Serait-elle parmi les femmes battues ou battantes.
Moi ma mère, mes soeurset cousines n'ont jamais été battues.
Invitée à La Matinale de Shems FM, ce lundi 24 juillet 2017, la députée Bochra Belhadj Hamida est intervenue au sujet du projet de la loi protégeant la femme des violences, discuté aujourd'hui à l’assemblée des représentants du peuple.
Selon la députée « 50% des femmes tunisiennes sont victimes de violences. Les gens refusent d’admettre cette réalité mais les chiffres sont là ». «Il ne s’agit pas d’une bataille entre la femme et l’homme mais entre la femme et une société qui cherche à l’éduquer, à la guider et à lui dire ce qu’elle doit faire », a-t-elle expliqué, en insistant sur l’importance de voter une loi protégeant les femmes et son implantation dans la culture sociale.
Interrogée sur l'article 227 bis qui a très souvent fait polémique, Bochra Belhadj Hamida a déclaré : « il faut que les agresseurs comprennent que la loi ne pardonne pas, même si c’est la première fois. C’est ainsi qu’ils sauront qu’ils n’ont aucun droit d’agresser la femme ».
Elle a également précisé que le mariage, est présenté comme une récompense, pour échapper à la prison ou peut même être «une justification» qui banalise l’agression faite aux femmes. « La violence provient généralement du milieu familial et de l’école et c’est le rôle des ministères de trouver les moyens de minimiser ce phénomène et rendre compte de moyens plus pacifiques ».
W.N
Invitée à La Matinale de Shems FM, ce lundi 24 juillet 2017, la députée Bochra Belhadj Hamida est intervenue au sujet du projet de la loi protégeant la femme des violences, discuté aujourd'hui à l’assemblée des représentants du peuple.
Selon la députée « 50% des femmes tunisiennes sont victimes de violences. Les gens refusent d’admettre cette réalité mais les chiffres sont là ». «Il ne s’agit pas d’une bataille entre la femme et l’homme mais entre la femme et une société qui cherche à l’éduquer, à la guider et à lui dire ce qu’elle doit faire », a-t-elle expliqué, en insistant sur l’importance de voter une loi protégeant les femmes et son implantation dans la culture sociale.
Interrogée sur l'article 227 bis qui a très souvent fait polémique, Bochra Belhadj Hamida a déclaré : « il faut que les agresseurs comprennent que la loi ne pardonne pas, même si c’est la première fois. C’est ainsi qu’ils sauront qu’ils n’ont aucun droit d’agresser la femme ».
Elle a également précisé que le mariage, est présenté comme une récompense, pour échapper à la prison ou peut même être «une justification» qui banalise l’agression faite aux femmes. « La violence provient généralement du milieu familial et de l’école et c’est le rôle des ministères de trouver les moyens de minimiser ce phénomène et rendre compte de moyens plus pacifiques ».
W.N