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Ben Aïssa: Ce serait dramatique si les accusations contre des juges d'instruction étaient fondées
31/08/2015 | 11:25
1 min
Ben Aïssa: Ce serait dramatique si les accusations contre des juges d'instruction étaient fondées

Le ministre de la Justice, Mohamed Salah Ben Aïssa, a indiqué, le 31 août 2015, sur Shems Fm, que le dernier couac qu’il y a eu entre le ministère de l’Intérieur et le ministère de la Justice, concernant les sept individus soupçonnés de terrorisme, pose un réel problème et que les ministères doivent mettre la main dans la main et œuvrer à ce que cela ne se reproduise plus.       

 

Mohamed Salah Ben Aïssa a précisé qu’une réunion aura lieu au courant de la semaine entre des représentants des forces de sécurité, des juges d’instruction et des juges de parquet, pour discuter des problèmes de coordination et de communication entre les deux parties et pour mettre en place une nouvelle méthode de travail.

 

Il a ajouté que la libération des sept individus n’est pas le résultat d’une pression quelconque, exercée par le ministère sur les juges d’instruction, qui font leur travail en toute indépendance.

 

« Si une autre pression est exercée sur les juges d’instruction, ça seul dieu le sait » a déclaré Mohamed Salah Ben Aïssa, « j’espère vraiment que les propos de Bochra Bel Haj Hmida concernant certains juges d’instruction s’avèreront faux, car s’il est établi que certains juges d’instruction représentent un danger pour le pays, ce serait dramatique » a-t-il souligné. 

M.B.Z

 

 

 

31/08/2015 | 11:25
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Commentaires (14)

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Azzedine
| 01-09-2015 12:45
Le ministre de la justice met beaucoup de temps pour apprendre à connaitre les magistrats dont ceux travaillant au sein du ministère même.
Il n'est un secret pour quiconque que certains, parmi les magistrats , dont il s'est entouré, avaient, de notoriété publique, rang d'Émir à la faculté de droit de Tunis, comme il ne peut sans ignorer que certains étaient même partis en formation au Pakistan, après avoir démissionné de la magistrature, pour être réintégrés après le 14/01/2011 au sein du ministère de la justice.
Quand Said FERJANI est chargé, après le 14/01/2011, du dossier des magistrats et de l'établissement des listes de ceux qu'il faudra démettre, parmi eux, en collaboration avec certains membres du comité exécutif de l'AMT, je ne vois pas comment ce ministre est encore se poser de telles questions sur la réalité de l'infiltration de l'appareil judiciaire par des partis politiques de tous bords dont les islamistes.
L'histoire révèlera que la justice a fait l'objet, après le 14/01/2011, d'un projet de destruction bien étudié et minutieusement mis à exécution dans le dessein de mettre tout le pays à genoux.

H.Dallagi
| 31-08-2015 14:53
Il y aurait lieu de pallier, au plus vite, aux dysfonctionnements de la justice en agissant notamment :
-Par voie législative, mettant le juge dans certains cas de compétence liée faisant qu'il ne peut, selon les cas, se refuser à auditionner un témoin ou à procéder à une confrontation, à une saisie ou à une expertise de nature à contribuer à la manifestation de la vérité,
-Par voie administrative en renforçant encore d'avantage les pouvoirs de l'inspection générale du ministère de la justice et de la doter de tous les moyens à même de lui permettre de mener à bien sa mission, le citoyen ne pouvant être livré à lui-même face à une corporation se croyant libre de tous ses jugements même ceux consacrant, de manière manifeste, l'iniquité et la mauvaise application de la loi.
-L'annulation du principe de la promotion automatique, faisant que tout le monde était, après le 14/01/2011, promu quel que soit son niveau intellectuel et ses capacités de magistrat capable de juger entre les citoyens, alors que la cassation, juridiction suprême, n'était, jadis, que de l'apanage des seuls magistrats sérieux , capables moralement et intellectuellement.
-L'application rigoureuse du principe de neutralité des magistrats faisant qu'ils soient cantonnés dans leur mission initiale, à savoir dire le droit dans les dossiers dont ils sont en charge.
Sans cette neutralité, sans l'intensification de ces inspections et sans surtout la promotion des capacités intellectuelles des magistrats, ce secteur ne saurait être sauvé, surtout après les quatre dernières années de misère intellectuelle et morale dans lesquels il a été, sciemment, plongé.

