de l'emploi. Et ceux qui investissent dans les régions intérieures de la Tunisie auront encore plus de privilèges et de facilités.

les soi-disant experts ont ruiné la Tunisie sur le plan socio-économique! Ils se sont récemment de nouveau réunis afin de sauver la Tunisie du collapse en appliquant les mêmes recettes désastreuses du temps de notre ex-troïka: faire baisser le taux directeur à 2%; faire baisser l'impôt sur les sociétés à 12%, injecter des milliards de dinars dans notre système bancaire oligarque (recapitalisation), faire baisser le prix du carburant, faire baisser La taxe sur les dividendes, faciliter la sortie/exportation de nos capitaux, et minimiser les salaires des prolétaires et des salariés.

@Mr. Youssef Chehed, tenez bon , vous êtes sur le bon chemin!

Dr. Jamel Tazarki
| 20-05-2018 16:41
1ère partie
Une politique conjoncturelle pour la Tunisie pourrait être une combinaison des paramètres suivants:
-Politique monétaire (taux d'intérêts),
-politique budgétaire (dépenses et investissements publics),
-politique fiscale (impôts),
-politique de financement,
-politique sociale,
-politique des salaires et le taux de change.

Les politiques de relance se basent en particulier sur deux théories économiques: les keynésiens et les libéraux. Je vais parler dans la suite de la politique budgétaire keynésienne et je parlerai une autrefois de la politique budgétaire antiétatique (les libéraux). Je vais essayer de situer la Tunisie dans ces systèmes de pensées économiques.

L'interventionnisme (les keynésiens)
1) Les keynésiens sont pour l'Appui de l'Etat et recommandent une politique de relance par l'augmentation de la demande de consommation et de la demande d'investissement. Pour inciter ou ralentir l'activité économique, ils utilisent la politique monétaire (taux d'intérêts) et la politique budgétaire (dépenses et investissements publics). Le but est la consolidation de l'emploi par l'investissent et l'élargissement de la croissance. La relance engendre ainsi un déficit budgétaire mais augmente les investissements: C'était la politique conjoncturelle de Mr. Essid qui était un désastre puisque nos entrepreneurs ont profité des dépenses publiques sans ou avec très peu d'investissement.

2) Le déficit doit être équilibré par les impôts à long terme ==> ce que Mr. Youssef Chehed doit faire afin d'équilibrer les énormes dépenses publiques sans aucun résultat socio-économique de Mr. Essid.

3) Certes, la contribution de l'Etat est indispensable lorsque l'économie est déficiente afin de corriger les imperfections du marché et d'atteindre le plein emploi. La politique monétaire, entre autre par les taux d'intérêts, est le régulateur primordial. Mr. Essid a fait baisser le taux directeur de 5% à 3.5% afin de motiver nos entrepreneurs à investir mais rien de cela!

4) D'après la politique budgétaire keynésienne, Il n'y a pas de relance si la politique monétaire ne produit pas une augmentation de la demande. Or, une forte demande est déjà existent en Tunisie puisqu'il n'y a pas assez pour tous les Tunisiens (il manque de tout en Tunisie). ===> De ce fait cette condition keynésienne est vérifiée en Tunisie.

5) oui la politique socio-économique de Mr. Essid vérifiait toutes les conditions indispensables afin que sa politique budgétaire réussisse. Et pourtant Mr. Essid a complètement échoué pour la simple raison que rien ne pouvait motiver certains de nos entrepreneurs oligarques qui ont profité des dépenses publiques sans bouger le petit doigt en contrepartie.

6) La politique budgétaire keynésienne qui a été appliquée par Mr. Essid n'a pas fonctionné et n'a créé que de l'inflation En effet, Mr. Essid, a fait baisser le taux directeur de 5% à 3.5%; il a fait baisser l'impôt sur les sociétés de 30% à 25%, il a injecté 10 milliards de dinars dans notre système bancaire oligarque (recapitalisation), il a fait baisser le prix du carburant, il a fait baisser La taxe sur les dividendes et il a facilité la sortie/exportation de nos capitaux, et ceci afin de motiver nos entrepreneurs à investir, mais rien de cela!