tunivigil
| 31-08-2015 14:36
mais il est évident que le ministère de la justice est infiltré jusqu'à l'os par la pègre islamiste et le ministre le sait pertinemment ;la preuve est que les véritables commanditaires des assassinats de belaid et brahmi courent toujours ...et surtout laarayedh à qui on n'a rien demandé concernant la fuite d'abou yadh et l'attaque de l'ambassade us.ne pas oublier le cas de bouchlaka et son one million dollars chinois qu'il a encaissé et dont on ne parle plus par miracle ...les voies du seigneur ,pardon d'ennahdha sont impénétrables.et puis ne pas oublier qu'aucun pays arabe n'a une justice transparente et non corrompue.et ça sera comme cela pendant des siècles.

hannibal barca
| 31-08-2015 14:28
on connaissait meme pas la tronche du ministre de la justice qui realise aujourdhui que ce sont bien des terros qui ont ete relaches par ses juges
c scandaleux
y aura t il une enquete
des sanctions
j en doute car la justice est un corps infecte de khouenjias

veritas
| 31-08-2015 14:22
Mr le ministre soit vous êtes naïf soit vous prenez les gens pour des cons? Le monde entier sait que les ministères tunisiennes sont infiltrés dont le votre ,c'est l'une des raisons qui a poussé les TO étrangers d'annuler de leur catalogue la destination Tunisie jusqu'a février 2016 dans un premier temps et puis ça été repoussé récemment jusqu'à avril 2016 car l'actuel gouvernement n'a rien fait dans le bon sens qui puisse encourager les TO a vendre le destination Tunisie,ennahba a tout miné avant de partir et chaque fois qu'il y'a une décision qui va à leur encontre il y'aura des attentats terroristes par le biais des milices terroristes ou plus exactement par leur branche armée contre les sécuritaires les soldats et peut être bientôt contre les citoyens,tant que les infiltrations sont en vigueur il y'aura pas d'amélioration .

pit
| 31-08-2015 13:38
Les nahdhaouis ont eu tout le temps pour placer leurs pions à tous les postes clés de l'état. Tel un cancer ces pions se multiplient et gangrènent l'appareil Étatique. Une seule solution, l'amputation.

Mondher
| 31-08-2015 13:04
M. G, magistrat en exercice, vient d'accorder une interview au journal Echourouk, où il expose, de manière magistrale, courageuse et honnête, la situation de la magistrature post révolutionnaire.
En résumé, il constate que l'AMT et le syndicat avaient mis la main sur toute la machine judiciaire, faisant du clientélisme la règle générale avec pour conséquences que les gens proches des structures de ces associations sont en train de se positionner aux hauts postes de la magistrature.
Il s'agit là d'un travail d'orfèvres, exécuté avec application et minutie, comme dans les sectes et organisations souterraines telles la franc-maçonnerie.
Rendez-Vous, Messieurs les politiques, d'ici cinq ans vous allez vous retrouver avec une structure noyautée par un clan à même de causer la paralysie de l'État et du pays.
Si la neutralité de ce corps n'est pas assurée et si la politique le gangrène, encore davantage, tout le système de gouvernance consacré par la constitution, avec ses faiblesses évidentes, en matière d'équilibre et de séparation des pouvoirs, serait en danger.
La justice est, aujourd'hui, comme la grenouille de la fontaine qui à force de vouloir ressembler à un boeuf finira par exploser.

Citoyen_H
| 31-08-2015 12:38


À mon avis, il faudrait creuser sur le cas des juges qui avaient été suspendus et réintégrés lors de la gouvernance des traitres imposteurs à la PATRIE.

Avaient ils fait allégeance à montplaisir?
Sachant que les haineux affamés rancuniers chameliers ne font aucun cadeau, je trouve cette opération des plus suspectes.

Ataturk
| 31-08-2015 12:25
Mr le ministre, vous savez bien que les juges nommés par B'hiri exercent encore et leurs décisions sont politiques.
A votre affirmation:«Si une autre pression est exercée sur les juges d'instruction, ça seul dieu le sait» je vous répond:"...ça seule Ennahdha le sait"

aboub
| 31-08-2015 12:14
problématique de l'indépendance de la justice et de la dictature des juges
le ministre laisse entendre qu'on "doit" continuer à vivre avec(le drame) est ce incurable ou impuissance du ministre de redresser la situation; normalement il doit y avoir des gardes fous