7) Pour les keynésiens, les marchés laissés à eux-mêmes ne conduisent pas forcément à l'optimum économique. De ce fait, l'?tat a une fonction à jouer dans le domaine économique particulièrement dans le cadre de politique de relance. Les '?tats-Unis ont employé d'une manière méthodique la formule keynésienne pour sortir de leurs récessions d'après-guerre. Une possibilité de se convaincre est de constater dans quelle mesure ils ont autorisé à leur ratio dette/PIB d'augmenter entre la récession et le premier sommet conjoncturel. Oui, à la différence de nos entrepreneurs, les américains ont extrêmement investi!

Dr. Jamel Tazarki
| 20-05-2018 16:40
2ème partie
8) En Tunisie, Mr. Essid a surestimé le degré d'efficacité de la politique monétaire et budgétaire.

9) Mr. Youssef Chehed a heureusement très vite compris que la politique budgétaire keynésienne comme elle a été définie par John Maynard Keynes n'est pas applicable en Tunisie et a déjà conduit l'état tunisien à la faillite! Mr. Youssef Chehed a compris qu'il faudrait varier plutôt d'autres paramètres comme la politique fiscale (impôts), politique de financement, la politique sociale, politique des salaires et le taux de change tout en structurant notre industrie et notre agriculture. ==> C'est évident que notre oligarchie et nos milliardaires qui ont été trop gâtés par la politique keynésienne de Mr. Essid se "révoltent" contre le gouvernement de Mr. Chehed et vous savez maintenant pourquoi. En effet, Mr. Youssef Chehed voudrait appliquer plutôt une politique budgétaire keynésienne conditionnelle: ==> grands allègements fiscaux à condition d'investir et de créer de l'emploi. Et ceux qui investissent dans les régions intérieures de la Tunisie auront encore plus de privilèges et de facilités. Alors que Mr. Essid a injecté inconditionnellement des Milliards de devises étrangères (crédit et aide internationale) au profit de notre oligarchie entrepreneuse et de nos milliardaires qui n'ont investi que très, très peu!

10) La politique budgétaire d'inspiration keynésienne qui consiste à laisser galoper le ratio dette/PIB ne peut relancer notre économie que si nous la rendons conditionnelle comme a été prévu dans la PLF2018.


11) Une chose est évidente est que la crise économique en Tunisie n'est pas liée à la baisse de la demande privée (comme dans les pays du nord). Le peuple tunisien veut consommer mais il n'y a pas assez pour tout le monde. En Tunisie, la demande est là, mais la productivité est faible et ainsi le prix de revient est très haut.

12) Donc une solution évidente est celle i)de la baisse conditionnelle de la fiscalité (seulement ceux qui investissent pourraient profiter d'un allègement fiscal), ii)l'augmentation de l'offre grâce à une meilleure productivité, iii)minimiser le prix de revient, iv)équilibre budgétaire, v)minimiser les dépenses sociales et vi)augmenter progressivement la masse d'argent en circulation afin que l'offre ainsi crée sera absorbée par la demande.

13) Il faut que l'activité économique augmente plus vite que La masse monétaire dans notre pays. Sinon on aura un accroissement anormal de la quantité de monnaie par rapport au volume de la production.

Dr. Jamel Tazarki
| 20-05-2018 16:38
Il est temps aussi que Mr. Youssef Chehed mette un peu plus de transparence concernant sa politique structurelle:
-orienter l'activité économiques vers des secteurs d'avenir,
-renforcer la concurrence par la réglementation et mettre en place des autorités indépendantes de régulation,
-favoriser les secteurs considérés comme stratégiques,
-développer les énergies renouvelables et non polluantes,
-La politique de l'intégration de nos diplômés dans la vie professionnelle (il faut reconnaître que Mr. Youssef Chehed fait déjà un grand effort en ce sens)
-corriger les disparités entre les régions tunisiennes (il faut reconnaître que Mr. Youssef Chehed fait déjà un grand effort en ce sens),
-développer les infrastructures de transport et de communication (il faut reconnaître que Mr. Youssef Chehed fait déjà un grand effort en ce sens),
-la protection de l'environnement (il faut reconnaître que Mr. Youssef Chehed fait déjà un grand effort en ce sens).
-faut-il privatiser certaines entreprises publiques?